Docteure en Géopolitique de l’Université de Reims Champagne-Ardenne. Membre du Conseil scientifique du Diploweb.com. Agrégée d’histoire, Professeure de chaire supérieure au lycée Faidherbe (Lille) où elle enseigne la géopolitique en classes préparatoires économiques et commerciales. Auteure de nombreux ouvrages.
Découvrez la synthèse de l’actualité internationale de septembre 2024 : Les résultats des élections dans le monde ; Violences au Sahel ; Le Proche-Orient s’embrase ; Evolution de la doctrine nucléaire russe ; La crainte d’un dangereux mécano géopolitique ; Nouvelle législature communautaire ; etc.
Voici la précieuse synthèse d’Axelle Degans qui sera fort utile à tous ceux qui veulent disposer d’un point de l’actualité géopolitique mondiale, voire préparent un concours ou un entretien de recrutement. Pour ne rien manquer, et recevoir nos alertes sur des documents importants, le plus simple est de s’abonner gratuitement à notre Lettre d’information hebdomadaire ou au compte X anciennement twitter de veille géopolitique @diploweb. Ce compte de veille géopolitique compte de nombreux followers dont de nombreuses pointures du domaine dans de nombreux pays. Vous serez en bonne compagnie. Et c’est plus important que jamais d’être bien entouré.
En Allemagne, le parti d’extrême droite « Alternative pour l’Allemagne » (AfD) remporte en septembre 2024 non seulement les élections en Thuringe, mais est aussi bien placé en Saxe. Cette victoire politique de l’AfD est historique. Le Land du Brandebourg a donné une victoire sur le fil aux sociaux-démocrates – le SPD du chancelier Olaf Scholz – qui obtiennent 30,9% des voix devant l’AfD qui recueille 29,2% des suffrages exprimés. Le land de Brandebourg est un bastion où le SPD est solidement ancré depuis la fin de la partition allemande (1990), cette élection sonne comme un coup de semonce montrant un désaccord d’une large partie de la population avec la politique menée par la coalition au pouvoir. A la montée en puissance de l’AfD – notamment sur la thématique du contrôle des migrations – correspond l’effondrement du parti écologiste, ce qui en retour fragilise la coalition au pouvoir. Le parti de la gauche nationaliste de l’Alliance Sahra Wagenknecht (BSW) arrive en troisième position en Thuringe, devançant la CDU d’Angela Merkel. Le paysage politique se recompose donc Outre-Rhin. Le chancelier Olaf Scholz annonce le retour du contrôle aux frontières allemandes, mettant entre parenthèses les accords de Schengen.
En Algérie, le président sortant Abdelmadjid Tebboune est réélu. Cette élection de septembre 2024 est sans surprise. La Cour constitutionnelle estime qu’il a remporté 84% des suffrages exprimés, ce qui représente moins de la moitié du corps électoral (46%). Cette élection est sans enjeu – à peine celui de la participation - car le Front de libération nationale (FLN) accapare le pouvoir depuis 1962. L’alternance politique est toujours impossible soixante-deux années après l’indépendance.
Au Sri Lanka, Amura Kumara Dissanayake est élu en septembre 2024 à la présidence du pays avec un peu plus de 42% des suffrages exprimés. Il a axé sa campagne électorale sur la lutte contre la corruption et la fin de l’austérité.
Au Japon, le Parti libéral démocrate (PLD), très souvent au pouvoir depuis 1945, choisit un nouveau Premier ministre pour remplacer Fumio Kishida. Shigeru Ishiba a été élu, âgé de 67 ans il a été plusieurs fois ministre, notamment ministre de la Défense entre 2007 et 2008. Un signe dans un climat de tension géopolitique anxiogène pour Tokyo ?
Aux Etats-Unis, la campagne électorale pour les présidentielles de novembre 2024 est très tendue entre le camp républicain mené par Donald Trump et les Démocrates regroupés derrière la candidature de la vice-présidente Kamala Harris. Le maire de new York, le démocrate Éric Adams est accusé de faits de corruption et touché par une procédure pénale, ce qui risque de gêner Kamala Harris. Le candidat républicain est lui aussi concerné par de nombreuses poursuites judiciaires. Ces multiples scandales politiques obscurcissent le tableau que la démocratie américaine entend livrer au monde.
Planisphère. Podcast : Quelle est la situation géopolitique des Etats-Unis à la fin du mandat de Joe Biden ? Avec M. Chervaux, sur RND
Avec la synthèse rédigée par E. Bourgoin, validée par M. Chervaux
En Tunisie, le président Kaïs Saïed mène une politique autoritaire, aux antipodes des espoirs que l’élection de cet universitaire avait forgés. L’opposition politique peine à s’exprimer et même à exister. Les tensions s’avivent car l’assemblée, qui soutient le président en exercice, veut amender la loi électorale en dessaisissant le tribunal administratif – jugé trop favorable à l’opposition - en charge des litiges électoraux au profit à la Cour d’appel et la Cour de cassation… à quelques jours des élections présidentielles.
Le Burkina Faso vient de connaitre en septembre 2024 une terrible tragédie. Les terroristes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), affilié à al-Qaida, ont revendiqué le massacre de plus de trois cents personnes en plus de centaines de blessés dans la région de Barsalogho. Le Burkina Faso est aux mains de putschistes avec à leur tête le capitaine Ibrahim Traore. Les militaires ont pris le pouvoir au nom de la lutte contre les djihadistes, ont dénoncé les alliances tissées avec la France pour se rapprocher des Russes et des paramilitaires de Wagner… sans succès comme le montre l’été 2024 particulièrement sanglant.
La situation du Mali est aussi préoccupante.
Le Hamas a assassiné six otages israéliens peu avant l’arrivée de leur armée. Cela provoque une immense émotion en Israël, une part de la population condamne la politique menée par le Premier ministre.
A la suite de milliers de tirs de roquettes ou de missiles du Hezbollah sur la partie nord d’Israël, plusieurs centaines de membres du Hezbollah – organisation terroriste et paramilitaire chiite libanaise – sont victimes en septembre 2024 de l’explosion de leur bipeur. Peu après plusieurs centaines d’autres sont victimes de l’explosion de leur talkie-walkie. Une opération ciblée qui affaiblit le Hezbollah, tout en démontrant la grande qualité du renseignement israélien. Un bombardement intensif a ensuite frappé la partie Sud de Beyrouth, tuant Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah. Hamas et Hezbollah sont durement affaiblis, pour tout dire décapités, par cette campagne qui jette sur les routes des dizaines de milliers de Libanais. Le poids de l’Iran sur la région en sera-t-il diminué ?
La région est déstabilisée, certes le rapport de force a été inversé en septembre 2024 au profit d’Israël, mais l’embrassement régional est enclenché dans un Liban déjà en faillite et qui ne s’est jamais remis de la guerre civile qui l’a ravagé à partir du milieu des années 1970. Le Liban avait déjà été la victime collatérale du conflit israélo-palestinien quand l’OLP s’était installée à Beyrouth. En 2024 il revit un drame qui rappelle sa tragédie. Le spectre d’une nouvelle guerre civile au Liban n’est pas écarté. L’ONU lance un plan d’aide alimentaire d’urgence pour un million de Libanais.
Planisphère. Podcast : Où en-est le Moyen-Orient un an après le 7 octobre 2023 ? Avec L. Foucher, sur RND
Avec la synthèse rédigée par E. Bourgoin, validée par L. Foucher
La communauté internationale appelle à un cessez-le-feu et à des négociations pour enclencher un processus de paix dont bénéficieraient les Gazaouis pris en otage par le Hamas et dans la guerre menée par Tsahal, et les otages survivants. La balle est dans le camp de Benjamin Netanyahou… et des Etats-Unis qui redoutent un engagement de l’Iran dans ce conflit. Pour l’heure les grands acteurs internationaux démontrent une impuissance étonnante.
La Russie annonce en septembre 2024 une évolution de sa doctrine nucléaire alors que la relance de la guerre en Ukraine dure depuis deux ans et demi, que le front s’est plus ou moins stabilisé dans la partie orientale du pays, avec une avancée russe qui tient du grignotage, et une offensive ukrainienne dans la région de Koursk. Le pouvoir du président ukrainien s’use dans une guerre d’attrition qui demande toujours plus d’hommes et suscite une résistance passive croissante. Le président Zelenski présente un « plan de la victoire » sur fond de crainte du départ de Joe Biden de la Maison blanche, et de l’ouverture de négociations d’adhésion de son pays à l’Union européenne. Il affirme vouloir que l’Ukraine recouvre ses frontières de 2014 (avec la Crimée et le Donbass), réclame une adhésion à l’OTAN et ainsi sa protection, une aide financière pour reconstruire l’Ukraine, davantage d’armes et de munitions ainsi que de pouvoir utiliser les armes occidentales pour pouvoir frapper la Russie en profondeur. Cela impliquerait beaucoup plus directement les puissances occidentales dans le conflit contre la Russie.
Le président russe réplique que si les Occidentaux donnaient l’autorisation à l’Ukraine de frapper le territoire russe avec des missiles à plus longue portée, il considèrerait que « les pays de l’Otan sont en guerre contre la Russie. Cela changerait la nature même du conflit ». Or la Russie est une puissance nucléaire, ce qui a retenu jusqu’à aujourd’hui les Occidentaux de s’engager plus en avant qu’ils ne l’ont fait.
La doctrine nucléaire russe reposait, jusqu’au mois de septembre 2024 sur une « dissuasion stratégique », une dissuasion par intimidation visant à garantir une sécurité nationale et utilisant l’arme nucléaire si l’existence même de la nation russe est menacée, mais estimant qu’il lui est impossible de savoir si un missile tiré en direction de la Russie est conventionnel ou non... La pénétration de l’armée ukrainienne sur le territoire russe dans la région de Koursk depuis le 6 août 2024, l’échec du lancement du missile intercontinental Sarmat et le nouveau plan proposé par Kiev amènent à une nouvelle définition de la doctrine nucléaire russe formulée par Vladimir Poutine. La Russie estime avoir le droit de frapper un Etat doté qui soutiendrait un Etat qui ne l’est pas. Si l’Ukraine mène une attaque en profondeur sur le territoire russe ou biélorusse, Moscou veut laisser penser qu’elle pourrait frapper la France, le Royaume-Uni ou les Etats-Unis ?
La Turquie joue un jeu trouble – en fait le sien – entre Ukraine, Russie et Azerbaïdjan qu’elle a soutenu dans la guerre menée contre l’Arménie. Les Etats-Unis demandent à la Chine populaire de cesser de fournir de l’aide militaire à la Russie dans la guerre menée en Ukraine. La Russie reçoit un soutien avéré de la Chine et de la Corée du Nord qui lui permet de continuer son effort de guerre. Un rapprochement avec l’Iran – déjà esquissé depuis l’été 2018 – aboutit à des livraisons de drones iraniens… en échange d’une aide pour que l’Iran se rapproche du seuil nucléaire ? C’est ce possible accord que les Occidentaux craignent vraiment.
Or l’Iran déploie une activité régionale intense par proxies interposés : Houthis du Yémen, Hezbollah au Liban, organisation qui vient d’être durement touchée par Israël. Téhéran condamne les bombardements qui ont provoqué la mort de Nasrallah, promet de soutenir encore et toujours le Hezbollah et décrète un deuil national de cinq jours, l’Irak condamne aussi ces bombardements, la Syrie d’Hafez-el Assad les condamne fermement, alors que le pays accueille des dizaines de milliers de réfugiés depuis le Liban. Moscou est sur la même ligne : un « sud global » (avec toutes les réserves que l’ont peut avoir sur ce terme) contre un « Nord collectif » ? Si la communauté chiite libanaise manifeste ostensiblement son chagrin, d’autres libanais se réjouissent de la mort de Nasrallah et espèrent être libérés du joug du Hezbollah.
Le Hamas est une branche palestinienne des Frères musulmans, au pouvoir avec l’AKP du président turc Erdogan, dans les cercles du pouvoir au Qatar qui finance le Hamas. Le mouvement frériste étend ses réseaux d’influence jusqu’en Europe et en France comme le montre l’enquête menée par l’anthropologue et chercheuse au CNRS Florence Bergeaud-Blackler [1]. Un mécano très complexe…
Ursula von der Leyen a pris pour la seconde fois la direction de la Commission européenne qui compte 27 commissaires européens. Elle est issue du PPE qui domine l’Assemblée communautaire grâce à l’alliance passée avec les sociaux-démocrates et les centristes-libéraux. La nouvelle Commission prendra ses fonctions le 1er décembre 2024, les défis à relever sont immenses, le rapport Draghi et la situation géopolitique le montrent. Madame von der Leyen s’entoure de six vice-présidents : l’espagnole Teresa Ribera (en charge de la transition énergétique et de la concurrence), l’estonienne Kaja Kallas, Haute représentante pour les Affaires étrangères, l’italien Raffaelo Fitto (politique de cohésion et réformes), la finlandaise Henna Virkkunen (en charge de la Tech), la Roumaine Roxana Minzatu (citoyens et préparation aux crises) et le Français Stéphane Séjourné en charge de la stratégie industrielle et le marché intérieur. Madame von der Leyen a , en effet, refusé le candidat français, Thierry Breton, qui a œuvré toute la précédente législature à défendre la souveraineté économique des Européens, s’est opposé à la nomination d’une économiste américaine – ancienne salariée d’un GAFAM pour s’occuper de la régulation du numérique dans l’UE - ainsi qu’à la nomination d’un proche de la présidente de la Commission. Le président français a cédé : est-ce le signe de nouveaux rapports de force au bénéfice de la présidente de la Commission ?
Bonus cartographique Diploweb
Ursula von der Leyen réserve un de ses premiers déplacements à l’Ukraine en guerre et annonce un nouveau prêt de 35 milliards d’euros.
Mario Draghi, qui a dirigé la BCE (2011-2019), rend un rapport [2] en septembre 2024 dont la quintessence est que l’Union européenne est face à un défi existentiel. L’Union européenne – et singulièrement la zone euro – décroche des Etats-Unis tout au long de notre siècle, le niveau de vie des Américains et leur capacités à produire des richesses s’accroissent bien plus vite que dans l’UE, qui décroche aussi au niveau technologique faute d’investissements suffisants dans la recherche-développement. La compétitivité est en berne dans l’UE [3]. Ces constats ont déjà été fait par d’autres [4] – comme Joseph Stiglitz – mais ce rapport marque comme un point de non-retour dans un contexte de crise énergétique européenne qui voit refluer sa prospérité et la paix remplacée par la guerre sur son territoire et dans sa périphérie proche ; or paix et prospérité sont les deux moteurs qui ont amené sur la voie de la construction européenne. Ce rapport critique en creux la politique que Berlin mène dans l’UE : une compétitivité prix basée sur la modération salariale depuis plus de 25 ans, une énergie bon marché grâce au gaz russe et des exportations vers la Chine et le marché communautaire. La politique de Berlin a privé les partenaires européens d’un accès au marché allemand alors que dans le même temps ils importaient des produits made in Germany grâce à la pression à la baisse sur les salaires. Sans le dire explicitement, le rapport Draghi critique la « guerre économique » que mène l’Allemagne sur le marché communautaire contre ses partenaires européens. Ce rapport est mal perçu à Berlin…
Sans autonomie stratégique, sans autonomie technologique dans les secteurs d’avenir, dans une situation de dépendance industrielle révélée au grand jour avec la pandémie, Mario Draghi craint une « lente agonie » de l’Union européenne. La proposition d’un endettement communautaire est-il une solution salvatrice ?
Conseil de la rédaction : N’attendez pas d’avoir encaissé une mauvaise note avant de vous reporter à cette page méthode... Votre moyenne annuelle - qui décide de votre passage en classe supérieure - est calculée en prenant en compte toutes vos notes. Y compris celle de votre prochaine colle...
Après les sommets France-Afrique, Pékin accueille en septembre 2024 la neuvième édition du sommet Chine-Afrique (le FOCAC), où une cinquantaine de pays africains se sont empressés de participer. La Chine y promet de continuer d’y financer des infrastructures (exemple construction d’un aéroport à N’Djamena), mais ce qui l’intéresse désormais davantage sont les marchés technologiques, surtout ceux liés à la transition écologique : panneaux photovoltaïques, voitures électriques… même si de nombreux pays africains espèrent réduire leur déficit commercial avec l’empire du Milieu. Celui-ci promet une aide au continent africain d’un peu plus de cinquante milliards de dollars (contre quarante lors du précédent FOCAC de 2021). Xi Jinping déclare que la Chine et l’Afrique ont désormais une « relation stratégique » et constitue « une communauté avec un futur partagé ». Un moyen pour Pékin de fédérer un « Sud global » sous son égide ? Un relai de croissance pour des entreprises chinoises qui font face à un marché domestique en berne et une restriction de l’accès aux marchés occidentaux, les voitures électriques chinoises sont désormais taxées à 100% sur le marché des Etats-Unis.
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Malgré une cyberattaque de vaste ampleur, un rançongiciel, l’université de Paris Saclay a su faire face et organiser la rentrée des professeurs et étudiants.
La Serbie devrait passer commande de douze Rafales à Dassault aviation. Une « bonne nouvelle » alors que la France continue à se désindustrialiser ? La Serbie lance-t-elle ainsi véritablement un signal d’attachement à l’Ouest, et si oui pour combien de temps ? Certains experts restent dubitatifs sur l’affaiblissement des liens géopolitiques entre la Serbie et la Russie. Les assurances quant aux risques de fuite de R&D vers Moscou n’engagent que ceux qui veulent les faire croire.
Une mission de Space X devrait secourir les astronautes coincés dans la station orbitale ISS depuis le mois de juin 2024, mais le retour ne sera pas immédiat.
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Voir les synthèses d’octobre 2023, novembre 2023, décembre 2023, janvier 2024, février 2024, mars 2024, avril 2024, mai 2024, juin 2024, juillet-août 2024
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[1] NDLR : Florence Bergeaud-Blackler (HDR) est anthropologue au CNRS. Elle a notamment publié « Le Frérisme et ses réseaux, l’enquête sur les Frères musulmans » (éd. Odile Jacob, 2023), dont la préface, « Frérisme d’atmosphère », est signée de Gilles Kepel. L’ouvrage a fait débat et lui a valu des menaces. Anne-Clémentine Larroque a présenté ce livre dans la revue Politique étrangère, de l’IFRI.
[2] NDLR : Mario Draghi, « The future of European competitiveness – A competitiveness strategy for Europe », disponible en anglais à l’adresse https://commission.europa.eu/document/download/97e481fd-2dc3-412d-be4c-f152a8232961_en?filename=The%20future%20of%20European%20competitiveness%20_%20A%20competitiveness%20strategy%20for%20Europe.pdf
[3] NDLR : Ce qui explique des balances commerciales extra-communautaires le plus souvent déficitaires, à l’exception de l’Allemagne et d’une poignée de pays.
[4] Cf. Pierre Verluise, « Géopolitique de l’Europe : l’Union européenne élargie a-t-elle les moyens de la puissance ? », 5 cartes, 35 graphiques. Paris, Ellipses, 2005 ; et « Fondamentaux de l’Union européenne. Démographie, économie, géopolitique », préface du recteur Gérard-François Dumont, 10 cartes, 28 graphiques, bibliographie, index. Paris, Ellipses, 2008.
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