10/2022

Synthèse de l’actualité internationale d’octobre 2022

Par Axelle DEGANS, le 1er novembre 2022  Imprimer l'article  lecture optimisée  Télécharger l'article au format PDF

Docteure en Géopolitique de l’Université de Reims Champagne-Ardenne. Membre du Conseil scientifique du Diploweb.com. Agrégée d’histoire, Professeure de chaire supérieure au lycée Faidherbe (Lille) où elle enseigne la géopolitique en classes préparatoires économiques et commerciales. Auteure de nombreux ouvrages.

Qu’avez-vous retenu de l’actualité internationale d’octobre 2022 ? Voici la précieuse synthèse d’Axelle Degans qui sera fort utile à tous ceux qui veulent disposer d’un point de l’actualité géopolitique mondiale, suivent la spécialité #HGGSP voire préparent un concours ou un entretien de recrutement. Pour ne rien manquer, et recevoir nos alertes sur des documents importants, le plus simple est de s’abonner gratuitement à notre Lettre d’information hebdomadaire ou au compte twitter de veille géopolitique @diploweb. Ce compte de veille géopolitique dépasse le seuil de 19750 followers dont de nombreuses pointures du domaine dans de nombreux pays. Vous serez en bonne compagnie.

Le sort des urnes

DES élections se sont tenues en octobre 2022 en Bosnie-Herzégovine, un pays phagocyté par la corruption, l’inflation et au bord de l’éclatement du fait des forces centrifuges serbes et croates. Le pays est dirigé par une troïka qui forme une présidence représentative des trois composantes ethniques du pays. Le président serbe, Milorad Dodik a été reconduit dans ses fonctions, Sefik Dzaferovic (musulman) , et Zeljko Komsic (Croate) composent la nouvelle présidence de Bosnie-Herzégovine. Beaucoup espèrent qu’une intégration dans l’Union européenne pourrait résoudre leurs problèmes. Alors que depuis 2010 l’UE est incapable de ramener la Hongrie d’Orban dans le chemin de l’État de droit, cet espoir peut laisser dubitatif. Pour l’heure, la Bosnie-Herzégovine conserve le statut de candidat potentiel.

En Irak, le Parlement a nommé en octobre 2022 à la présidence de la République Abdel Latif Rachid, appartenant à la communauté kurde. Ce mandat de quatre années est surtout honorifique.

Au Brésil, quelques 156 millions d’électeurs sont appelés aux urnes pour désigner le nouveau président de la République. Fin octobre 2022, le second tour oppose deux anciens présidents : Lula et Jair Bolsonaro. L’ancien président Lula est sorti il y a peu de prison où il purgeait une peine pour corruption. Le président sortant, Bolsonaro, doit faire oublier sa gestion calamiteuse de la crise sanitaire et ses positions très conservatrices qui heurtent nombre de ses compatriotes. Lula remporte, à 77 ans, les élections avec une très courte avance. Il entame donc un troisième mandat à la tête de l’exécutif de son pays. L’abstention (plus de 20%, alors que le vote est obligatoire) est forte, ce qui montre la désillusion des Brésiliens, en particulier la frange la plus pauvre qui pense avoir été flouée par les années Lula.

Synthèse de l'actualité internationale d'octobre 2022
Dr. Axelle Degans
Degans/Diploweb

La Première ministre britannique Liz Truss démissionne en octobre 2022 après seulement 44 jours dans sa fonction. C’est le Premier ministre qui a occupé son mandant le moins de temps dans l’histoire contemporaine britannique. Cette démission intervient après la présentation du budget qui actait les promesses faites de diminuer significativement les impôts. Les marchés financiers ont réagi, face à un budget dont le financement apparaissait peu probant, en dégradant les conditions de l’accès de la couronne britannique aux marchés financiers, alors que la livre sterling plongeait. Les démissions du ministre des Finances puis celle du ministre de l’Intérieur ont fini de ruiner la crédibilité d’un gouvernement déjà de plus en plus impopulaire. L’échec est cuisant pour celle qui se présentait comme la nouvelle « Dame de fer », image de Margareth Thatcher. La dette britannique devenait plus risquée que celle de l’Italie alors que le Royaume est bien moins endetté que ne l’est Rome : les marchés financiers ont balayé Liz Truss. Les conservateurs au pouvoir veulent éviter l’organisation d’élections qui risqueraient de leur être défavorables. Alors que certains analysent le « suicide » du parti conservateur, celui-ci choisi en son sein un remplaçant à Liz Truss en la personne de Rishi Sunak qui a déjà été Ministre des Finances.

En Italie, la coalition victorieuse des dernières élections législatives compose en octobre 2022 un gouvernement autour de Giorgia Meloni. Cette quadragénaire est la première femme à occuper la tête de l’exécutif en Italie. Elle nomme son allié Matteo Salvini à la tête du ministère des Infrastructures et vice-président, titre qu’il partage avec Antonio Tajani, ex-président du Parlement européen, aussi ministre des Affaires étrangères. Un proche de Mario Draghi Premier ministre sortant, Giancario Giorgetti devient ministre de l’Économie. Ce gouvernement rassure donc les marchés financiers, Bruxelles et l’OTAN.

La création de la Communauté politique européenne

Le 6 octobre 2022, 44 États liés au sous-continent européen se réunissent à Prague dans le cadre du premier sommet de la Communauté politique européenne (CPE). Cette idée est formulée par Emmanuel Macron le 9 mai 2022 à l’occasion de la journée de l’Europe alors que la France exerçait la présidence tournante du Conseil (des ministres ) de l’Union européenne. Elle survient dans le contexte de l’agression russe contre l’Ukraine, plus de 30 ans après la proposition par F. Mitterrand d’une Grande Europe qui aurait été une sorte de confédération européenne.

Néanmoins, il existe une différence majeure entre ces deux idées : la Russie et la Biélorussie, pourtant États géographiquement européens, ne sont pas conviées au premier sommet de la CPE. En effet, la Communauté politique européenne telle que formulée par E. Macron prend forme alors que Moscou a relancé son agression contre l’Ukraine, huit ans après l’annexion de la Crimée, qui avait déjà conduit à une détérioration des relations russo-occidentales.

Des inquiétudes sur la croissance européenne

L’Union européenne a face à elle des perspectives de croissance économique des plus moroses. Les économies des différents pays sont minées par l’inflation dont le retour est en partie liée à la guerre qui se déroule à l’initiative de la Russie sur le sol ukrainien. Le choix de Bruxelles de se passer du gaz russe au profit d’un approvisionnent en provenance d’Amérique du Nord, du Golfe, de la mer Caspienne en plus grande proportion alimente l’inflation. La dernière réunion des membres de l‘OPEP+ à Vienne a déçu les espoirs d’une augmentation de la production de pétrole dont le cours aurait baissé de façon significative. Ce choc énergétique majeur n’a pas pour seule conséquence une diversification des zones d’approvisionnement mais aussi la promotion d’une politique de sobriété énergétique. Celle-ci s’inscrit aussi dans le choix de la transition énergétique au profit d’une économie décarbonée. La France a annoncé vouloir diminuer de 10% sa consommation énergétique par rapport à celle de 2019.

Les aspects positifs de cette initiative sont clairs : diminuer la facture énergétique au moment où l’énergie est chère, gagner en souveraineté énergétique et accélérer la transition énergétique. Néanmoins, diminuer de 10% la consommation énergétique risque d’entrainer une contraction de l’activité car la chasse au gaspillage ne suffira pas à atteindre cet objectif. Les entreprises grandes consommatrices d’énergie réduiront peut-être leur activité, c’est déjà ce qu’annonce le verrier Arc international (Pas de Calais) ou Aluminium Dunkerque (Nord). Une autre évidence commence à s’imposer, la politique de sobriété énergétique risque de se traduire par une contraction du PIB qui ne sera pas indolore.


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. Jean-Robert Raviot, C’était quoi l’URSS ?

. Kevin Limonier, Pourquoi les données numériques sont-elles géopolitiques ?

. Pierre Verluise, Quels sont les fondamentaux de la puissance ?


L’Union européenne change de braquet ?

La crise énergétique pousse les Européens à réfléchir à de nouveaux projets. La France s’est opposée au projet MidCat qui devait approvisionner en gaz l’Allemagne depuis l’Europe méditerranéenne en traversant les Pyrénées et le territoire hexagonal. Les pays ibériques et la France proposent en octobre 2022 un nouveau projet de « corridor d’énergie verte » au profit de l’hydrogène vert. Une nouvelle réflexion sur la situation énergétique des Européens est à l’ordre du jour.

Lors du sommet européen d’octobre 2022, le président français a regretté que l’Union ait fortement incité ses membres à vendre leurs infrastructures au plus offrant pour donner la priorité au désendettement. On se souvient de la Grèce qui a été obligée de céder à la République populaire de Chine une partie du Pirée, le port athénien. Certains commencent à mesurer l’aveuglement idéologique de la Commission européenne, faisant fi des intérêts stratégiques et de toute vision géopolitique. La Chine détient maintenant une partie significative des infrastructures européenne de transport… Il est tard pour se réveiller. Les Européens ont été les artisans de l’installation d’une dépendance envers Pékin dont on comprend aujourd’hui qu’elle n’a pas que des implications économiques et financières ; elles sont surtout géopolitiques et stratégiques.

L’heure est à la prise de conscience, elle est douloureuse. La réciprocité qui n’a jamais été exigée a fait de l’UE un « supermarché ouvert », une Union ouverte à tous. Les Européens ont tout intérêt à diversifier leurs partenaires commerciaux et à envisager davantage de mesures de protection de leur marché intérieur.

Les Français, mais aussi toute une série d’entrepreneurs – dans la filière automobile, mais pas seulement – appellent à la mise en place de stratégies protectionnistes pour protéger un tissu industriel européen malmené et dont les fragilités ont été mises à nu lors de la crise sanitaire du COVID-19. Certains proposent la mise en œuvre d’une « préférence européenne », à l’image d’un « American buy act ».

La protection des entreprises européennes n’est pas encore à l’ordre du jour comme le montre la cession – avec l’accord de la chancellerie - d’une partie du port de Hambourg.

La fin d’une histoire ?

Les tensions augmentent entre Paris et Berlin. Qu’il est loin le temps du traité de l’Élysée (janvier 1963) ou de celui d’Aix-la-Chapelle (2019). Les sujets de fâcherie se multiplient. Hier, Olaf Scholz, alors seulement ministre des Finances avait suggéré que la France cède son poste de membre permanent au Conseil de sécurité, et le droit de veto afférent, à l’Union européenne. Paris et Berlin avaient des positions éloignées concernant le sauvetage de la Grèce surendettée….

Aujourd’hui, les sujets de discorde ne manquent pas. Berlin bloque un plan européen concernant le gaz, alors que l’Union a décidé de se passer du gaz russe. Berlin annonce vouloir devenir la première puissance militaire européenne de l’OTAN - c’est actuellement le positionnement français, mais en moins atlantiste – ce qui n’augure rien de bon pour l’Europe de la défense. Berlin annonce débloquer une très importante enveloppe pour moderniser son armée, elle achète des F35 américains et prend la tête – avec 14 pays de l’OTAN - d’un projet de bouclier anti-missiles et s’intéresse clairement à un produit israélo-américain…. Les mésententes franco-allemandes sur le SCAF- l’avion européen du futur – ralentissent la concrétisation du projet. Nous sommes très loin de la préférence communautaire. Le refus français sur le dossier du transport du gaz méditerranéen – le projet Midcat - vers l’Allemagne a échaudé Berlin.

Le plan d’aide crée un ressentiment des autres pays européens vis-à-vis de 200 milliards d’euros pour aider les ménages et les entreprises allemandes. Un plan d’aide décidé sans en parler avec les partenaires européens. Cette attitude rappelle celle de Berlin qui, cet été 2022, a cherché à acheter du gaz pour ses besoins domestiques sans en référer aux partenaires européens. L’Allemagne défend d’abord ses intérêts domestiques, mais coïncident-ils encore et toujours avec ceux de l’Union européenne ? Bien sûr, la question vaut pour tous les pays membres.

Un déjeuner entre le président français et le chancelier allemand est présenté comme « constructif » alors même que Berlin préconise d’interdire les ventes d’armes à d’autres pays que les membres et les alliés de l’OTAN, ce qui est considéré à Paris comme une atteinte à la souveraineté des États, et une mesure qui vise surtout la France, grand marchand d’armes.

La représentation de l’Europe communautaire est-elle la même à Paris et à Berlin ? L’Allemagne défend les élargissements à l’Est – jusque 36 membres – et une Europe plus fédérale sans vote à l’unanimité – y compris pour les élargissements – ce qui la rapproche de ses voisins d’Europe de l’Est mais l’éloigne de la France. Les futurs élargissements donneront une place encore plus centrale à une Allemagne – la France devenant plus périphérique.


Bonus vidéo. J-R Raviot. C’était quoi l’URSS ? C’était quoi l’Homo Sovieticus ?


Le temps du choc énergétique

La relance de la guerre en Ukraine amène les Occidentaux à prendre des sanctions économiques contre l’agresseur russe, un leader mondial du gaz. En retour, les prix du gaz augmentent. Celui du pétrole augmente également du fait de la décision des producteurs de l’OPEP+ de diminuer leur production.

L’Allemagne annonce en octobre 2022 un report de l’arrêt total de ses centrales nucléaires, la France la construction de six centrales EPR. La Suède, elle aussi, s’apprête à construire de nouveaux réacteurs. Partout on assiste à la relance des centrales thermiques, notamment à charbon. La Pologne annonce confier la construction de sa première centrale nucléaire à l’américain Westinghouse.

Le choc énergétique fait aussi comprendre que la transition énergétique vers une économie décarbonée nécessite de produire davantage d’électricité dont la demande augmente de façon structurelle (les voitures électriques sont plus nombreuses comme toutes les formes de « mobilité douce » qui consomment de l’électricité).

La Chine de Xi Jinping

En octobre 2022, s’est tenu le XXème congrès du parti communiste chinois (PCC). Le secrétaire général a qualifié son deuxième mandat de « extrêmement extraordinaire », parvenant à dresser un tableau positif de sa « stratégie zéro COVID » pourtant décriée. Il confirme sa stratégie de transformer son pays en puissance « socialiste moderne » pour le centenaire de la prise du pouvoir par Mao en 1949. Son discours insiste beaucoup sur la sécurité et la souveraineté nationales. Il a surtout réaffirmé la certitude du retour de Taïwan dans le giron de la Chine populaire, seule inconnue la manière : de façon pacifique ou en ayant recours à la force, ce que le pouvoir envisage publiquement. Il affirme ainsi « La réunification de la patrie doit être réalisée et sera réalisée (…) la résolution de la question de Taïwan est l’affaire du peuple chinois lui-même et doit être résolue par le peuple chinois seul ». La mise en garde est claire pour Taipeh et Washington. Le congrès a reconduit pour cinq années dans ses fonctions Xi Jinping dont il a consacré la toute-puissance. Le renouvellement du Politburo s’est fait au profit de Xi, l’opposition sera donc encore moins envisageable, alors même que le confinement de Shanghai a été désastreux. Certains analystes estiment que c’est le signe que Xi Jinping envisage un quatrième mandat dans cinq ans. Ce XXème congrès est habité par un autre XXème congrès, celui lors duquel Khrouchtchev a lancé la déstalinisation : il est son opposé. Le « prince rouge » veut conjurer le désastre de l’effondrement de l’URSS comme celui de révoltes populaires de type « révoltes arabes » et endiguer ce qu’il considère comme un poison occidental : libéralisme et individualisme.

L’ancien leader chinois Hu Jintao a été sorti lors de la cérémonie de fin du Congrès du PCC. Le commentaire officiel – des soucis de santé – sont en contradiction avec des images que tout le monde a pu voir. Un signal politique fort ?

La Chine cherche à employer des pilotes occidentaux pour mieux comprendre les stratégies aériennes des Européens. Pékin a demandé à d’anciens pilotes britanniques de former les siens, une demande dans le même sens a été formulée auprès de pilotes français. Alors que l’Australie a constaté la même pratique en direction de ses pilotes, les Occidentaux réfléchissent à la rendre juridiquement condamnable.

Le front en Ukraine

Vladimir Poutine a célébré en octobre 2022 l’annexion russe des territoires ukrainiens de Zaporijia, de Kherson, de Lougansk et du Donetsk. La situation militaire russe s’est dégradée car les troupes ukrainiennes avancent vers l’un de ces territoires annexés : Kherson. Les régions russes frontalières, comme Belgorod, craignent désormais les bombardements.

Après l’attaque du pont de Crimée, la Russie a mené une politique de représailles en intensifiant les bombardements, notamment sur Kiev. En Russie, des hommes essaient de fuir l’enrôlement pour éviter de combattre, certains le font à l’intérieur de la Russie, d’autres se réfugient chez les voisins, ainsi les Tatars cherchent à gagner la Turquie.
Il est possible que les Russes misent sur la stratégie du « général Hiver » qui leur a permis de battre la grande armée de Napoléon 1er puis l’armée du IIIème Reich.

Aux États-Unis des voix de plus en plus nombreuses chez les Républicains mais aussi côté démocrate appellent à dépenser moins pour la guerre en Ukraine et à œuvrer à un processus de paix.

Toujours la violence

Au Tchad, dix-huit mois après la mort d’Idriss Déby, son fils qui lui a succédé annonce qu’il restera au pouvoir d’ici l’organisation de prochaines élections…. Dans deux années. Cela provoque, dans la capitale N’Djamena, des émeutes qui ont fait une cinquantaine de morts et plusieurs centaines de blessés. Ces affrontements et leur répression inquiètent dans un Sahel déjà fortement fragilisé par la montée en puissance des groupes djihadistes, des deux coups d’État au Mali et du récent coup d’État au Burkina Faso.
Au Niger, des djihadistes ont de nouveau assassiné des civils. Les djihadistes des Shebab ont revendiqué les attentats qui ont causé la mort d’une centaine de personnes dans la capitale somalienne courant octobre 2022. Au Burkina Faso, peu après le coup d’État du capitaine Traoré, une dizaine de membres de force de sécurité ont été assassiné, probablement par des djihadistes.
En Iran, la contestation enfle en octobre 2022 après la mort de la jeune Mahsa Amini. Le régime des mollah choisit la voie de la répression.


Bonus : Conférences géopolitiques #16 : la synthèse du Diploweb.

Pour nourrir vos copies avec des références de qualité.


La Corée du Nord a de nouveau procédé en octobre 2022 à des tirs de missile balistique. Pyongyang démontre ainsi, une nouvelle fois, son pouvoir de nuisance, mais pas seulement. Il s’agit aussi de tester la réactivité du Japon, de la Corée du Sud… et des États-Unis. Une donnée scrutée de près à Pékin. La réaction commune a été quasiment immédiate.

Bakou continue en octobre 2022 son offensive en Arménie en faisant la conquête de territoires le long de la frontière avec la Turquie. Cette guerre est menée sans susciter la même émotion que celle qui existe en Ukraine. Comment comprendre ce « deux poids deux mesures » de la part de Bruxelles ? Les appels au secours des Arméniens ne trouvent pas le même écho dans les médias occidentaux que les communications du président ukrainien. Une indifférence coupable ?

Bonnes nouvelles

La France va pouvoir mettre en exploitation, dans l’Allier, la plus grande mine de lithium d’Europe. Un moyen de gagner un peu en souveraineté et de fournir des emplois.

Les Français sont honorés en octobre 2022 par deux prix Nobel. Un prix de littérature décernée à Annie Ernaux et un prix Nobel de Physique collectif attribué à l’américain John Clauser, l’Autrichien Anton Zeilinger et le Français Alain Aspect pour leurs découvertes en intrication quantique. L’école française de physique peut s’enorgueillir d’être régulièrement distinguée, preuve de son excellence.

En Éthiopie, des pourparlers de paix ont commencé entre Addis Abbeba et les Tigréens de la région septentrionale du pays.

Copyright novembre 2022-Degans/Diploweb.com


Plus pour réussir

Extraits du catalogue des livres géopolitiques publiés par Diploweb pour la réussite aux concours.

. Axelle Degans, "La synthèse de l’actualité internationale 2020. Réussite aux concours 2021 !", éd. Diploweb via Amazon

. Florent Parmentier, Pierre Verluise (sous la dir.), "Géopolitique de l’Europe trois décennies après l’ouverture du Rideau de fer", éd. Diploweb via Amazon

. Axelle Degans, "La synthèse de l’actualité internationale 2019. Réussite aux concours 2020 !", éd. Diploweb via Amazon

. Patrice Gourdin, "Manuel de géopolitique, éd. Diploweb via Amazon"

. Pierre Verluise (dir.), "Géopolitique du monde de Trump. La stratégie du chaos ?" éd. Diploweb via Amazon

. Pierre Verluise (dir.), "Histoire, Géographie et Géopolitique de la RUSSIE et de ses frontières" , éd. Diploweb via Amazon

. P. Verluise (dir.), "Histoire, Géographie et Géopolitique de l’Union européenne. A l’heure du Brexit".

. P. Verluise (dir.), "Histoire, Géographie et Géopolitique de l’Asie. Les dessous des cartes, enjeux et rapports de force".

. P. Verluise (dir.), "Histoire, Géographie et Géopolitique du Proche et du Moyen-Orient. Les dessous des cartes, enjeux et rapport de force"

. P. Verluise (dir.), "Histoire, Géographie et Géopolitique de la mondialisation contemporaine. Les dessous des cartes, enjeux et rapports de force"

. S. Schmit, "Histoire, Géographie et Géopolitique de l’Amérique latine : Un sous-continent en pleine transition politique, énergétique et commerciale. Dossiers et fiches pays"

. L. Chamontin, "Ukraine et Russie : pour comprendre"

. L. Bloch, "L’Internet, vecteur de puissance des États-Unis ? : Géopolitique du cyberespace, nouvel espace stratégique"


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