10/2025

Synthèse de l’actualité internationale d’octobre 2025

Par Axelle DEGANS, le 1er novembre 2025  Imprimer l'article  lecture optimisée  Télécharger l'article au format PDF

Docteure en Géopolitique de l’Université de Reims Champagne-Ardenne. Membre du Conseil scientifique du Diploweb.com. Agrégée d’histoire, Professeure de chaire supérieure au lycée Faidherbe (Lille) où elle enseigne la géopolitique en classes préparatoires économiques et commerciales. Auteure de nombreux ouvrages.

A. Degans vous offre la synthèse de l’actualité internationale d’octobre 2025. Elections ; Le plan Trump pour le Proche-Orient ; Impasses politiques en Equateur et au Pérou ; La révolte de la jeunesse continue ; etc.

Voici la précieuse synthèse d’Axelle Degans qui sera fort utile à tous ceux qui veulent disposer d’un point de l’actualité géopolitique mondiale, voire préparent un concours. Pour ne rien manquer, et recevoir nos alertes sur des documents importants, le plus simple est de s’abonner gratuitement à notre Lettre d’information hebdomadaire.

Le sort des urnes

En Moldavie, les élections législatives d’octobre 2025 ont été remportées par le parti pro-européen de l’actuelle présidente Maia Sandu. Le parti action et solidarité (PAS) obtient la majorité absolue au Parlement. Le bloc pro-russe recueille environ le quart des suffrages exprimés. Le parti de la présidente a défendu son bilan, avec l’obtention de la candidature officielle à l’entrée dans l’Union européenne qui apparait d’autant plus importante que la Moldavie traverse une sévère crise économique. La campagne électorale s’est structurée autour de la Russie (rejet/rapprochement), les uns dénonçant les ingérences russes pesant sur les élections les autres dénonçant le soutien extérieur apporté par Ursula von der Leyen, Antonio Costa ou Emmanuel Macron. Cette République née du démembrement de l’URSS, ancienne Bessarabie dont une partie du territoire occidental est en Roumanie quand une partie du territoire oriental fait sécession au profit de Moscou (la Transnistrie), est particulièrement pauvre avec un PIB par habitant de seulement 7 480 euros, moins du quart de ce dont disposent en moyenne les habitants de l’Union européenne.


L’émission, Planisphère, « Candidate à l’UE, comment caractériser la Moldavie post-élections 2024 ? » Avec C. Durandin, sur RCF - RND [1]


Les Tchèques renouvèlent leur Parlement. La coalition de centre-droit au pouvoir est sévèrement battue. Le parti ANO (« oui ») d’Andrej Babis obtient en octobre 2025 plus de 34% des voix, alors que plus de 69% du corps électoral s’est exprimé. La dégradation de la situation économique n’est pas sans expliquer que la coalition au pouvoir recueille moins du quart des suffrages. Le parti ANO doit former une coalition pour être en capacité d’exercer le pouvoir car il n’a que 80 des 200 députés du Parlement. Andrej Babis a fait campagne pour une baisse des dépenses militaires et de l’aide apportée par Prague à l’Ukraine, précisant : « Nous sommes clairement pro-européens et pro-OTAN ». Le voisin hongrois, Viktor Orban, félicite le parti ANO avec qui il compose, à l’échelle fédérale, le mouvement « Les patriotes ».

Dans la partie septentrionale de Chypre occupée par la Turquie, les élections organisées d’octobre 2025 sont perdues par le président sortant, Ersin Tatar soutenu par Ankara. Tufan Erhürman, le candidat de l’opposition, a fait campagne sur la réunification. Cette île, de peuplement grec, a été colonisée pendant des siècles par l’empire Ottoman, avant de l’être par Londres qui empêche l’Enosis, les Chypriotes grecs souhaitant le rattachement à la Grèce sont réprimés. A l’indépendance, en 1960, le président est grec et le vice-président turc (moins de 20% de la population) mais les violences intercommunautaires sont fortes. A Athènes, la dictature essaie en vain d’organiser le retour de Chypre dans son giron, provoquant l’intervention en 1974 de l’armée turque, la partie nord proclame son indépendance en 1983. En 2004 la République chypriote intègre l’Union européenne alors que la partie nord reste sous le contrôle d’Ankara. Un conflit gelé sur fond de décolonisation ratée et de Guerre froide, Washington n’agissant ni pour l’Enosis, ni contre la partition de l’ile. La découverte de gaz en Méditerranée orientale dans les eaux de Chypre attise une politique agressive turque, face à laquelle Nicosie trouve le soutien d’Athènes.

En Bolivie, les élections présidentielles d’octobre 2025 sont remportées avec plus de 54% des suffrages exprimés par Rodrigo Paz, candidat du centre-droit. Cette élection met fin à vingt années de présidence de gauche.

En Argentine, les élections de mi-mandat d’octobre 2025 confortent, contre tous les pronostics, l’assise politique du président libéral Xavier Milei.

Les élections présidentielles de la Côte d’Ivoire en octobre 2025 donnent un quatrième mandat consécutif à Alassane Ouattara, président sortant âgé de 83 ans. Il est élu triomphalement, notamment grâce à la partie septentrionale du pays, l’opposition est mieux implantée dans l’Ouest et le Sud.

Au Cameroun, le Conseil constitutionnel annonce la victoire de Paul Biya, au pouvoir depuis 1982. Son opposant, Issa Tchiroma Bakary, récuse le résultat annoncé. Les violences qui entourent ce scrutin ont fait plusieurs morts.

Synthèse de l'actualité internationale d'octobre 2025
Dr. Axelle Degans
Degans/Diploweb

Le plan Trump pour le Proche-Orient

Le président américain D. Trump présente en octobre 2025 un plan en vingt points pour la bande de Gaza dans l’objectif d’en faire une « zone déradicalisée, exempte de terrorisme, qui ne représentera plus une menace pour ses voisins », et « reconstruite dans l’intérêt de sa population ». Les opérations militaires doivent s’interrompre en préalable à la libération des otages israéliens contre celle de prisonniers palestiniens. Les membres du Hamas qui déposent les armes et s’engagent à ne plus combattre bénéficieront d’une amnistie. L’aide humanitaire distribuée par les Nations Unies dans la bande de Gaza qui ne sera pas occupée par Israël. Ce plan envisage à terme une solution à deux Etats, une Palestine déradicalisée avec le dépôt des armes par le Hamas et un Conseil de la paix transitoire, sous l’égide du président américain la transformation de Gaza en zone économique spéciale. L’Autorité palestinienne devrait être réformée. Le premier ministre israélien accepte ce que Hubert Védrine qualifie « de fil ténu qu’il faut tirer ». Il est aussi approuvé par des pays musulmans : l’Arabie saoudite, l’Egypte, les Emirats arabes unis, l’Indonésie, la Jordanie , le Pakistan, le Qatar et la Turquie. Washington doit redorer son image auprès des pays musulmans. Cette avancée est bien fragile car les deux principaux protagonistes y ont été contraints. Le Hamas mène une politique d’épuration y compris au sein de ses rangs, multipliant les assassinats pour ne garder que les plus fidèles à la doxa du mouvement frériste avant sa possible transformation en force de police.

Shut down aux Etats-Unis

Les Etats-Unis connaissent en octobre 2025 un nouveau shut down car Républicains et Démocrates ont été incapables de trouver un accord. Il fallait sept voix de plus que celles de Républicains pour que le gouvernement obtiennent le financement attendu, les Démocrates attendaient une extension de l’Obamacare mais n’ont pas été entendu.

Le shut down ne permet le fonctionnement que des services essentiels, plus de 700 00 fonctionnaires se retrouvent au chômage technique (musées, parcs…) .

Impasses politiques en Equateur et au Pérou

En octobre 2025, l’Équateur est en proie à des émeutes parties du monde rural révolté par la disparition des aides publiques pour le carburant, indispensables pour les campagnes dépendantes des transports. Les routes sont coupées, en particulier dans la province d’Imbabura, par des manifestants très en colère. Cette agitation sociale se double de protestations de la communauté indienne dont les conditions de vie sont plus difficiles que pour le reste de la population. La situation sécuritaire s’y est fortement dégradée depuis le début de l’année 2025, les mafias y prospèrent. Le président Daniel Noboa décrète l’état d’urgence pour soixante jours dans dix provinces afin de « garantir le droit à la libre circulation et à la poursuite des activités économiques », les manifestations sont endeuillées et le comité des droits humains de l’ONU s’inquiète de la situation. Le FMI, qui pourtant préconise la fin des subventions publiques des carburants, appelle à la retenue et au dialogue…

Le Parlement péruvien a destitué en octobre 2025 la présidente Dina Boluarte et le président du Parlement José Jeri assume la présidence par intérim, conformément à la Constitution. Dina Boluarte, qui accède au pouvoir après la destitution de Pedro Castillo, a déjà fait l’objet de plusieurs motions de censure. Elle doit sa destitution à son impopularité croissante liée à une possible corruption et surtout un contexte avéré de violence généré par les mafias. Avec six présidents en neuf années, le Pérou incarne l’instabilité politique… L’état d’urgence est déclaré dans la région de Lima pour faire face à la violence.

La révolte de la jeunesse continue

La génération Z (1997-2010) se révolte au Népal et fait chuter en octobre 2025 le gouvernement corrompu. Il reste à voir si cela suffit à assainir la situation politique du pays. La génération Z manifeste son désespoir à Madagascar face aux coupures d’eau et d’électricité, et obtient le départ du Premier ministre. La France exfiltre le président malgache Andry Rajoelina menacé par la révolte populaire à laquelle s’est joint une partie de l’armée. Cette situation n’est pas sans rappeler les conditions dans lesquelles il prend le pouvoir en 2009 après une mutinerie, le CAPSAT (Corps d’armée des personnels et des services administratifs et techniques) renverse le président Marc Ravalomanana, et aujourd’hui Andry Rajoelina. Le colonel Michaël Randrianirina, à la tête du CAPSAT, est investi président de la république malgache, en présence de délégués des Etats-Unis, de la France, de la Russie et de l’Union européenne. Il doit doter son pays d’une nouvelle Constitution.

La génération Z (GenZ 212, pour l’indicatif téléphonique du Maroc) sort dans les rues marocaines pour réclamer de meilleures conditions sanitaires et éducatives, le déclencheur est la mort de plusieurs parturientes après une césarienne. Le régime chérifien est un pays proto-émergent où les inégalités s’accentuent ce qui créent des tensions sociales. Les manifestants protestent contre les dépenses engagées pour construire des stades en vue de la Coupe du monde de 2030, investissements réalisés au détriment des infrastructures de santé ou éducatives (« nous voulons des écoles et des hôpitaux, plutôt que des stades ! »). La corruption est ici, aussi, dénoncée. Un phénomène semblable avait secoué le Brésil qui accueillait aussi de grands happening sportifs (Jeux olympiques et Coupe du monde). La santé du monarque Mohammed VI est chancelante et le prince héritier jeune, le pouvoir est donc moins affermi, mais les manifestants ne remettent pas en cause la royauté, ils demandent la démission du Premier ministre. Les jeunes Marocains, connectés, s’inspirent peut-être des autres mouvements de contestation et se structurent grâce aux réseaux sociaux. Les jeunes Marocains réclament un avenir et plus de justice sociale. Au Maroc aussi, les manifestations sont endeuillées.

Des propositions européennes

Les Européens proposent en octobre 2025 de construire un « mur anti-drones » avec les Ukrainiens, dans un contexte d’incursions de drones dans plusieurs espaces aériens de membres de l’Union européenne. L’Ukraine presque intégrée dans la défense européenne, comme dans l’OTAN déclare Nicole Gnesotto.

L’Union européenne veut étendre son programme Erasmus – qui permet à des étudiants européens d’aller poursuivre une partie de leur cursus dans une formation de l’enseignement supérieur d’un autre pays de l’espace communautaire – à des pays de l’espace méditerranéen non communautaire. Ainsi dix pays devraient bénéficier de bourses Erasmus comme l’Algérie, l’Égypte, Israël, la Jordanie, le Liban, la Libye, le Maroc, les territoires palestiniens, la Syrie et la Tunisie. Ce projet vise à créer une « université méditerranéenne  » et aussi à « connecter les jeunes » selon la Commissaire en charge de la démocratie et de la démographie. Un projet qui peut étonner concernant des pays aussi instables que la Libye ou la Syrie.

Plusieurs pays européens veulent renvoyer en Afghanistan des réfugiés en situation illégale sur leur sol. Cet été 2025, l’Allemagne a renvoyé en charter plus de 80 Afghans en situation irrégulière ayant commis des crimes. En 2024, les Syriens et les Afghans ont été les plus nombreux à déposer des demandes d’asile au sein de l’Union européenne, et l’Allemagne et la France accueillent à deux plus de 240 000 réfugiés afghans. Aujourd’hui vingt pays de l’espace communautaire comme l’Allemagne, l’Autriche ou la Belgique demandent au Commissaire européen aux migrations, Magnus Brunner, d’organiser un retour de réfugiés afghans, accusés d’être liés à des « incidents violents ».

Questions de justice

La Cour pénale internationale (CPI) condamne en octobre 2025 Ali Kosheib pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité lors de la guerre du Darfour menée entre 2003 et 2004 au Soudan. Responsable des sinistres milices Janjawids qui brulaient, violaient et assassinaient les habitants du Darfour. Cette guerre aurait causé, sur presque vingt années, la mort de 300 000 personnes et plus de deux millions de déplacés.

La justice allemande demande en octobre 2025 à l’Italie l’extradition d’un ressortissant ukrainien, caché puis arrêté, suspecté d’acte de sabotage sur le Nord Stream. Une cour italienne d’appel valide cette demande d’extradition.

Les guerres invisibilisées

En République Démocratique du Congo (RDC) la violence continue à se déployer dans la partie orientale du pays, appartenant à la région de l’Afrique des grands lacs. Le Nord du Kivu et l’Ituri sont tyrannisés par les forces démocratiques alliées (ADF), des groupes armés venus de l’Ouganda voisin et ayant prêté allégeance à l’Etat islamique (EI). Un nouveau massacre fait suite au précédent, ils ont assassiné une vingtaine de civils provoquant l’exode d’une partie des villageois. Cette région au sous-sol riche en minerais attire la convoitise d’une multitude de groupes armés et du Rwanda voisin, tous venus piller, tuer et s’enrichir.

Une commission d’enquête révèle en octobre 2025 l’ampleur des crimes commis lors de la guerre civile du Tigré qui a déchiré l’Ethiopie entre 2020 et 2022. Les troupes d’Addis Abeba et leurs supplétifs ont non seulement mené une guerre très dure contre les insurgés du Front populaire de libération du Tigré mais ont multiplié les exactions contre les civils, et en particulier les femmes. Cette commission a interrogé 480 000 femmes. Au Tigré, le viol a été utilisé comme une arme de guerre, dans la majorité des cas des viols collectifs, souvent très barbares, ayant pour finalité d’« empêcher la reproduction des femmes tigréennes ». La commission estime que ces actes relèvent donc de « crimes de génocide ». Cette enquête rejoint les conclusions d’un rapport de 2023 publié par Amnesty international. Pourtant aujourd’hui l’impunité reste de mise : ces crimes de guerre et crimes de génocide n’ont pas été punis. La guerre du Tigré a bien peu été médiatisée, mise dans l’ombre d’autres conflits, choix aussi largement géopolitique.

La tragique guerre au Soudan continue en octobre 2025, dans l’indifférence de la communauté internationale. Le général Al-Bourhane est soutenu par l’Egypte et l’Arabie saoudite, les paramilitaires issus du Darfour le sont par les Emirats arabes unis. Cette guerre est financée par les ressources, et notamment l’or.

Les ressources au cœur de nouvelles tensions

La Chine se sert de ses terres rares dont elle a un quasi-monopole, et qui sont indispensables aux technologies de la transition énergétique pour imposer au monde son extraterritorialité. Pékin annonce que dorénavant les technologies et produits comprenant plus de 0,1% de ses terres rares, élaborés ou non sur son sol, devront obtenir une licence d’exportation. Cette « arsenalisation des interdépendances » s’inscrit dans le cadre de la guerre économique sans merci que se livrent les Etats-Unis et la Chine pour le leadership géopolitique. Elle fait suite à des restrictions d’exportation de germanium. Pékin utilise ses terres rares comme arme géopolitique et suscite l’ire de Washington. L’Union européenne qui mise beaucoup sur l’interdépendance est prise au piège chinois. L’industrie allemande, déjà affaiblie par la flambée de la facture énergétique consécutive du choix de l’arrêt de l’importation du gaz russe, est d’autant plus fortement frappée par cette mesure que certains secteurs sont dépendants à plus de 95% des minerais chinois…L’agence Bloomberg révèle que les autorités chinoises exigent maintenant des entreprises allemandes qu’elles livrent par le menu le détail de leurs chaines d’approvisionnement et autres informations stratégiques. Les entreprises allemandes comprennent dans la douleur que si vous ne vous intéressez pas à la géopolitique, la géopolitique s’intéressera à vous…

Alors que la France réclame depuis plusieurs années d’utiliser l’outil de défense commercial qu’est l’instrument anti-coercition et prône une réindustrialisation, Bruxelles réfléchit en octobre 2025 à prendre des mesures face à une politique chinoise qui met en péril l’activité de plusieurs filières industrielles dans leur globalité.

Après l’entrevue fin octobre 2025, en Corée du Sud, entre Xi Jinping et Donald Trump, le président américain annonce que « L’accord concernant les terres rares est désormais conclu, et c’est valable pour le monde entier ». En échange de l’accès, pour une année, aux terres rares chinoises, Washington baisse ses droits de douanes sur les produits chinois de 20 à 10%... nombre de partenaires des Etats-Unis ne sont pas aussi bien traités…

Evolution de la politique américaine de la guerre contre la drogue

Les Etats-Unis font face à une dramatique recrudescence du trafic de drogues sur le sol. Le Fentanyl, drogue de synthèse fabriquée en partie en Chine et au Mexique, fait des ravages. Il s’ajoute au trafic de cocaïne solidement installé entre l’Amérique latine et l’Amérique du Nord, mais aussi l’Europe. Le président américain choisit de fragiliser le pouvoir vénézuélien en menant des frappes militaires dans les eaux caribéennes sur des bateaux que les services américains identifient comme véhiculant de la cocaïne. Ces actions contre les narcotrafiquants se font en dehors du droit international, Washington s’en émancipant une nouvelle fois. Elles provoquent la colère de Nicolas Maduro dont le régime se finance en partie par le trafic de cocaïne, il en appelle à un sursaut de la population de son pays contre ce qu’il craint, une possible intervention militaire américaine sur son sol. Son opposante politique et prix Nobel de la paix, Maria Corina Machado, estime qu’une démonstration de force peut faire chuter le régime chaviste. Donald Trump choisit la force et le contournement du droit international contre le fléau de la drogue, se faisant il affaiblit une gouvernance mondiale d’abord organisée par les Occidentaux et légitime le recours à la force, certes face à un régime corrompu et mafieux comme celui du Venezuela. Huit bâtiments et quelques 10 000 Marines sont déployés dans cette opération qui a déjà coulé plusieurs bateaux et causé la mort de plusieurs dizaines de personnes. Après l’épisode du canal de Panama, les Etats-Unis se réinvestissent dans l’espace latino-américain.

Ne pas oublier

L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal est toujours dans les geôles algériennes en octobre 2025 bien qu’il soit âgé et malade, et ce depuis le mois de novembre 2024. Le poids des mots…. Il est condamné à cinq années d’emprisonnement pour atteinte à l’intégrité territoriale au motif qu’il a déclaré dans une revue que l’Ouest algérien relevait du Maroc. Sa santé se dégrade, ne l’oublions pas.

La France compte d’autres otages dans le monde comme Cécile Kohler et Jacques Paris en Iran, Théo Clerc et Martin Ryan en Azerbaïdjan, le journaliste Guy-André Kieffer en Côte d’Ivoire

Bonnes nouvelles

Révolution au Japon, Sanae Takaichi accède en octobre 2025 à la tête du Parti Libéral-Démocrate (PLD), elle devient Premier ministre. Il s’agit d’une révolution au pays du soleil levant où jamais aucune femme n’a pu occuper un poste d’une telle importance. Les Japonaises souffrent, en effet, d’un « plafond de verre » qui les empêche d’avoir une carrière à la hauteur de leurs compétences, quel que soit le domaine d’activité.


L’émission [2] Planisphère, Un Japon affaibli dans le désordre du monde ? Avec C. Pajon, sur RCF-ND


Le prix Nobel d’économie 2025 a été décerné conjointement à l’Américano-Israélien Joel Mokyr, au Canadien Peter Howitt ainsi qu’au Français Philippe Aghion pour leurs travaux sur l’influence des nouvelles technologies sur la croissance.

Le prix Nobel de physique est décerné conjointement au britannique John Clarke, à l’américain John Martinis et au Français Michel Devoret pour récompenser leurs recherches en mécanique quantique au sujet de puces pour de futurs ordinateurs quantiques.

Le prix Nobel de la paix est attribué à Maria Corina Machado, opposante politique vénézuélienne à Nicolas Maduro. Déjà récipiendaire des prix Sakharov et Vaclav-Havel, elle fait preuve d’un grand courage politique car elle est contrainte à la clandestinité après la réélection, dans des conditions bien peu démocratiques, à l’été 2024, de Nicolas Maduro.

Les Européens refusent d’être sortis de l’espace , Airbus, Leonardo et Thales fusionnent leurs activités spatiales pour créer un géant européen et rester dans la course à l’espace.


L’émission [3] Planisphère, L’espace, terrain d’affrontements ? Avec G. Penent, sur RCF-ND


Copyright Novembre 2025-Degans/Diploweb.com


Pour ne rien rater de nos nouvelles publications, abonnez-vous à la Lettre du Diploweb !

[1Cette émission a été enregistrée le 4 novembre 2024.

[2Cette émission a été enregistrée le 22/09/2025, diffusée pour la première fois le 21/10/2025.

[3Cette émission a été enregistrée à Toulon dans le cadre des RSMED, avec les moyens de RCF Méditerranée le : 10/10/2025, diffusée le 28/10/2025.

Diploweb est sur Tipeee
Vous aussi soyez acteur du Diploweb ! Soutenez-nous via notre page tipeee.com/Diploweb
Les livres de Diploweb sont sur Amazon
des références disponibles via Amazon sous deux formats, Kindle et papier broché

DIPLOWEB.COM - Premier site géopolitique francophone

SAS Expertise géopolitique - Diploweb, au capital de 3000 euros. Mentions légales.

Directeur des publications, P. Verluise - 1 avenue Lamartine, 94300 Vincennes, France - Présenter le site

© Diploweb (sauf mentions contraires) | ISSN 2111-4307 | Déclaration CNIL N°854004 | Droits de reproduction et de diffusion réservés

| Dernière mise à jour le vendredi 31 octobre 2025 |