Docteure en Géopolitique de l’Université de Reims Champagne-Ardenne. Membre du Conseil scientifique du Diploweb.com. Agrégée d’histoire, Professeure de chaire supérieure au lycée Faidherbe (Lille) où elle enseigne la géopolitique en classes préparatoires économiques et commerciales. Auteure de nombreux ouvrages.
Découvrez la synthèse de l’actualité internationale de mai 2024 : Le sort des urnes ; Quel avenir démographique pour l’Europe ? ; Un décrochage européen ; La violence politique progresse ; La Chine et ses manœuvres ; La Nouvelle-Calédonie tremble ; etc.
Voici la précieuse synthèse d’Axelle Degans qui sera fort utile à tous ceux qui veulent disposer d’un point de l’actualité géopolitique mondiale, voire connaissent les résultats d’admissibilité d’un concours ou passent un entretien de recrutement. Pour ne rien manquer, et recevoir nos alertes sur des documents importants, le plus simple est de s’abonner gratuitement à notre Lettre d’information hebdomadaire ou au compte X anciennement twitter de veille géopolitique @diploweb. Ce compte de veille géopolitique compte de nombreux followers dont de nombreuses pointures du domaine dans de nombreux pays. Vous serez en bonne compagnie. Et c’est plus important que jamais d’être bien entouré.
En Lituanie, le président sortant Gitanas Nauseda est réélu en mai 2024 avec environ les trois-quarts des suffrages exprimés. La Lituanie est, pour mémoire, un pays balte de près de trois millions d’habitants, membre de l’OTAN et de l’Union européenne depuis 2004. Son président s’est engagé aux côtés de Kiev contre l’agression russe. Ce pays est cependant quitté par une partie de ses jeunes et son avenir démographique est des plus morose.
L’ancien président sud-africain, Jacob Zuma, ne pourra pas se présenter aux prochaines élections. Il a été obligé de démissionner en 2018 en raison d’une enquête anti-corruption qui le met en cause, ces mêmes affaires de corruption l’empêchent de se représenter en 2024.
En Inde le parti du Congrès de Rahul Gandhi (petit-fils d’Indira Gandhi et fils de Rajiv Gandhi) et le BJP du Premier ministre Narendra Modi se disputent en mai 2024 les voix des intouchables dans une Inde du XXIème siècle qui a officiellement aboli le système des castes au milieu du XXème siècle… mais où elles persistent toujours. L’Inde, première puissance démographique mondiale, pays émergent, un des leaders des BRIC’s+, « plus grande démocratie du monde », reste un pays de pauvreté de masse où la discrimination positive est une question essentielle, aux côtés de celles concernant la lutte contre la pauvreté et la faim, l’amélioration des conditions sanitaires dans le cadre du réchauffement climatique et de l’urbanisation croissante et bien sûr celles concernant les épineuses relations géopolitiques avec les voisins pakistanais et chinois.
Au Togo, le parti du président Faure Gnassingbé remporte en mai 2024 les élections législatives, ce qui lui permet de se maintenir au pouvoir. Le président dirige le pays depuis 2005, comme avant lui son père l’a fait pendant 38 ans.
Au Tchad, Mahamat Idriss Déby Itno, président par intérim depuis la mort de son père Idriss Déby, a remporté en mai 2024 les élections présidentielles avec 61,03 % des suffrages exprimés.
Le continent européen est entré en « hiver démographique » (Gérard-François Dumont). Les naissances ne sont pas assez nombreuses pour compenser les décès. La population européenne ne progresse pas par son solde naturel, mais par son solde migratoire.
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Un gradient existe, la situation démographique est pire en Europe orientale où le solde migratoire était aussi négatif, même s’il s’est rétabli avec l’afflux de réfugiés ukrainiens (entre 5 et 10 millions d’Ukrainiens ont fui leur pays). L’Europe méditerranéenne souffre elle aussi d’un effondrement de la fécondité : le sort est donc commun mais plus ou moins préoccupant. L’espérance de vie est, en revanche, longue. L’Europe vieillit inexorablement, l’Union compte 449 millions d’habitants fin 2022 mais compterait seulement 419 vers 2100, dans une humanité à près de 10 milliards d’individus. Ces dynamiques ont été identifiée par Pierre Verluise dès 2005… [1]
Les explications sont complexes : comment comprendre que dans l’un des espaces les plus riches de la planète, où un « modèle européen » prend soin des populations ce que prouve l’espérance de vie, le désir d’enfants soit en berne ? La France est désormais aussi concernée par un recul très net de la natalité, depuis que la politique familiale, mise en place après la Seconde Guerre mondiale, s’est muée en politique sociale, pénalisant les foyers des classes moyennes. Si la France enregistrait encore un taux de fécondité de 2,03 enfants par femme (quasiment le seuil de renouvellement des générations) en 2010, il s’est effondré à 1,68. Certes, il est plus élevé qu’en Italie qui, avec un indice de fécondité de 1,25 enfant par femmes en 2021 vit un véritable choc démographique, ou en Allemagne à peine mieux lotie avec 1,58 enfant.
Il est prouvé que les politiques publiques ont une influence positive ou négative sur la natalité. Il est raisonnable de se demander pourquoi nous n’avons pas agi de longue date au niveau européen. Nous savons que le Royaume-Uni d’avant le Brexit et l’Allemagne fédérale ont longtemps contribué à bloquer les propositions françaises. Quand en 2008 le Parlement européen s’est – tardivement – réveillé, la crise financière venue des Etats-Unis a reporté sine die les mesures nécessaires. Bel exemple d’aveuglement collectif.
Les pays européens jouent aujourd’hui la baisse de leur population active, et donc leur capacité à créer des richesses, condition sine qua non pour maintenir un niveau de vie confortable à l’échelle de la planète. Le principal recours utilisé par l’Union européenne est celui de l’immigration, qui permet à l’Allemagne de relever sa natalité, à l’Italie, à l’Espagne ou à la Pologne de faire face aux besoins de main d’œuvre.
Bonus cartographique Diploweb
Le décrochage européen n’est pas seulement démographique. Il est géoéconomique et géopolitique. L’économiste Valérie Mignon souligne que le différentiel de croissance économique entre Europe communautaire et Etats-Unis est croissant dans le temps depuis les années 1980 : l’écart de PIB s’élevait à 8% en 1985 mais 32% en 2022. En 15 années, la croissance de la zone euro progresse de 6 % quand mais celle des Etats-Unis augmente de 82 %... .En cause, les politiques budgétaires différentes, un différentiel de productivité qui s’accroit, une moindre capacité à innover dans une UE vieillissante qui investit insuffisamment dans l’avenir (éducation, recherche-développement) où la population active n’est pas en expansion. En fait chaque crise - crise née des subprimes (2008), crise de la pandémie du coronavirus (2020), crise liée à la relance russe de la guerre en Ukraine (2022) - est l’occasion d’un énième décrochage européen. Aujourd’hui les pays européens paient chèrement la révolution énergétique américaine qui y a considérablement amoindri le coût de l’énergie alors que le marché de l’électricité européen n’y est pas parvenu, pas plus la substitution du gaz russe au profit du gaz de schiste américain sale et très cher.
Le FMI s’inquiète en mai 2024 des piètres performances des économies française et allemande, alors que les croissances américaine et chinoise sont revues à la hausse pour 2024. La compétitivité économique de l’Europe communautaire est en berne, elle est au centre des discussions de la visite d’État du président français en Allemagne. Une communauté de vues s’établit pour accélérer l’Union des marchés de capitaux et faire avancer toujours plus l’Europe fédérale, mais les deux pays se séparent sur les questions de la dette, de l’Europe de la Défense, de la protection des données numériques ou de la transition énergétique concernant la place à accorder au nucléaire dans une économie décarbonée.
Dans un entretien publié en mai 2024 par The Economist, Emmanuel Macron constate que « La géopolitique a pris le relai de la géoéconomie ». Les pays européens et l’Union européenne doivent s’adapter à la guerre en Ukraine comme à celle qui se déroule au Proche-Orient qui a des implications jusqu’en mer Rouge que le trafic maritime emprunte plus difficilement. La République populaire de Chine présente un défi de taille. Alliée de la Russie, porte-étendard d’un Sud qui se veut parfois « global », la Chine sait user des multiples faiblesses des Européens, incapables de s’entendre sur la conduite à tenir face à cet autre « supergrand ». Alors que les Etats-Unis décident de taxer les voitures électriques chinoises à 100%, les industriels allemands, qui ont besoin du marché chinois, plaident pour une attitude plus souple.
La violence politique est parfois d’origine mafieuse, souvent liée au trafic de drogue. Des ministres belges sont menacés, mais aussi la famille royale aux Pays-Bas. Elle est aussi de plus en plus liée à l’effondrement de l’acceptation démocratique de la pluralité politique. En Slovaquie, le Premier ministre Roberto Fico a été victime d’une tentative d’assassinat au couteau par une personne ne partageant pas ses opinions politiques. Un Eurodéputé allemand a été violemment agressé à Dresde, au Royaume Uni, la députée Jo Cox avait été assassinée en 2016.
Cette recrudescence de la violence contre les élus trouve un triste écho au niveau de la population : des minorités agissantes essaient d’imposer par la force leur point de vue, persuadées du bienfondé de leurs positions et de l’efficacité de la force… sur le droit. Des puissances étrangères au régime autoritaire manipulent les réseaux sociaux pour cliver sans cesse davantage les sociétés démocratiques, hystériser les expressions pour empêcher le débat.
La démocratie montre au grand jour sa fragilité, dans son berceau européen.
A l’heure où les yeux du monde sont braqués sur la guerre en Ukraine et celle qui se déroule au Proche-Orient, Pékin augmente sa pression sur Taipeh qui a détecté en mai 23 avions de combat et cinq bâtiments militaires non loin de ses côtes, peu après que l’USS Halsey ait emprunté le détroit de Formose. La République populaire de Chine mène des exercices militaires peu après l’investiture du nouveau président élu à Taïwan au mois de janvier, mais qui n’était pas le candidat de Pékin. L’opération Joint Sword 2024 est un exercice militaire qui simule un blocus de l’ile.
Xi Jinping a été reçu en mai 2024 à Paris. L’Union européenne est un marché convoité par la Chine à l’heure où, le marché étatsunien tend à se fermer : Xi Jinping cherche donc une certaine forme de neutralité européenne dans le bras de fer qui l’oppose aux Etats-Unis. Cette visite a été l’occasion de signer quelques contrats, et d’obtenir la non-taxation du cognac en Chine. La Chine est déjà très présente dans l’UE, par l’achat partiel de certains ports (le Pirée, Rotterdam, Anvers, Le Havre, Fos-sur-Mer, Dunkerque…) dont Hambourg, l’Allemagne cherchant à renforcer sa position au sein de l’Union face à d’autres ports européens. Sans parler des relais d’influence dans le monde politique ou médiatique.
Xi Jinping s’est ensuite rendu en Serbie, Belgrade reconnaissant que Taiwan relève de l’autorité de Pékin. La Chine est devenue un important investisseur en Serbie, candidate à l’entrée dans l’Union européenne. Un futur relai de l’influence de Pékin – et de Moscou - au sein de l’Union ? Quand l’UE se révèle depuis 14 ans incapable de remettre sur le chemin de l’État de droit la Hongrie de V. Orban, l’idée peut paraître un pari à l’aveugle.
Xi Jinping se rend ensuite… en Russie, où l’accueil réservé par Vladimir Poutine a été chaleureux. Un « partenariat sans limites » ?
La crise de mai 2024 en Nouvelle-Calédonie n’a pas été anticipée par Paris, elle est pourtant polymorphe. Elle est politique dans la continuation des accords de Matignon rédigés après la crise de la grotte d’Ouvéa en 1988. La question de la représentativité de la minorité kanake d’origine mélanésienne à côté des Caldoches d’origine européenne et des population arrivées plus récemment de métropole, et de l’environnement régional (Vietnam, Océanie, Chine… ) est posée. La réforme électorale en cours a pour but d’élargir un corps électoral pour l’instant interdit à ceux nés après 1998 dans l’archipel, la Cour européenne des droits de l’Homme a fait pression sur Paris au nom du respect des principes démocratiques. Les trois referendum organisés sur la question de l’avenir de cet archipel ont préféré le giron français plutôt que l’indépendance d’un archipel qui bénéficie d’une large autonomie. La contestation a donc d’abord des ressorts politiques, qui trahissent une difficulté du vivre-ensemble. Les coupeurs de routes ne sont qu’une minorité, parfois très jeune, dont les actes violents sont condamnés par la partie autonomiste historique kanak, le FLNKS. Ils n’en reflètent pas moins la complexité de la situation sur place.
Aux facteurs politiques s’ajoutent en toile de fond une crise économique qui affecte le nickel, qui fait vivre presque le quart de la main d’œuvre de l’archipel : le marché est devenu offreur du fait de la vente du nickel indonésien, le cours s’est effondré rendant son exploitation bien moins rentable. Les mines calédoniennes sont peu compétitives en raison du coût de la main d’œuvre et surtout de l’énergie.
La dimension géopolitique n’est pas à négliger. La Chine est de plus en plus présente dans l’archipel, comme dans toute la région. Des drapeaux azéris ont fleuri sur la barricades, l’Azerbaïdjan ne pardonne pas à la France de préférer l’Arménie qu’elle a agressée au Haut-Karabakh. Bakou est proche de Moscou, la Russie est parvenue à diminuer significativement l’influence française au Sahel, c’est désormais le cas en Nouvelle-Calédonie qui occupe une position géostratégique dans le Pacifique sud.
L’État d’urgence est proclamé pour faire face au chaos.
Les intérêts chinois progressent dans tout l’Indo-Pacifique, ainsi aux Maldives, les projets d’investissement pourraient provoquer une hausse significative de la dette – déjà supérieure à 4 000 milliards de dollars et détenue à près d’un tiers par Pékin - rappelant le cas du Sri Lanka contraint de céder le plus important de ses ports à la Chine pour honorer ses dettes.
Après les vagues de chaleur qui ont frappé les étés précédents l’Asie du Sud, et les incendies hors normes, les inondations dévastent en mai 2024 des régions entières. Ainsi, au Brésil l’État du Rio Grande do Sul, dans la partie la plus méridionale du pays, il a fallu évacuer de plus de 600 000 personnes car les pluies diluviennes ont fait sortir les fleuves de leur lit. Plus de cent personnes sont mortes.
Le Kenya a dû faire face en mai 2024 à de très importantes inondations liées à des pluies exceptionnellement abondantes. Le cyclone Hidaya a contribué à aggraver une situation déjà très difficile depuis le mois de mars 2024. Les intempéries auraient causé la mort de plus de deux cents personnes et le déplacement de plus de deux cent mille kényans. Ces mêmes intempéries ont frappé la Tanzanie causant la mort de plus de cent cinquante personnes. En cause le phénomène El Nino, un réchauffement des eaux dans le Pacifique sud, qui provoque des pluies très abondantes dans certaines régions (qui peuvent provoquer des glissements de terrains) et des sécheresses dans d’autres espaces, comme au Panama ce qui gêne la circulation sur le canal.
L’Indonésie a dû faire face, après de très abondantes pluies, à des inondations et une coulée de lave froide sur l’ile de Sumatra. En Papouasie-Nouvelle-Guinée, de très violentes précipitations ont provoqué un glissement de terrain qui a causé un nombre important de victimes, peut être deux mille.
Le Pakistan ferme ses écoles fin mai 2024 en raison de la vague de chaleur.
La Russie mène en mai 2024 une offensive dans la région ukrainienne de Kharkov. Après avoir « grignoté » quelques territoires, l’avancée des troupes russes semble contenue par l’armée ukrainienne. Nous sommes probablement dans un moment de bascule des grands paramètres stratégiques du conflit relancé par Moscou en février 2022, notamment en matière d’usage des armements occidentaux.
L’opération militaire menée par Israël dans la bande de Gaza continue. Alors que le Hamas et ses alliés n’ont toujours pas rendu tous les otages kidnappés le 7 octobre 2023, une attaque de Tsahal frappe un camp de réfugiés de Rafah où se cachaient possiblement des responsables du Hamas, causant une quarantaine de morts, selon le Hamas, et soulevant une forte indignation internationale. Les civils sont les premières victimes de cette guerre. L’Espagne, la Norvège et l’Irlande reconnaissent l’État palestinien, mais avec quelles frontières ?
Le procureur de la Cour pénale internationale demande des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et des dirigeants du Hamas. Cela signifie-t-il pour autant que la CPI met sur le même plan le chef d’un gouvernement d’une démocratie certes malade et les dirigeants d’une organisation terroriste ?
Bonus. Podcast Diploweb. Proche-Orient : la paix a-t-elle encore un avenir ? E. Danon
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Le président iranien Ebrahim Raïssi est mort en mai 2024 dans un accident d’hélicoptère. La piste de la vétusté de l’appareil est plausible. La mort du « boucher de Téhéran » provoque des scènes de réjouissance sur les réseaux sociaux ainsi que dans une partie de la population iranienne. Ebrahim Raïssi était le procureur qui a mis en œuvre une terrible répression à la fin de la guerre Iran-Irak en 1988. Il est à la tête d’un État où la police des mœurs s’en prend aux femmes jusqu’à assassiner celles dont le voile est mal porté comme la jeune Jina Mahasa Amini, jeune kurde de 22 ans battue à mort en septembre 2022. La mort du président laisse la porte ouverte aux spéculations concernant la succession du guide suprême Ali Khamenei, né en 1939…
La centrale nucléaire de Flamanville obtient l’autorisation pour démarrer son activité. Il s’agit du premier réacteur EPR en France. A suivre.
Copyright Mai 2024-Degans/Diploweb.com
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[1] VERLUISE, Pierre « Géopolitique de l’Europe : l’Union européenne élargie a-t-elle les moyens de la puissance ? » 5 cartes, 35 graphiques. Paris, Ellipses, 2005. Voir aussi VERLUISE, Pierre « Fondamentaux de l’Union européenne. Démographie, économie, géopolitique ». Préface du recteur Gérard-François Dumont. 10 cartes, 28 graphiques, bibliographie, index. Paris, Ellipses, 2008.
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