Docteure en Géopolitique de l’Université de Reims Champagne-Ardenne. Membre du Conseil scientifique du Diploweb.com. Agrégée d’histoire, Professeure de chaire supérieure au lycée Faidherbe (Lille) où elle enseigne la géopolitique en classes préparatoires économiques et commerciales. Auteure de nombreux ouvrages.
Découvrez la synthèse de l’actualité internationale de janvier 2025 : Résultats des élections dans le monde ; Une page de la France en Afrique se tourne ; Le point sur les conflits ; Un nouvel expansionnisme états-unien ? ; Nouvelles d’Amérique latine ; etc.
Voici la précieuse synthèse d’Axelle Degans qui sera fort utile à tous ceux qui veulent disposer d’un point de l’actualité géopolitique mondiale, voire préparent un concours ou un entretien de recrutement. Pour ne rien manquer, et recevoir nos alertes sur des documents importants, le plus simple est de s’abonner gratuitement à notre Lettre d’information hebdomadaire
Au Liban, les députés ont élu en janvier 2025 Joseph Aoun à la magistrature suprême, poste vacant depuis deux années. Le nouveau président n’est pas un inconnu car il est le commandant en chef de l’armée. Il doit veiller à un équilibre politique et social devenu très délicat dans un Etat failli, déstabilisé par le Hezbollah – un Etat dans l’Etat libanais – qui est intervenu dans la guerre du Soukkot amenant une extension du conflit sur le territoire du pays du Cèdre. Un nouveau Premier ministre est nommé, Nawaf Salam, il présidait jusqu’alors la Cour internationale de justice. Sa nomination est probablement aussi favorisée par le fait qu’il n’était pas en poste au Liban, il est moins impliqué dans la guerre des clans.
En Croatie, le président sortant Zoran Milanovic est réélu en janvier 2025 avec 74% des suffrages exprimés. Ce socialiste est volontiers critique vis-à-vis de Bruxelles dont il dénonce l’ « autocratisme » comme sa « faible « représentativité ». S’il a condamné clairement l’agression russe de l’Ukraine, il est en désaccord le soutien militaire apporté à l’Ukraine par les Occidentaux. Pour mémoire, la Croatie est membre de l’Union européenne depuis le 1er juillet 2013. Quelques pays entrés dans l’UE depuis 2004 (Hongrie, Slovaquie, Croatie… ) témoignent des limites des élargissements de l’UE en matière de respect de l’Etat de droit. Les écarts de la Pologne, de 2015 à 2023 doivent eux aussi interroger. A moins qu’on ne préfère les passer sous le tapis.
En Biélorussie, le président Alexandre Loukachenko est réélu en janvier 2025 pour un septième mandat. Il est à la tête de l’exécutif de son pays depuis 1994. L’Union européenne conteste ces résultats et maintient ses sanctions contre Minsk.
La présence militaire française en Afrique se réduit comme peau de chagrin. La France a mis fin à l’opération Barkhane, conçue sous la présidence de François Hollande, qui avait pour vocation de lutter contre le développement du djihadisme au Sahel. Les militaires français ont quitté le Burkina Faso, le Mali et le Niger après des putschs, les nouveaux maitres préférant la société russe de mercenaires Wagner. A la fin de 2024, au Tchad, pays qui entretient une forte proximité avec Paris depuis longtemps, le nouvel homme fort Mahamat Idriss Déby, fils du président Déby, fait savoir à la France que ses soldats ne sont plus les bienvenus sur son sol. Ainsi prennent fin des accords de coopération militaire qui unissaient Paris aux pays du Sahel, consacrée par le départ des soldats français demandé par le nouvel exécutif sénégalais qui affirme vouloir conserver de bonnes relations avec Paris.
En janvier 2025, le président de la Côte d’Ivoire, qui a longtemps été le principal pilier de la « françafrique » annonce un retrait « coordonné et organisé » des troupes françaises. Les troupes françaises demeureront présentes uniquement au Gabon et à Djibouti. En 2023, il y avait encore 7 000 soldats français sur le sol africain, il devrait en rester environ deux mille…. Les effectifs ont culminé à 60 000 hommes à la fin des années 1960. Les gouvernements africains sont, eux, en quête d’une nouvelle souveraineté. Rendez-vous en 2045 pour en faire le bilan. Par ailleurs, le modèle d’armée française inventé après la fin de la Guerre froide, sur un format expéditionnaire qui vient de prouver ses limites, semble inadapté à une guerre de haute intensité sur le sol européen pratiquée par la Russie. Il y a donc des recadrages à faire, dans un contexte budgétaire incertain, soit au pire moment. Le Kremlin doit bien s’en amuser.
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Un attentat islamiste a endeuillé la ville allemande de Magdebourg en décembre 2024. La fin du mandat de Joe Biden l’est par un double attentat djihadiste à la Nouvelle-Orléans – dont le mode opératoire rappelle celui de Nice (France) en 2016 - et à Las Vegas, preuve que l’hydre djihadiste n’est pas mort.
Au Nigéria, une vingtaine de soldats a été tuée dans un attentat-suicide à la voiture piégée, alors que dix autres avaient été tués peu avant. Il s’inscrit dans une guerre entre Boko Haram et l’Iswap qui en est issu mais s’en est autonomisé pour conquérir des territoires tenus jusque-là par Boko Haram. Ces organisations terroristes prospèrent notamment sur l’enlèvement d’enfants et de jeunes filles ensuite revendus aux plus offrants, et sèment la désolation auprès des communautés de cultivateurs, d’éleveurs, de pécheurs… L’armée nigériane y mène une guerre antiterroriste, plusieurs millions de personnes ont été déplacées en une dizaine d’années, plusieurs dizaines de milliers ont perdu la vie.
En janvier 2025, la guerre en Ukraine ne connait pas de répit. Les troupes ukrainiennes avancent dans la région de Koursk , les troupes russes avancent dans le Donbass. Les affrontement sont violents. Il s’agit de tenter de se positionner au mieux avant d’hypothétiques manœuvres d’un D. Trump qui adore prendre à contre-pied et jouer du rapport de force.
En Syrie, des combats opposent en janvier 2025 des forces armées par la Turquie à des forces kurdes – les YPG – au sein des FDS dont le leader Mazloum Abdi appelle le nouveau pouvoir de Damas pour parvenir à un cessez-le-feu. Ankara accuse les forces kurdes syriennes d’être en lien avec les Kurdes turcs du PKK. Les combats sont très durs dans la région de Manbij et selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) ils auraient causé la mort de plus de trois cents personnes depuis la fin décembre 2024. Les islamistes de HTS (ou HTC) qui ont pris Damas en décembre 2024 ont promis de protéger les minorités, espérant une levée des sanctions internationales qui pèsent sur la Syrie. Les Kurdes craignent une nouvelle phase de violence. Les promesses n’engagent que ceux qui les croient.
Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni en janvier 2025 du fait des violences dans le Kivu, autour de Goma. Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi dénonce la prise de Goma par les forces du M23, financées et armées par le Rwanda dont la présence de soldats sur le sol congolais est avérée. Kigali lance des drones sur son voisin. L’ONU appelle à un retrait des troupes du Rwanda. Le président congolais s’est adressé à la nation annonçant une « riposte vigoureuse », il dénonce aussi l’inaction de la « communauté internationale », et plusieurs ambassades occidentales ont été attaquées par une population en colère. Le sous-sol des provinces orientales de la République démocratique du Congo (Ituri, Kivu) est riche et, depuis plusieurs décennies, attire la convoitise des voisins (Rwanda, Ouganda…) qui utilisent des seigneurs de guerre qui sèment la terreur, massacrent, pillent, violent, brûlent, pour permettre à leur parrain d’exploiter en toute impunité ces richesses. En témoigne la « guerre du coltan ». Kigali veut empêcher l’évacuation de ces minerais via l’Ouganda, expliquant en partie l’attaque sur Goma.
L’impérialisme de Washington n’est pas une nouveauté. Les Etats-Unis ont conquis une partie de leur territoire au détriment de leur voisin mexicain qui a perdu ses provinces septentrionales (Californie, Arizona…) et qu’ils ont séparé de ses provinces méridionales, avec la sécession du Guatemala, leur permettant d’intervenir régulièrement dans la vie des petits pays d’Amérique centrale. Ils ont établi un protectorat sur Cuba ou les Philippines, enlevées à la couronne espagnole.
Avant même son investiture, Donald Trump, « propose » au Canada de devenir le 51ème Etat du Canada, qualifiant son Premier ministre, Justin Trudeau, de « gouverneur du Canada », de récupérer le canal rétrocédé en 1999 au Panama, et d’acquérir le Groenland (proposition déjà faite il y a quelques années). Enfin, il rebaptise le Golfe du Mexique, golfe d’Amérique. Il avance des arguments économiques concernant le Canada et des raisons géostratégiques et géoéconomiques pour le Groenland et le canal panaméen.
Ses déclarations ont déjà fait bouger les lignes. Ont-elles pour but de préparer le Canada à une élévation des droits de douanes, malgré l’accord de libre-échange AEUMC ? Ont-elles pour objectif d’obtenir des conditions exceptionnellement favorables pour le passage des bateaux étatsuniens par le canal ? Permettront-elles à Washington d’obtenir des conditions privilégiées d’accès aux ressources groenlandaises et au positionnement arctique très convoités ?
Aux Etats-Unis, les pompiers peinent à éteindre les gigantesques incendies qui brulent Los Angeles en janvier 2025. Ils ont fait plusieurs dizaines de victimes, détruit des de milliers d’habitations et provoqué le départ de près de 200 000 habitants.
Comment comprendre cette catastrophe ? Plusieurs années pluvieuses ont permis à la végétation de pousser, mais la récente sécheresse la rend particulièrement sensible aux départs de feux. Les vents Santa Ana, chauds et secs, attisent les foyers et portent sur des distances assez longues des brindilles enflammées qui ont multiplié les foyers : Hurst Fire, Eaton Fire et Palisades Fire sont les principaux. Ils compliquent l’intervention des pompiers, déjà gênés par un manque d’eau que ce soit au niveau des bouches à incendies ou des réservoirs. Les images de désolation ont fait le tour de la planète, les pillages aggravent la situation. Cette catastrophe est typique d’un pays riche : relativement peu de pertes humaines, mais un bilan économique lourd.
Cette catastrophe résume plusieurs problématiques. Celles d’une Amérique libérale, peu réglementée pour la construction des logements et où les assurances privées refusent d’assurer une partie des Angelins trop soumise aux risques et les autres s’attendent à de très faibles dédommagements car le nombre de sinistrés est important. Elle est aussi caractéristique des limites de nos capacités d’habiter comme le souligne le géographe Michel Lussault (« Cohabitons ! Pour une nouvelle urbanité terrestre », éd. Seuil 2024), l’urbanisation actuelle violentant les systèmes biophysiques de notre planète.
Au Venezuela, l’investiture de Nicolas Maduro est contestée par l’opposition qui ne reconnait pas la victoire du président sortant lors des élections de l’été 2024, pas plus que ne le fait le Brésil de Lula, la Colombie ou le Chili. L’opposant Edmundo Gonzales est revenu de son exil en Espagne et fait une tournée en Amérique latine pour trouver un soutien international, alors que Caracas en a fait un ennemi public en offrant une forte récompense à quiconque communiquerait des informations pour l’arrêter. Les arrestations arbitraires se multiplient déjà en janvier 2025, prouvant la faiblesse du soutien populaire à celui qui entend commencer son troisième mandat.
En Colombie, des violences ont causé en janvier 2025 la mort d’une centaine de personnes et le déplacements de plusieurs dizaines de milliers de colombiens. Le président Gustavo Petro a dû décréter l’état d’urgence, autorisant la prise de mesures extraordinaires dans le cadre d’une guerre entre gangs pour l’évacuation de la cocaïne vers le Venezuela, autre narco-Etat de la région. La Colombie n’en a pas vraiment fini avec les guérillas, comme celle des FARC qui ont ensanglanté le pays durant des décennies au nom d’un pseudo-combat idéologique, dans la réalité devenu le moyen de rançonner la population locale et de mettre en place un trafic de drogue lucratif. L’accord de paix de 2016 n’a pas été accepté par toutes les factions paramilitaires ni par une partie de la population qui ne leur pardonne pas toutes les souffrances endurées. L’armée est déployée dans le Catatumbo, haut lieu de la production de la coca et de sa transformation en drogue. Accusée de crimes de guerre par le gouvernement, l’Armée de libération nationale (ELN) est sortie des négociations avec l’Etat colombien.
Le 3 octobre 2024, Londres renonce à sa souveraineté sur l’archipel des Chagos, situé dans l’océan Indien, au Sud de l’Union indienne. Les Britanniques y sont présents depuis 1814, cet archipel occupe une position géostratégique intéressante non loin des détroits de Bab el-Mandeb et d’Ormuz à l’Ouest, et de Malacca à l’Est. L’archipel est rétrocédé à l’ile Maurice, mais le Royaume-Uni et les Etats-Unis conservent, pour 99 ans, leur base militaire de Diego Garcia, qui leur a permis d’intervenir en Afghanistan.
Depuis novembre 2024, l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche suscite beaucoup de craintes au sein de l’Union européenne. Ursula von der Leyen, à la tête de la Commission européenne, et Christine Lagarde, à celle de la BCE, recommandent aux Etats membres d’acheter américain. Il serait intéressant de savoir ce qui dans le mandat de Madame Lagarde justifie cette prise de position. Bruxelles avait déjà assuré le président élu, mais pas encore en fonction, des achats futurs de l’Union en gaz de schiste américain. La perspective d’une augmentation des droits de douane inquiète au plus haut point une fédération basée sur le commerce et l’ouverture au commerce mondial. Après les remous suscités en France par la finalisation de l’accord de libre-échange UE-MERCOSUR, Ursula von der Leyen se réjouit de signer un traité de libre-échange avec le Mexique, par ailleurs membre d’une alliance de libre-échange nord-américaine (AEUMC), et de relancer un autre accord de libre-échange avec la Malaisie, que Ursula von der Leyen qualifie d’ « excellente nouvelle ». Autre dossier à suivre : la torsion de bras aux dépens des pays de l’UE membres de l’OTAN pour qu’ils achètent des armements américains afin de faire face à la menace russe, condamnant l’essor pourtant nécessaire d’une industrie européenne de l’armement. Remplir les carnets de commandes du complexe militaro-industriel et tuer dans l’œuf un concurrent en trouvant dans les pays de l’UE des appuis, le jeu est limpide. Les pays de l’UE seront-ils en capacité d’éviter le piège ? Rendez-vous en 2030.
La France aime à se présenter comme une « exception » : culturelle, stratégique, démographique… Sur ce dernier point, en tous cas, la France se « moyennise » en se rapprochant du profil démographique moyen de l’UE en matière de fécondité.
En effet, l’INSEE annonce que la fécondité en France s’est effondrée à 1,62 enfant par femme, un seuil historiquement bas depuis 1945. A l’échelle de la métropole, 629 000 naissances sont enregistrées pour 630 000 décès, autre première depuis 1945 : une dépopulation en métropole. Comment l’un des pays de l’UE [1] longtemps au-dessus du seuil de remplacement des générations a-t-il pu en arriver à cette situation des plus inquiétante pour notre avenir collectif ?
Le professeur Gérard- François Dumont, directeur de la revue Population & avenir, y voit le résultat d’un « grand soir » de la politique démographique décidée en 2014 qui transforme une politique familiale française volontariste en politique sociale. Est alors décidée la fin de l’universalité des allocations familiales, la diminution du quotient familial, ce qui affecte les ménages aisés mais aussi les classes moyennes qui hésitent finalement à avoir « l’enfant de plus » correspondant au nombre d’enfants souhaité. Il existe, en effet, une corrélation réelle entre niveau de fécondité et politique familiale, ces évolutions de la législation familiale créent une incertitude qui n’incite pas à agrandir les familles. La difficulté et le coût de la prise en charge des structures d’accueil de la petite enfance ne facilitent pas la vie des mères qui travaillent. Enfin, le coût du logement peut être aussi dissuasif d’augmenter la taille de la famille.
Il est symptomatique que la France s’intéresse davantage aux retraites qu’à ses enfants, quasi non-sujet.
Le Parlement européen vote une résolution demandant la libération de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal incarcéré pour un délit d’opition présenté en Algérie comme une « atteinte à la sécurité de l’Etat. »
Le Parlement européen a écrit notamment : (…) nous exprimons, avec la plus grande fermeté, notre condamnation sans équivoque de l’arrestation et de la détention arbitraires de M. Boualem Sansal, citoyen français, par les autorités algériennes, et exigeons sa libération immédiate et inconditionnelle. »
Le Parlement européen vote en faveur de cette résolution à hauteur de 533 députés sur 605, certains s’y sont opposés…
Un journaliste du magazine Le Point révèle que la Commission européenne a financé des ONG pour convaincre des eurodéputés de voter en faveur du Pacte Vert ; un « lobbying fantôme » reconnu par le Commissaire au budget qui pose la question de la séparation des pouvoirs et la corruption.
Au Proche-Orient, le plan de Joe Biden a été rendu possible par Donald Trump. Un cessez-le-feu qui devrait permettre la libération de 33 des 98 otages toujours détenus par le Hamas et ses alliés, dont un certain nombre est probablement décédé du fait d’une longue et dure détention. Chaque otage est libéré contre 33 prisonniers palestiniens et même 50 pour une soldate. Si la libération des otages est un but de guerre d’Israël, le ratio laisse envisager la reconstitution, à terme, d’un Hamas fortement fragilisé par l’opération menée par Tsahal. Le tout s’opère dans le champ de ruines qu’est devenue Gaza. Quelles leçons géopolitiques et stratégiques – sinon morales – resteront des suites du 7 octobre 2023 ? Jusqu’à preuve du contraire, le cynisme a marqué des points. Cela ne grandi personne. Les répliques de ce séisme dureront des décennies. Il sera décent de ne pas paraitre surpris.
L’investiture du 47ème président des Etats-Unis s’est déroulée le 20 janvier 2025. Son discours s’inscrit dans le narratif de la nation américaine. Le narratif de la « destinée » puisqu’il estime avoir survécu à deux attentats par la volonté de Dieu pour lui donner une « mission », celle de « sauver » l’Amérique. Le narratif de la « frontière », mythe fondateur de la nation américaine. La frontière terrestre avec le renforcement de frontière avec le Mexique pour lutter contre l’immigration clandestine, mais aussi une proposition d’extension au Nord au Groenland et au Sud au Panama. La frontière de l’espace, comme dans les années 1960, avec un retour à la course à l’espace, pour Mars. La frontière technologique, celle de l’intelligence artificielle.
D. Trump promet un retour à la prospérité, en faisant revenir une activité productive sur le sol des Etats-Unis et en taxant les importations. Autre discours qui remporte les suffrages des Américains qui ont souffert de l’inflation.
Jeff Bezos, connu pour Amazon, est aussi à la tête de la société Blue Origin. Elle vient de réussir en janvier 2025 le lancement de sa fusée géante New Glenn qui concurrence directement SpaceX d’Elon Musk. La fusée a décollé de Cap Kennedy pour un vol inaugural.
SpaceX met en orbite courant janvier 2025 un satellite turc qui appartient au projet d’Erdogan de lancer un réseau turc d’une centaine de satellites de navigation, aux côtés du système américain GPS ou européen Galileo, ce dernier en comptant trente. La Turquie s’est détournée des satellites de fabrication européenne et française, comme du lanceur Ariane.
Il y a 80 ans que le camp d’Auschwitz-Birkenau, en Pologne, était libéré par les soldats de l’Armée rouge qui progressaient vers Berlin. L’horreur des camps de concentration et d’extermination, l’industrialisation de la mort, était en partie révélée sous sa lumière la plus crue et la plus effroyable et, avec elle, celle de la Shoah. Plus d’un million d’êtres humains y a trouvé la mort. Les soldats soviétiques libèrent 7000 survivants.
En 1987, Paul Bocuse initie une prestigieuse compétition gastronomique. Le chef Paul Marcon et son équipe remportent le Bocuse d’or de la neuvième édition. Cette victoire est tout à fait remarquable et contribue à faire rayonner la France dans un de ses champs d’excellence. Félicitations à eux !
Je vous présente mes meilleurs vœux pour 2025. Une année hautement géopolitique.
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[1] Cf. Gérard-François Dumont, « Les trois tenailles des dynamiques de population », Population et Avenir, mai et juin 2024, n° 768, pp. 17-19. Disponible à l’unité sur la plateforme Cairn.
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