A. Degans vous offre la synthèse de l’actualité internationale de l’été 2025. Instabilité en Thaïlande ; UE : actualités ; France et Royaume-Uni, une entente cordiale ; Une Syrie déchirée ; Une France à la peine ; La France décide de reconnaitre la Palestine ; Un monde de « deal » ; etc.
Voici la précieuse synthèse d’Axelle Degans qui sera fort utile à tous ceux qui veulent disposer d’un point de l’actualité géopolitique mondiale, voire préparent un concours. Pour ne rien manquer, et recevoir nos alertes sur des documents importants, le plus simple est de s’abonner gratuitement à notre Lettre d’information hebdomadaire
Bolivie. Le MAS, le mouvement socialiste, au pouvoir depuis l’élection d’Evo Morales à la présidence en 2006, ne sera plus au pouvoir. Evo Morales, accusé de fraude électorale, n’a pas pu se représenter. Aux élections de 2025, le candidat du MAS – Edouardo Del Castillo – ne rassemble que 3% des suffrages exprimés, laissant un duel sans représentant de la gauche entre Tuto Quiroga (un libéral qui a travaillé avec le FMI) et Rodrigo Paz, démocrate-chrétien et fils de l’ancien président Jaime Paz Zamora. La grave crise économique que traverse le pays explique en partie cette nouvelle donne politique.
La Première ministre thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra est destituée durant l’été 2025 après avoir été suspendue par la Cour constitutionnelle de son pays. Cela fait suite aux affrontements frontaliers avec le voisin cambodgien qui ont provoqué la mort de plusieurs dizaines de personnes et le déplacement de plusieurs centaines de milliers de civils. Cette décision est prise après que soit rendu public un échange avec l’ancien Premier ministre cambodgien Hun Sen dans lequel elle remet en cause les troupes de son pays. Cette collusion, au sommet de l’Etat, est prise par certains pour de la trahison. Il sera compliqué de nommer un nouveau Premier ministre appartenant à l’assemblée issue des élections de 2023. Il est envisageable que de nouvelles élections se tiennent.
UE : actualités
Une motion de censure à l’encontre de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen a été déposée durant l’été 2025 par un élu roumain Gheorghe Piperea appartenant à l’extrême-droite de l’échiquier politique. Il lui est reproché le manque de transparence dans le « Pfyzergate », concernant le scandale des vaccins anti-covid commandés par la présidente qui refuse de fournir les emails demandés. La motion de censure a été rejetée par 360 élus du Parlement européen, contre 175 ayant voté pour sur 720 députés. Si les parlementaires de la gauche et du centre ont soutenu la présidente, ils lui reprochent clairement sa gestion très autoritaire, avec peu de consultation, l’élue centriste à la tête du parti Renew Valérie Hayer reproche une Commission « trop centralisée et sclérosée ».
Le président français et le chancelier allemand se sont rendus en Moldavie pour montrer leur soutien à la candidature de cette ancienne république soviétique à l’entrée dans l’Union européenne. Emmanuel Macron la présente comme une « chance historique » pour Chisinau.
Une entente cordiale
Le couple présidentiel français s’est rendu durant l’été 2025 au Royaume-Uni pour une visite d’Etat, il a été reçu avec beaucoup d’égards. Le président français et le Premier ministre britannique sont parvenus à un accord concernant l’immigration clandestine qui se dirige vers le Royaume-Uni via la France. Les autorités françaises pourraient désormais intervenir loin de leurs côtes pour arraisonner les petites embarcations, et pour tout clandestin empêché d’arriver sur les côte anglaises, Londres acceptera un migrant légal, qui n’aurait jamais auparavant tenté d’entrer illégalement. Plus de 2 600 migrants clandestins pourraient être ainsi renvoyés en France.
Les deux seules nations européennes disposant d’une armée réellement opérationnelle, et toutes deux membres de l’OTAN, décident d’un partenariat militaire basé sur une coopération qui maintiendrait l’autonomie au niveau de la dissuasion ainsi qu’une évolution de la Force expéditionnaire conjointe (Combined Joint Expeditionary Force, CJEF [1]) alors qu’Emmanuel Macron appelle les deux nations à « protéger l’ordre mondial ». Les deux pays annoncent vouloir renforcer la CJEF, qui pourrait monter jusqu’à 50 000 hommes, effectif d’un corps d’armée, qui sera dorénavant la Force conjointe franco-britannique, qui pourrait être utilisée comme force de réassurance en Ukraine.
Britanniques et Français vont investir davantage dans Eutelsat, un geste d’autonomie vis-à-vis de l’américain Starlink. La France va investir dans une centrale nucléaire britannique.
Un échange de biens culturels est annoncé, la tapisserie de Bayeux devrait être prêtée au British muséum.
Les violences intercommunautaires continuent durant l’été 2025 en Syrie post el-Assad. La communauté alaouite, et singulièrement les femmes, subissent des violences depuis plusieurs mois. La communauté druze, au Sud du pays, a déjà subi plusieurs attaques, de la part des sunnites, soutenus par le nouveau pouvoir. De nouvelles violences entre Druzes et Bédouins ont fait plusieurs centaines de morts. Damas est incapable d’assurer une paix civile, le pouvoir ne maitrise pas la situation, il est dépassé par sa base djihadiste. Des milices djihadistes composées d’Ouzbeks et de Ouigours participent à ces exactions. Au nom de la défense de la communauté druze, Israël bombarde Damas. La communauté druze israélienne pèse en faveur d’une action pour protéger et défendre leurs coreligionnaires syriens. Israël ne veut pas des troupes armées du pouvoir syrien à ses frontières. La pression de Washington – qui œuvre à un rapprochement entre Damas et Israël – permet de parvenir à un cessez-le-feu et à un retrait des forces gouvernementales de la ville de Souweida, laissant derrière elles 594 morts selon l’observatoire syrien des droits de l’homme.
Alors que la guerre continue durant l’été 2025 dans la bande de Gaza, s’est réuni en Colombie, à Bogota, le « groupe de La Haye » qui s’est constitué en janvier 2025 en réaction à la guerre menée par Tsahal. Il compte une trentaine de membres (Indonésie, Inde, Malaise, Cuba, Nicaragua, Libye, Irak, Oman, Afrique du Sud…) qui se sont accordés pour ne pas vendre à Israël des armes qui pourraient être utilisées à Gaza.
L’Iran joue les médiateurs entre Erevan et Bakou, suite à la guerre qui les a opposés et qui s’est soldée par l’annexion par Bakou du Haut-Karabakh, peuplé à près de 90% d’Arméniens. Il s’agit de ménager, avec l’accord de Washington, un corridor entre l’Azerbaïdjan et l’enclave du Nakhitchevan relevant de Bakou mais de l’autre côté de l’Arménie. Ce corridor de transport du Zanguezour long de 32 kilomètres, une « Voie Trump pour la paix et la prospérité internationale » (TRIPP), est un préalable pour tout accord de paix entre Erevan et Bakou. L’Arménie actuelle ne représente plus que 10% de l’Arménie historique et nous redécouvrons aujourd’hui son positionnement géostratégique.
La France vit au-dessus de ses moyens, dépensant bien plus que ne lui permet sa capacité à créer des richesses. Sa dette publique continue à augmenter pour atteindre, à la fin du premier trimestre 2025, 3 345,8 milliards d’euros soit 114% de son PIB. Elle est donc très loin des critères de Maastricht définis pour participer à la monnaie européenne (une dette publique inférieure à 60% du produit intérieur brut). Le gouvernement de François Bayrou veut trouver, pour le prochain budget, 44 milliards d’euros d’économie, ce qui est bien laborieux.
Ses piètres performances économiques discréditent la France au sein de l’Union européenne, où son influence décroit de façon sensible. L’accord de libre-échange signé avec le MERCOSR suscite d’ailleurs de fortes inquiétudes chez les Français, et la diminution de l’enveloppe de la PAC dans le nouveau budget communautaire mécontentent les agriculteurs français. Il est vrai qu’une partie du monde agricole français en a largement bénéficié durant plusieurs décennies.
La France n’est plus le « gendarme de l’Afrique », elle est évincée du Sahel, où grandissent de façon très sensible l’influence russe et chinoise. La France plie bagage, sans tambours ni trompettes, et quitte la base militaire établie au Sénégal depuis une soixantaine d’années. C’est historique. La présence militaire française se réduit désormais au Détachement de liaison interarmées au Gabon (DLIA-G) et aux Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj). A Djibouti, la France partage le camp Lemonnier, notamment avec les Etats-Unis. Non loin, la République populaire de Chine est sur la base de Doraleh.
Alors que la violence djihadiste croit dans la région, la France doit repenser ses relations avec ses partenaires africains, dans un contexte de disette budgétaire. La reconnaissance par la président Emmanuel Macron d’une « guerre coloniale » au Cameroun va-t-elle dans ce sens ?
Le président français, Emmanuel Macron, annonce vouloir reconnaitre un Etat palestinien. La France est un membre permanent du Conseil, cette annonce a donc une portée, au moins au Moyen-Orient. Elle suscite de nombreuses réactions, Hubert Védrine estime que l’on ne pouvait pas continuer à « ne rien faire ». Cette décision, condamnée par Israël, est acclamée par le Hamas, branche palestinienne des frères musulman et organisation reconnue comme « terroriste » par les Nations unies. Elle pose la question des frontières…
La guerre continue durant l’été 2025 dans la bande de Gaza. Entamée après les attentats terroristes du Hamas du 7 octobre 2023, le Premier ministre israélien veut la mener jusqu’à l’éradication de cette organisation terroriste affiliée aux frères musulmans. La population gazaouie paie un très lourd tribut du fait des opérations militaires mais aussi de la faim qui règne à Gaza. L’ONU vient de déclarer l’état de famine à Gaza. Si le Hamas avait voulu la fin de la guerre, il aurait rendu les derniers otages depuis longtemps : il ne veut pas mettre fin à une situation qui lui permet d’exister. L’exposition médiatiques des otages israéliens le prouve. Le Premier ministre israélien mène une guerre très brutale, et envisage une prise de contrôle de Gaza, éventualité très largement condamnée au niveau international et qui transformerait potentiellement la population gazaouie en réfugiés.
La société civile israélienne manifeste son désir de redonner la priorité absolue à la libération des otages [2] détenus par le Hamas – tant qu’ils sont encore en vie – sur l’éradication du Hamas. Le consentement à la guerre faiblit dans la population israélienne.
Une médiation égyptienne et qatarie propose un cessez-le-feu à Gaza de 60 jours et la restitution des otages israéliens au Hamas qui l’accepte. Le Premier ministre israéliens avait auparavant annoncé qu’il ne cesserait la guerre que si les otages étaient préalablement rendus.
Donald Trump, président des Etats-Unis, réorganise les relations commerciales internationales en passant des accords – des deals – avec chaque pays. Les Etats-Unis renoncent ainsi au multilatéralisme prôné par le GATT depuis 1947 puis l’OMC. Washington veut aussi réduire un déficit commercial abyssal en relevant les droits de douane. Une politique de puissance menée de façon décomplexée, un changement du paradigme mis en place aux lendemains de la Seconde guerre mondiale, celui de la « mondialisation heureuse ».
Régis Genté, Pierre Verluise, Trump-Poutine : quelles relations ? Entretien avec R. Genté
Ainsi, le Vietnam signe un « deal » exemptant de droits de douane de nombreux produits américains mais acceptant 20% de droits de douane pour une grande partie de ses produits exportés vers les Etats-Unis. Les Philippines acceptent des droits de douane de 19%, le Japon de 15%, la Chine de 30% mais des produits américains ne sont taxés qu’à 10% à l’entrée sur le sol chinois, l’Indonésie accepte des droits à 19%.
Le Royaume-Uni obtient des droits de douane à 10%, estimant être ainsi traité comme un partenaire « spécial » des Etats-Unis. La Commission européenne, représentée par Ursula von der Leyen, négocie au nom du principal pôle commercial de la planète. La présidente de la Commission se rend au Royaume-Uni sur un golf de Donald Trump et accepte une taxe unique de 15% sur les exportations européennes, à quelques exceptions près (spiritueux, aéronautique…), d’acheter pour 750 milliards de dollars d’énergie américaine, et d’investir plus de 300 milliards sur le sol américain. Si cet accord donne une visibilité aux entreprises des Européens, moins favorable que ce qui est obtenu par Londres, il est en fait imposé par Washington : c’est une victoire politique et économique de Donald Trump. Le Premier ministre français, François Bayrou, dénonce une « soumission », Philippe Chalmin (économiste et Professeur à l’Université de Dauphine) « une Europe qui se déculotte » car il estime qu’elle avait les moyens de se défendre, faut-il encore en avoir la volonté or elle refuse d’appliquer un train de mesures taxant certains produits américains. Il qualifie cet accord de « mauvais accord », le chancelier allemand craint les répercussions sur l’économie de son pays. Une Europe de la Commission von der Leyen aux antipodes de l’Europe puissance.
La « révolution bolivarienne » portée par Hugo Chavez puis Nicolas Maduro utilise une rhétorique antiyankee assumée. Le désastre du Venezuela a poussé plus d‘un million de personnes à quitter ce pays pour les Etats-Unis. Le président Trump décide d’en renvoyer un nombre important, dans l’espoir d’y renforcer l’opposition politique au président au pouvoir. Les Etats-Unis reprochent au Venezuela de participer activement au trafic de drogue (cocaïne, fentanyl), qui gangrène l’Amérique latine mais aussi les Etats-Unis. C’est à ce titre que le président Trump décide d’envoyer cinq navires de guerre. En retour, le président vénézuélien appelle à la mobilisation de volontaires dans des milices. La recrudescence des tensions dans la région est une réalité.
L’Alaska – ancienne terre russe vendue aux Etats-Unis en 1867 – accueille durant l’été 2025 un sommet entre les présidents américain et russe, c’est une réhabilitation internationale pour ce dernier sous le coup d’un mandat d’arrêt international. Cette réunion s’est tenue le 15 août 2025 sur une base militaire pour envisager une paix en Ukraine après l’agression russe du 24 février 2022, l’ « opération spéciale ». Les deux belligérants s’épuisent dans une guerre très meurtrière, et épuisent leurs soutiens respectifs. L’Ukraine est dans une situation militaire difficile, après l’échec de l’offensive de l’été 2023, un soutien plus tiède de Washington et un consentement ukrainien à la guerre qui faiblit. La Russie continue à grignoter des territoires dans la partie orientale de l’Ukraine, une avance lente et onéreuse sur tous les plans, à la veille du sommet elle opère dans la région de Donetsk la plus importante percée depuis plus d’une année. Un bourbier militaire, une terrible impasse qui est aussi une « guerre transformatrice » (Bruno Tertrais), un conflit sans, pour l’instant, de réel vainqueur militaire.
Ce sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine est historique à plusieurs titres. A Anchorage, les deux anciens « supergrands » de la Guerre froide se sont retrouvés… sans les autres acteurs du conflit. Au menu, le territoire ukrainien…. La géopolitique est l’inscription des rapports de force dans les territoires, ce sommet est bien éminemment géopolitique. Etats-Unis, Russie, Chine développent des politiques impériales, raisonnent en termes de zones d’influence, ce sont les « prédateurs » de di Empoli. Il s’est tenu sans les Ukrainiens – Vladimir Poutine les considèrent probablement comme des vaincus – et sans les Européens que ni Américains ni Russes ne considèrent comme des acteurs géopolitiques de premier plan. Ce sommet envisage les conditions d’un possible cessez-le-feu, la question territoriale (la Russie entend garder l’essentiel de ce qu’elle a gagné militairement) et donc des frontières, celle des sanctions économiques et financières pesant sur Moscou, des garanties pour l’Ukraine et du statut futur d’une Ukraine très affaiblie mais candidate à l’UE.
Une « coalition des volontaires » qui réunit notamment Ursula von der Leyen, Emmanuel Macron, Keir Starmer, Friedrich Merz, Giorgia Meloni, Alexander Stubb affiche un soutien résolu à Kiev.
Donald Trump veut un succès, Vladimir Poutine veut une victoire, Volodymyr Zelenski veut la justice…Le chemin vers une paix reste long, laborieux et douloureux. Il est surtout très coûteux en vies humaines.
Bonus pour les étudiants
Podcast. Comment préparer et réussir un oral - une colle - de Géographie ou Géopolitique ?
Version podcast
1ère partie : la préparation
2e partie : la prestation
La désinformation n’est pas nouvelle, certains se souviennent du faux charnier de Timisoara dans la Roumanie de 1989. En 2022, les soldats français de l’opération Barkhane révèlent la constitution par des mercenaires russes d’un faux charnier à Gossi pour les discréditer et évincer les Français du Mali.
La guerre informationnelle bat son plein. Les putschistes au pouvoir à Bamako accusent le deuxième secrétaire de l’ambassade de France au Mali et membre de la DGSE d’être un « espion », ils l’arrêtent au mépris de la convention de Vienne qui codifie les relations diplomatiques.
En 2024, le très sérieux Wall Street journal publiait un article (dont s’est fait écho Der Spiegel et Libération) révélant que l’attentat qui a saboté le gazoduc Nord Stream le 26 septembre 2022 est d’origine russe. La Russie est alors déjà en guerre en Ukraine, et l’Allemagne est assez timorée dans son soutien à Kiev. Ce gazoduc décidé par le chancelier allemand Gerhard Schröder et le dirigeant russe Vladimir Poutine fournissait à l’économie allemande un gaz bon marché lui donnant un fort avantage compétitif et son tracé dans la Baltique lui permettait d’éviter les territoires polonais et ukrainien, pour le plus grand déplaisir de ces derniers. Cet attentat a donc privé l’Allemagne d’une carte maitresse au niveau économique (expliquant en partie ses nouvelles difficultés) et l’a incité à revoir sa position, aidant de façon soutenue Kiev face à Moscou… mais la désinformation est une arme de la guerre, les Allemands l’ont compris à leurs dépens. Un Ukrainien, soupçonné d’être un des commanditaires de cet attentat vient d’être arrêté. En septembre 2024, la Pologne refuse d’interpeller un suspect ukrainien, car il y est, ainsi qu’en Ukraine, considéré comme un héros pour un acte que la Cour fédérale allemande qualifie d’« atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat ». Il reste à déterminer jusqu’à quel niveau étatique remonte ce « scandale » et quelles seront ses implications géopolitiques. La désinformation est une arme efficace et peu onéreuse.
Le Suriname est le premier pays amazonien à avoir éradiqué le paludisme selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui vient de délivrer un certificat d’élimination du paludisme. Cette réussite est basée sur une ancienne campagne d’utilisation du DDT et une récente politique d’accès universel au diagnostic et au traitement.
Les Européens ont réussi durant l’été 2025 le lancement depuis Kourou de la petite fusée Vega-C qui doit mettre en orbite quatre satellites pour Airbus Defense and Space pour cartographier la surface terrestre avec une meilleure résolution et en trois dimensions. Microcarb, le cinquième satellite, doit cartographier les sources et puits de dioxyde pour le CNES.
Nouveau succès pour le lancement d’Ariane 6 depuis Kourou en Guyane. Le lanceur des Européens a mis en orbite le satellite Metop-SG-A1, un satellite météo de nouvelle génération. Bonne nouvelle, le carnet de commandes d’Ariane est étoffé.
Belles performances sportives pour les nageurs français aux championnats du monde de Singapour. Maxime Grousset remporte le 50 mètres papillon, Léon Marchand remporte le 200 mètres quatre nages en battant le record du monde.
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Docteure en Géopolitique de l’Université de Reims Champagne-Ardenne. Membre du Conseil scientifique du Diploweb.com. Agrégée d’histoire, Professeure de chaire supérieure au lycée Faidherbe (Lille) où elle enseigne la géopolitique en classes préparatoires économiques et commerciales. Auteure de nombreux ouvrages.
[1] NDLR : Il s’agit d’un résultat du Traité de Lancaster House - 2 novembre 2010, signé par la France et le Royaume-Uni - qui illustre une volonté commune de renforcer la coopération entre les deux nations en matière de défense. Notons que les faits donnent raison à Pierre Razoux qui considérait dès le référendum britannique en faveur du Brexit (2016) que pour des raisons stratégiques la France et le Royaume-Uni avaient tout intérêt à garder des relations convenables.
[2] NDLR : Il serait peut-être judicieux d’oser se demander si – de façons différentes – les otages ne sont pas une ressource politique pour les deux camps. Pour le Hamas c’est évidemment un moyen de chantage. Pour le gouvernement israélien, ne pas avoir récupéré tous les otages permet de « justifier » au regard d’une partie des gouvernements et opinions la poursuite des bombardements de Gaza.
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Date de publication / Date of publication : 31 août 2025
Titre de l'article / Article title : Synthèse de l’actualité internationale de juillet et août 2025
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A. Degans vous offre la synthèse de l’actualité internationale de l’été 2025. Instabilité en Thaïlande ; UE : actualités ; France et Royaume-Uni, une entente cordiale ; Une Syrie déchirée ; Une France à la peine ; La France décide de reconnaitre la Palestine ; Un monde de « deal » ; etc.
Voici la précieuse synthèse d’Axelle Degans qui sera fort utile à tous ceux qui veulent disposer d’un point de l’actualité géopolitique mondiale, voire préparent un concours. Pour ne rien manquer, et recevoir nos alertes sur des documents importants, le plus simple est de s’abonner gratuitement à notre Lettre d’information hebdomadaire
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