11/2025

Synthèse de l’actualité internationale de novembre 2025

Par Axelle DEGANS, le 1er décembre 2025  Imprimer l'article  lecture optimisée  Télécharger l'article au format PDF

Docteure en Géopolitique de l’Université de Reims Champagne-Ardenne. Membre du Conseil scientifique du Diploweb.com. Agrégée d’histoire, Professeure de chaire supérieure au lycée Faidherbe (Lille) où elle enseigne la géopolitique en classes préparatoires économiques et commerciales. Auteure de nombreux ouvrages.

A. Degans vous offre la synthèse de l’actualité internationale de novembre Elections ; Violences ; Ukraine ; Une paix difficile à élaborer ; Préparer les esprits ; La France mène un nouveau type de guerre ; etc.

Voici la précieuse synthèse d’Axelle Degans qui sera fort utile à tous ceux qui veulent disposer d’un point de l’actualité géopolitique mondiale, voire préparent un concours. Nous vous souhaitons un bon Concours blanc ! Pour ne rien manquer, et recevoir nos alertes sur des documents importants, le plus simple est de s’abonner gratuitement à notre Lettre d’information hebdomadaire.

Le sort des urnes

Les élections législatives aux Pays-Bas ont donné en novembre 2025 une courte avance au parti centriste D66 de Rob Jetten avec 16,9% des suffrages exprimés devant le parti de Geert Wilders avec 16,7% des voix. Rob Jetten doit former un accord de coalition. La constitution d’un nouveau gouvernement reste très délicate en raison de l’émiettement du paysage politique néerlandais.

Violence

Au Nigéria des affrontements ont causé la mort en novembre 2025 de plus de deux cents personnes. La région septentrionale du lac Tchad est aux mains du groupe djihadiste de Boko Haram qui y affronte d’autres djihadistes du groupe ISWAP (Etat islamique en Afrique de l’Ouest). Ces deux factions djihadistes se disputent le territoire Nord-Est du Nigéria.

Dans l’État de Kebbi, au Nord-Ouest du Nigéria, vingt-cinq jeunes-filles ont été enlevées dans leur école à Maga. Ce rapt s’inscrit dans une certaine continuité, après celui, il y a quatre ans, d’une centaine d’élèves du Federal Government College de Yauri, et surtout celui de trois cents jeunes filles à Chibok, en 2014 par Boko Haram. Ces enlèvements alimentent une odieuse traite d’êtres humains. Ils témoignent de la persistance de l’utilisation des êtres humains en tant que rente.

Quelques jours après ce kidnapping, 303 élèves et une dizaine d’enseignants, de l’école catholique Sainte Mary, sont enlevés dans le centre du pays. Le contexte est aussi celui des menaces d’interventions du président américain si les violences contre les chrétiens continuent au Nigéria.

La guerre continue au Soudan, le massacre commis dans la ville d’El-Fasher par les Forces de soutien rapide (FSR) du général Hemmetti commence à émouvoir la communauté internationale, ainsi le Conseil de sécurité de l’ONU s’est déclaré « gravement préoccupé ». Pourtant l’envoi de « casques bleus » n’est pas à l’ordre du jour, et pour cause. Hemmetti est soutenu par les Emirats arabes unis (EAU), mais aussi par l’Ethiopie, le Kenya, l’Ouganda et le voisin tchadien. Le chef d’état-major Abdel Fattah Al- Bourhane l’est par la Russie, l’Arabie saoudite, l’Iran la Turquie et l’Egypte. Il n’y a pas davantage de négociation en vue d’une paix…

En République démocratique du Congo, l’effondrement en novembre 2025 d’une mine de cobalt sur le site de Kalando fait 32 victimes dans le sud du pays.

Synthèse de l'actualité internationale de novembre 2025
Dr. Axelle Degans
Degans/Diploweb

Nouveau putsch

La Guinée-Bissau, pays lusophone d’Afrique de l’Ouest vient de connaitre en novembre 2025 un coup d’Etat militaire. Il a interrompu le processus électoral et le président Umaro Sissoco Embalo s’est réfugié au Sénégal. Malgré les apparences, ce putsch sert les intérêts du président sortant et ne permet pas à l’opposition de remporter les élections. Le général Horte N’Tam est le nouvel homme fort du pays. Ce pays pauvre est dévoré par la corruption et le narcotrafic dont il est une plaque tournante. L’UA condamne ce putsch.

Une Ukraine fragilisée

Les nouvelles militaires ne sont pas bonnes en novembre 2025 pour Kiev, mais ce n’est la seule mauvaise nouvelle. Après la mobilisation de la société civile ukrainienne cet été 2025 contre le placement des organismes anti-corruption sous le contrôle du président Zelenski, qui l’ont obligé à abroger cette décision, le Bureau national anticorruption d’Ukraine (NABU) et le Parquet ukrainien anticorruption spécialisé (SAPO) dénoncent un vaste système de corruption autour de la société publique Energoatom, centrale dans le nucléaire ukrainien. Ces révélations se font malgré les pressions politiques subies par ces organismes anti-corruption car elles mettent en cause le premier cercle du président ukrainien. La corruption porte sur des centaines de millions de dollars et concerne des ministres (ministre de la Justice Guerman Galouchtchenko et la ministre de l’Énergie Svitlana Gryntchouk) des hommes d’affaire très proches de la présidence (Timour Mindich, Oleksandr Tsukerman). Un système de corruption installé au cœur de l’Etat qui n’étonne guère les Ukrainiens mais les désespère. Le président Zelenski doit évincer son chef de cabinet, Andriy Yermak et ancien producteur qu’il connait depuis sa carrière de comédien. Or cet homme puissant, quasiment vice-président, a la charge de négocier avec les Etats-Unis et la Russie pour mettre fin à la guerre. Les révélations ne sont pas terminées…

Le chancelier allemand, Friedrich Merz, demande à Volodymyr Zelenski de garder sur son territoire les jeunes ukrainiens en âge de se battre, car l’Allemagne fait face à un afflux inédit de ces jeunes adultes cherchant à échapper à l’enrôlement. Ce même constat existe aussi dans d’autres pays de l’Union européenne.

Ces scandales arrivent à un moment très délicat pour Kiev qui demande une aide au FMI, de nouvelles armes et munitions aux Européens et aux Américains. Le président Zelenski fait le tour des capitales européennes et fait la promesse de contrats mirobolants. Ces scandales affaiblissent également Kiev au moment de pourparlers pour mettre fin à la guerre.

Une paix difficile à élaborer

Les Etats-Unis de Donald Trump sont à la manœuvre pour les plans de paix, une pax americana ? Le plan de paix au Proche-Orient est une trêve laborieusement mise en œuvre. Aux échanges d’otages et de prisonniers succèdent les échanges de dépouilles. Les armes ne se sont pas vraiment tues, Tsahal frappe le Hezbollah au Liban, le Hamas continuent à assassiner dans la bande de Gaza ceux qui ne sont dans la droite ligne édictée par leur leader. La paix reste très largement à construire, y compris au niveau régional.

D’autres propositions, viennent d’être soumises au président ukrainien : la cession à Moscou du terrain occupé par les forces russes, l’Ukraine qui n’adhèrerait pas à l’OTAN et ne possèderait pas d’armes de longue portée, des forces armées limitées à 600 000 hommes, pas de troupes de l’OTAN sur le sol ukrainien. L’Ukraine adhérerait à l’Union européenne, sa souveraineté serait garantie et un traité de non-agression liera l’Ukraine, la Russie et les Européens, la Russie serait réintégrée à l’économie mondiale et dans le G20, l’OTAN ne s’étendrait pas et la Russie n’agresserait pas ses voisins, en échange d’un Donbass démilitarisé, un fonds international pour l’Ukraine serait créé, et l’UE y ajouterait 100 milliards, les 100 milliards de dollars d’actifs russes gelés seraient utilisés par les Etats-Unis au profit de l’Ukraine, Russie et Etats-Unis prolongeraient les accords START-1 de non-prolifération, la centrale nucléaire de Zaporijjia serait mise en service sous la supervision de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA)…. Ce plan inspiré par la Russie a été négocié entre Washington et Moscou, sans Kiev ou les Européens, les propositions le démontrent. Le président ukrainien appelle à « une paix digne » et le refuse. Les Européens travaillent avec Kiev sur ce plan, considéré comme une base de travail, et proposent une version en 19 points plus proche des attentes ukrainiennes. Le président russe refuse tout document signé par le président ukrainien, V. Zelenski dont il dénie la légitimité. Une terrible guerre d’usure… jusque dans les pourparlers pour sa fin.

Préparer les esprits…

En France, le chef d’État-major des Armées (le CEMA) Fabien Mandon annonce en novembre 2025, lors d’une réunion des maires de France, que la population française doit s’apprêter « à perdre ses enfants » dans une guerre sur le front de l’Est du continent et se préparer au passage à une économie de guerre qui implique des effets pour les civils de l’arrière. Un discours qui a minima surprend car la teneur de ces propos est davantage attendue dans la bouche d’un responsable politique (président de la République, Ministre des Armées). Un discours qui suscite aussi l’émotion car la France a déjà perdu nombre de ses enfants en Afghanistan, au Sahel (pour ne citer que les dernières OPEX), et qu’elle a déjà positionné de nombreux soldats en Roumanie ou Estonie par exemple. Il étonne aussi car la France a habituellement une position de puissance d’équilibre, avec laquelle Paris semble prendre ses distances, au moment où Washington fait des propositions pour parvenir à une paix et que Moscou continue à mener une guerre hybride. L’appel lancé par le CEMA suppose de passer d’un patriotisme national à un patriotisme européen.

La France mène un nouveau type de guerre

La France doit faire face à une dégradation sans précédent de sa situation sécuritaire, principalement du fait d’un narcotrafic qui a pris une ampleur inédite qui n’épargne aucun territoire du pays. Déjà en mars 2024, les magistrats marseillais lançaient un cri d’alarme « nous sommes en train de perdre la guerre contre les trafiquants ». Marseille est devenue une « narcoville », Orange inquiet pour les sécurité de ses collaborateurs annoncent fermer temporairement son site marseillais. La drogue provient de l’Amérique andine, d’Afrique du Nord, mais pas seulement. L’assassinat de Mehdi Kessaci provoque une émotion nationale. Il ne faut pas se méprendre, c’est bien une guerre qu’il faut mener, or ces narcotrafiquants sont déjà puissants et disposent de telles sommes qu’il est difficile de s’y opposer, ils dissuadent les jeunes d’occuper des emplois légaux mal payés…

Washington s’intéresse au Moyen-Orient

Le président américain reçoit en novembre 2025 à la Maison Blanche le nouvel homme fort de Damas, Ahmed al-Chaara, qui pour l’occasion a revêtu les codes vestimentaires attendus à Washington. Cette visite vaut adoubement, la Syrie est réintégrée au niveau international. Ce n’était pas évident car Ahmed al-Chaara, de son nom de djihadiste al-Joulani, est passé par Al-Qaida et Daech. Il prend le pouvoir par les armes, renversant Bachar el-Assad, grâce au président Erdogan dont il est l’homme-lige. Depuis cette conquête du pouvoir en décembre 2024, les exactions se multiplient contre les différentes minorités syriennes : alaouite (dont est issue la famille el-Assad), chrétienne, druze. Les Kurdes qui gèrent une partie du territoire syrien s’en méfient. Comment comprendre ce rapprochement ? Il s’agit d’une réalpolitique. La priorité de Washington est de lutter contre l’Etat islamique enraciné dans la partie orientale du pays, Damas va y prêter main forte. Autre priorité, qui rejoint une forte inquiétude dans les pétromonarchies, lutter contre la fabrication du captagon, une drogue qui est devenue un vrai fléau régional. Enfin, Donald Trump espère un rapprochement entre la nouvelle Syrie et Israël, un peu dans l’esprit des accords d’Abraham. Washington lève ses sanctions pour six mois.

Donald Trump reçoit fastueusement le prince héritier saoudien en novembre 2025, Mohammed ben Salman. Cette entrevue est l’occasion de dépasser le contentieux lié à l’assassinat en Turquie de Khashoggi et de réaffirmer l’intérêt de Washington pour la région et le royaume saoudien en particulier. Ce dernier est désormais clairement courtisé par la Chine à qui il vend son pétrole et achète ses technologies : Neom, la ville née dans le désert sera une Huawei city. L’Arabie saoudite est venue à Washington chercher un accord de défense, mais aussi des technologies sensibles car le prince veut préparer son pays à l’après-pétrole, et surtout des financements car l’addition du projet saoudien est bien plus élevée que prévu. Ces deux dirigeants ont tout à gagner à stabiliser Gaza et à œuvrer ensemble à une solution régionale pour les Palestiniens. Le président américain souhaite que l’Arabie saoudite rejoigne les accords d‘Abraham, ce que l’agression terroriste du 7 octobre 2023 du Hamas a empêché, à dessein.

Les frappes menées conjointement cet été 2025 par Washington et Riyad contre le programme nucléaire iranien ont déjà rapproché les deux exécutifs. L’accueil « royal » que réserve le président américain à son hôte montre qu’il entend faire de l’Arabie saoudite un pivot de sa politique au Moyen-Orient, jusqu’à la création d’un Etat palestinien ?

Le plus long shut down de l’histoire des Etats-Unis

Les Etats-Unis viennent de mettre fin à 43 jours de shut down. Les présidences de Clinton, d’Obama ou de Donald Trump n’ont pas échappé à cette paralysie budgétaire. Au mois d’octobre 2025, si le budget voté pour l’année civile est épuisé, l’exécutif doit demander une rallonge budgétaire au Parlement, et peuvent s’en suivre des compromis ou des épreuves de force. Durant les shut down, les frais de fonctionnement de l’Etat doivent être réduits : suspensions de certaines aides, fermeture de lieux publics, suspensions du traitement de fonctionnaires… Le point d’achoppement, comme sous le mandat Obama, concerne le système d’assurance santé, l’ « Obamacare »

Le Japon face à la Chine

Les tensions sont montées d’un cran entre les deux voisins asiatiques en novembre 2025 avec l’arrivée au pouvoir du nouveau Premier ministre nippon Sanae Taikachi et le soutien qu’apporte Tokyo à Taiwan, ile qui a été sous son administration pendant plus de cinquante d’années et seulement à une centaine de kilomètres de l’extrémité sud de l’archipel nippon. Le président Xi Jinping annonce des représailles, demandant aux Chinois d’éviter le Japon. Ce qui touche le secteur touristique nippon, et les entreprises qui lui sont liées : les actions des magasins Don Quijote abandonnent 9,7%. Pékin dispose à l’évidence d’un fort moyen de pression sur Tokyo.

La grande fracture géopolitique et géoéconomique se creuse

Pékin use de ses terres rares, dont elle a un quasi-monopole, comme d’une arme dans la guerre économique qu’elle mène. A plusieurs reprises elle a suspendu ses exportations, à l’exemple de celle de germanium. Ainsi, elle possède près de 60% des terres connues et en raffine près de 90%. La situation de dépendance des pays occidentaux et du Japon est devenue bien plus qu’inconfortable. Le G7 réuni à Toronto annonce vouloir « établir des chaines d’approvisionnement en minéraux critiques transparentes, démocratiques et durables à l’échelle du G7 ». Il s’agit de mesures de sécurité économique pour sécuriser les approvisionnements et de mettre en place une stratégie de de-risking vis-à-vis de la Chine… mais les défis sont immenses. Rio Tinto annonce investir un quart de million de dollars au Québec pour produire du scandium indispensable dans les alliages nécessaires à l’aéronautique et l’aérospatial.

Une COP 30 pour rien ?

La COP 30, pour le développement durable, se tient en novembre 2025 à Belem au Brésil, sous le signe d’une « urgence de l’action », et tourne court. L’Union européenne s’apprête à une COP sans accord en raison de l’absence d’avancée concernant l’utilisation des énergies fossiles qui émettent beaucoup de gaz à effet de serre (GES) qui contribue au réchauffement climatique. Comment l’expliquer ? Le poids des lobbies des pays pétroliers ou gaziers, des grandes entreprises du secteur énergétique. En outre, le Brésil de Lula est devenu un pays pétrolier qui compte, avec la mise en exploitation du gisement Pré-sal au large de Rio : en 2024 la rente pétrolière a rapporté au Brésil près de 45 milliards de dollars. La firme brésilienne Petrobras prospecte au large de … Belem. Le Brésil est prêt à s’imposer comme un géant du pétrole, les écologistes évoquent un « sabotage », d’autant que le Brésil continue à déforester la forêt amazonienne.


Bonus. Vidéo et synthèse rédigée

La puissance américaine est-elle devenue prédatrice ou en péril ?

Lire la synthèse rédigée

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Le Sud dans le viseur de Washington ?

Le président Donald Trump a déjà fait connaitre son mécontentement concernant Prétoria accusée d’« assassiner des fermiers blancs ». Il applique à ce pays des droits de douane de 30%, ce qui affecte fortement l’économie sud-africaine. Washington est absent au sommet du G20 présidé par l’Afrique du Sud, montrant de nouveau que Washington se passe de la gouvernance mondiale quand cela l’arrange. Les autres membres du G20 peuvent-ils démontrer qu’il est possible aussi de se passer de Washington ?

Le quatrième sommet entre UE et Amérique latine et caribéenne se tient en Colombie. Le contexte d’une nouvelle politique étatsunienne très volontariste contre les narcotrafiquants, s’est décliné en sanction contre Gustavo Pedro, le président colombien, accusé d’être un « trafiquant de drogue » par Donald Trump. Résultat, Ursula von der Leyen ne fait pas le déplacement, et son absence entraine celle de nombreux Européens pour ne pas indisposer Washington… alors que l’UE et le Mercosur viennent de s’entendre sur un traité de libre-échange.
À la suite d’une fusillade à Washington où un afghan a tiré sur des gardes nationaux, le président Donald Trump indique vouloir suspendre l’immigration en provenance des pays du Sud.

Ne pas oublier

Le journaliste Christophe Gleizes est toujours aux mains d’Alger.
Dix ans après les attentats islamistes qui ont frappé Paris, les plaies sont toujours ouvertes. N’oublions pas.

Bonnes nouvelles

Les otages français Cécile Kohler et Jacques Paris, emprisonnés par Téhéran depuis mai 2022, recouvrent la liberté après une détention particulièrement éprouvante.
L’écrivain franco-algérien, Boualem Sansal, a enfin été libéré des geôles algériennes.
La Grèce, a dû affronter une crise sa dette souveraine assez terrible, puis a dû passer sous les fourches caudines de la BCE et du FMI pour obtenir un prêt qui lui a notamment été attribué sous l’insistance de la France. En 2025, elle est parvenue à assainir sa situation financière et peut emprunter sur les marchés à des taux inférieurs à ceux accordés… à la France. La France, nouvel « homme malade de l’Europe » découvre qu’Athènes vient de lui rembourser par anticipation 1.1 milliard d’euros, sur le prêt qui lui avait été accordé au moment le plus critique. La France sauvée par la Grèce ? En tout cas , une belle démonstration de « paix économique ».

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| Dernière mise à jour le mercredi 17 décembre 2025 |