Mateusz Hudzikowski, docteur en Sciences Politiques, spécialisé en relations internationales, diplômé de master en Sciences Politiques (études européennes) à l’Université de Silésie (Katowice, Pologne). Kamil Gołaś, diplômé d’un Master de Sciences Politiques (études européennes), il poursuit son doctorat à l’Université de Silésie (Katowice, Pologne). Il se spécialise dans l’espace post-soviétique et sa fonction contemporaine pour la Russie.
La crise ukrainienne invite à se pencher sur la géopolitique des relations Pologne-Russie puisque ces deux pays sont impliqués en Ukraine. Le Diploweb.com a sollicité l’éclairage de deux universitaires polonais qui ont rédigé en français une mise en perspective très intéressante.
Ce n’est pas une nouveauté : les relations polono-russes sont complexes. Leur complexité résulte de différents facteurs. Parmi eux, nous pourrions indiquer des facteurs objectifs ainsi que des facteurs subjectifs, ceux d’origine historique et ceux d’origine géopolitique [1]. Enfin, des facteurs de nature purement politique y existent aussi, c’est-à-dire ceux qui sont déterminés par les événements politiques actuels.
Le catalogue de problèmes dans les relations entre la Pologne etla Russie sera présenté ci-dessous. C’est évident que ce ne sont pas toutes les questions créant la substance de contacts réciproques. Néanmoins, leur analyse peut faciliter la compréhension de l’état des relations Pologne-Russie. Les hypothèses que nous pouvons construire disent que, premièrement, une vision de la politique étrangère de la Pologne, dénommé la « politique historique », est contraire à la vision de « l’esprit de puissance russe ». Ainsi, la politique étrangère de la Pologne se nourrît d’une souvenir de « Kresy » (Lituanie, Biélorussie, Ukraine – anciens territoires de la Pologne). Ces pays font en même temps partie de l’« étranger proche » de la Russie. Deuxièmement, la Pologne se trouve, au moins par le biais géographique, dans le triangle géopolitique entre la Russie et l’Allemagne. Pendant des siècles c’était une position très dangereuse et même aujourd’hui elle reste considérée comme une source de problèmes, et pas seulement par ceux qui se disent partisans de « Realpolitik ». Troisièmement, vu que des facteurs multiples influencent toujours la situation politique, il est très difficile d’améliorer les relations polono-russes en proposant une solution simple.
Tout d’abord, il faut se rendre compte que c’est l’histoire qui est déterminante afin de comprendre ce qui se passait il y a quelque temps entre ces deux pays et ce qui se passe entre eux aujourd’hui. Cela n’est pas peut être évident pour un observateur extérieur, mais aujourd’hui encore, l’histoire joue un rôle très grand en Pologne. Des événements historiques, parfois très distants, sont évoqués sans cesse dans les medias et dans la vie politique. Beaucoup sont directement reliés à la Russie, un pays traditionnellement considéré comme un ennemi de la Pologne. Il se dit souvent que la Pologne regarde dans son passé au lieu de regarder vers son avenir. C’est alors un phénomène qui s’appelle la « politique historique » [2].
L’importance du passé semble d’ailleurs identique en Russie, au moins quand il s’agit de rappels russes que ce pays a été une puissance pendant un temps très long. Selon les pouvoirs russes, cette puissance doit être restaurée à présent. Après la chute de l’U.R.S.S. (1991), la Russie a été vraiment affaiblie. Il faut ici mentionner que la chute du communisme est vue par les Polonais comme un vrai miracle survenu après trois siècles de menace russe et de dépendance de Moscou. Par ailleurs, les Russes semblent trouver cet événement comme une catastrophe réelle pour leur pays. L’idée d’une restauration de l’« empire russe », même si c’est seulement une rhétorique du gouvernement de V. Poutine, des discours de propagande ou un jeu sur les émotions, voilà ce que la Pologne craint le plus.
Ces deux pays ont rivalisé en Europe centrale et orientale pendant les décennies. Les territoires à l’est de la Pologne d’aujourd’hui, alors Lituanie, Biélorussie, Ukraine (occidentale), se trouvaient pendant longtemps sous le règne des rois polonais. Partiellement, ils appartenaient aussi à la Deuxième république de Pologne (1918-1939) et jusqu’à présent les Polonais les nomment : « Kresy » (« Confins »). Dans l`intervalle, l’empire russe a conquis cet espace et même la Pologne, qui a regagné son indépendance en 1918, mais pas pour longtemps. L`U.R.S.S. a assujetti la majorité de ces territoires après la Deuxième Guerre mondiale et elle a imposé un système communiste en Europe centrale et orientale, Pologne comprise. Après la mort de ce « grand frère », les pays baltes, l’Ukraine et la Biélorussie sont devenus indépendants une fois encore, mais la Fédération Russe les considère toujours comme son « étranger proche ».
La rhétorique politique en Pologne et en Russie se réfère alors au passé et aux conflits relatifs à l’espace géographique. Mais une argumentation de la nature ethnique ou religieuse était aussi utilisée. Historiquement, la Pologne se nommait l’« avant-garde du christianisme », à cause du catholicisme traditionnel et des combats militaires contre des envahisseurs musulmans qui menaçaient l’Europe occidentale (Turcs, Tatars). Les Russes accusaient la Pologne de « trahison des Slaves et d’hostilité contre l’orthodoxie » [3]. Les Russes se souviennent particulièrement de l’an 1612, quand l’armée polonaise qui avait précédemment occupé le Kremlin, a été finalement expulsée [4]. Les Polonais mentionnent les partages du XVIIIe siècle (Pologne divisée par la Russie, la Prusse et l’Autriche), la perte de l’indépendance, des insurrections continuelles, la victoire dans la guerre contre les bolcheviques (1919-1921), le traité Ribbentrop-Molotov (23 août 1939), dit « quatrième partage de la Pologne ». Ce sont toujours des questions qui fâchent. Par exemple, l’attaque soviétique du 17 septembre 1939, quand la Pologne s’est défendue contre l’attaque nazie à l’ouest du pays, n’a pas été reconnue par la Russie comme la collaboration Staline-Hitler. Elle est présentée à Moscou comme « la protection des minorités russes en Pologne » en temps de guerre [5]. Enfin, la période du communisme et de la dépendance polonaise de Moscou (1945-1989) était un temps, de point du vue russe, de la libération et du développement économique et social après la Deuxième Guerre mondiale. Pour les Polonais, c’était encore une perte de l’indépendance [6]. Beaucoup de ces problèmes sont toujours vivants. La Russie sait utiliser ces émotions polonaises afin d’affaiblir la crédibilité de la Pologne dans ses relations avec l’Union européenne [7].
Les traces de l’histoire sont faciles à retrouver dans des problèmes très récents. Parmi eux, la catastrophe aérienne de Smoleńsk. Le 10 avril 2010 l’avion polonais TU-154 s’écrase lors d’une tentative d’atterrissage sur l’aéroport à Smolensk, en Russie. Des 96 personnes à bord, toutes sont mortes, parmi eux le président polonais, Lech Kaczyński, son épouse, les membres du gouvernement, de la Diète et du Sénat, les hauts fonctionnaires de l’Armée. La délégation polonaise était en route pour Katyń, en Russie, afin de rendre hommage aux 22 000 officiers polonais assassinés par NKVD, sur l’ordre de Staline, en 1940. Ce problème historique, lui aussi, n’a pas été encore clos [8]. L’accident a été un coup terrible pour la Pologne et une coïncidence douloureuse. Selon certains observateurs, cet accident pouvait devenir un pas vers une amélioration des relations Pologne-Russie grâce aux gestes de bonne volonté du côté russe et grâce à la coopération mutuelle sur le lieu de catastrophe, au moins au début. C’était en réalité une occasion illusoire. Les accusations envers la Russie et même plusieurs thèses d’attentat ont bientôt apparues. D’ailleurs, les Russes ont multiplié des difficultés formelles durant l’enquête (par exemple, l’épave de l’avion n’a jamais été rendu au côté polonais). Les experts russes (Comité interétatique sur l’aviation, MAK) ont attribué toute la faute à l’équipage polonais, sans mentionner des erreurs commises par des services de l’aéroport. En réponse, le comité polonais (Komisja Badania Wypadków Lotniczych Lotnictwa Państwowego) a publié un rapport plus objectif [9]. C’était un exemple de la guerre de l’information entre la Pologne et la Russie. En effet, la catastrophe de Smoleńsk fait toujours l’objet des jeux politiques intérieurs en Pologne (et peut être en Russie) et elle est devenue en même temps un obstacle sérieux dans des contacts polono-russes entre leurs gouvernements.
La Pologne essaie de mener une politique orientale indépendante, fondée sur la vision de « Confins orientaux ». Son but : minimiser l’influence russe sur les pays d’Europe centrale et orientale. Un exemple : son appui aux mouvements pro-européens en Ukraine en 2004 ( « Révolution orange ») [10], et en 2013-2014. Un autre exemple : une sympathie pour la Géorgie pendant la guerre avec Russie en août 2008. La Pologne veut faire partager ses idées à l’Union européenne, par exemple par le « partenariat oriental » et des appels à construire une sorte de politique énergétique commune, afin de limiter sa dépendance de ressources russes. La réaction russe à ces initiatives n’a pas été amicale [11]. D’autre part, cette politique n’est pas vraiment effective car il y a trop d’émotions dans l’argumentation polonaise. En plus, elle consiste surtout en réactions « ad hoc » à des évènements courants. Il manque alors une vraie réflexion stratégique à longue terme. Malgré la volonté d’amélioration des relations mutuelles, qui est déclarée de temps en temps par le côté polonais [12], sa conception de politique étrangère est totalement contradictoire à celle de la Fédération Russe. Les objets de la stratégie russe en Europe s’appuient sur l’« étranger proche ». Chaque action polonaise (et non seulement polonaise) sur ce territoire est interprétée par Moscou comme une menace pour les intérêts russes ou pour la raison d’état de la Fédération [13]. La Russie ne veut pas admettre ni la Pologne, ni l’Union européenne, ni l’OTAN à la proximité de ses frontières. De ce point de vue, « l’étranger proche » c’est un sanctuaire politique : l’Ukraine est un pays à la haute valeur stratégique, pendant que la Pologne est perçue comme un obstacle sur la voie russe en Europe de l’Ouest, surtout quand il s’agit du transport de ressources énergétiques et d’échanges commerciaux Russie-UE [14].
Il faut souligner que ce sont les États-Unis qui sont considéré en Pologne depuis 1989 comme un « allié stratégique » (peut être unilatéralement). Après la chute du bloc de l’Est, la Pologne a choisi l’intégration à l’OTAN, en utilisant les États-Unis afin de contrebalancer l’influence russe [15]. Des améliorations dans la rivalité globale Etats-Unis-Russie n’étaient pas bienvenues à Varsovie où on craint plutôt des perturbations russo-américaines [16]. Le « reset » du premier mandat d’Obama était alors peu confortable pour la Pologne. Alors, elle ne s’est pas fait de souci après l’échec de cette initiative. Varsovie supporte Washington (au moins verbalement) dans le « jeu global ». Il est difficile d’attendre une reconnaissance de la part de Moscou pour cela. En revanche, les États-Unis ne soutiennent pas la Pologne très souvent ; les bénéfices polonais découlant de cette alliance ne semblent pas très visibles. Les Polonais ont aussi certaines attentes envers l’Union européenne aussi mais en même temps la politique étrangère de la Pologne est souvent ressentie dans l’UE comme trop proaméricaine (atlantiste) et trop peu européenne (continentale). En conséquence, la Pologne a beaucoup de difficultés à convaincre l’Union européenne d’accepter son avis sur la Russie.
La situation en Ukraine depuis automne 2013 a suscité beaucoup d’intérêt en Europe de l’Ouest. Même si la « rupture avec l’UE » de Ianoukovytch, faite sous influence russe, était une sorte de surprise pour Bruxelles, il semble que la majorité des observateurs européens a conclu qui cet événement n’a pas eu de grande importance pour l’Union européenne. En même temps, l’attention des hommes politiques, des politologues et des médias en Pologne a été concentrée sur cette affaire et ses conséquences. Durant les mois après, le Maïdan, les luttes et puis les négociations où participaient les Ministres des Affaires étrangères de la Pologne (R. Sikorski), de l’Allemagne (F.-W. Steinmeier) et de la France (L. Fabius), constituaient en Pologne un sujet international attirant. Ensuite, les mouvements de la Russie envers le gouvernement à Kiev (par exemple l’agression russe dans la péninsule ukrainienne de Crimée, mars 2014) ont rencontré une rhétorique polonaise plus radicale que celle de milieux internationaux. Cet exemple montre bien que la direction orientale est considérée comme la plus cruciale par le Ministère des Affaires étrangères à Varsovie.
Nous pouvons envisager deux scénarios qui s’appuient sur des perspectives globales favorables, c’est-à-dire sans aucun événement inattendu qui pourrait bouleverser la situation et perturber un rapprochement polono-russe, tel que l’escalade du conflit ukrainien. Le premier scénario part du principe qu’une sorte de pragmatisme en version pro-européenne apparaîtra en Russie. Dans ce cas, la Russie choisit sa place en Europe et confirme son statut de pays européen, avec la reconnaissance des valeurs et des standards européens. La Russie ne devient pas un pays tout à fait occidental mais des réformes facilitent les relations mutuelles UE – Russie. En même temps, le pragmatisme dans la politique étrangère se développe en Pologne, ce qui permet éviter des tensions dans les contacts polono-russes. Les deux parties travaillent sur un consensus envers l’Ukraine. Ici, la coopération multilatérale Russie – UE – Pologne semble indispensable.
Le deuxième scénario pourrait être nommé « réalisme en version globale » : la Russie décidera de devenir un pays asiatique et une puissance globale. C’est l’Asie qui est dès maintenant la direction principale de la politique russe, en incluant des relations économiques (énergétiques). Elle se dit désintéressé par son étranger proche (Biélorussie, Ukraine). En même temps, la Pologne se tourne vers l’Europe occidentale et elle oublie ses Confins (« Kresy »), soit une partie de l’étranger proche de la Russie. La Russie ne contrarie pas la Pologne et vice versa. La Pologne renforce l’UE dans le jeu mondial. La Russie montre sa puissance en Asie.
La réalisation de cette « fiction politique » exigerait une confiance énorme à Moscou et à Varsovie. Dans les deux cas c’est la France qui peut aider par son entremise. Paris pourrait aussi inventer une sorte de solution pour l’Ukraine et la Biélorussie. Le rôle de la France peut être important car elle est considérée comme un pays assez neutre en Pologne et un pays partenaire en Russie. Berlin ne peut pas devenir aisément un intermédiaire dans les relations avec Moscou à cause de son image en Pologne (la mémoire du pacte Ribbentrop-Molotov est toujours vive).
Finalement, nous pouvons constater qu’il n’y aura pas de bonne solution sans un changement radical en Pologne ou en Russie. Sans tel changement, aucun accord ne semble probable. La Pologne, membre de l’Union européenne et de l’OTAN, a une situation politique et économique plutôt stable. Même chose pour la Russie de V. Poutine. À court et à moyen termes, les facteurs intérieurs ne se changeront pas dans les deux pays.
Si les circonstances extérieures ne changent pas plus qu’aujourd’hui, les relations polono-russes resteront difficiles, comme d’habitude : de temps en temps meilleures, de temps en temps pires. À l’Est, rien de nouveau ?
Mars 2014- Gołaś- Hudzikowski/Diploweb.com
Plus
[1] Il semble quand même qu’une conscience géopolitique joue un plus grand rôle en Russie qu’en Pologne.
[2] Voir par exemple : D. Szeligowska, La « politique historique » polonaise en tant que politique publique et l’effet d’européanisation, Mémoire de recherche dirigé par Georges Mink, Institut d’Études Politiques de Paris, École doctorale de Sciences Po 2006/2007.
[3] A. Bryc : Rosja w XXI wieku, Warszawa 2009, p. 137.
[4] rosbalt.ru/main/2013/11/04/1195673.html, ria.ru/spravka/20131104/974028252.html . La plupart des Russes ne sait pas la signification de cette date. L’un de motifs d’introduction de cette fête nationale c’était la volonté de remplacer l’anniversaire de la révolution d’Octobre (7 novembre) par une fête non-communiste (4 novembre).
[5] S. Dębski : W poszukiwaniu dialogu z Rosją [w :] Nowa Europa Wschodnia, nr 5/2011, p. 40. Peut-être la Russie était frustrée par l’adhésion de la Pologne à l’OTAN. La Russie a refusée de condamner le traité Ribbentrop-Molotov (23 août 1939).
[6] A. Bryc, op. cit., p. 143.
[7] A. Bryc, op. cit., p. 157.
[8] A. Bryc : op. cit.., p. 142. Le problème toujours présent dans la politique polonaise, il était très visible quand le parti Prawo i Sprawiedliwość était au pouvoir (2005-2007).
[9] mswia.datacenter-poland.pl/RaportKoncowyTu-154M.pdf (consulté le 6 décembre 2013).
[10] Rocznik Strategiczny 2004/2005, p. 226 – 227, 376 ; Rocznik Strategiczny 2005/2006, p. 377 – 378 ; M. Ostrowski, A. Krzemiński : Mediacja na Ukrainie. Misja kijowska, [w :] Polityka nr 51(2483)/2004, 18.12.2004, p. 36.
[11] Le « partenariat oriental » de l’Union européenne, un projet né d’initiative polonais et suédois en 2008, c’est un exemple. Le Kremlin a commenté que c’est « un partenariat contre la Russie » , rp.pl/artykul/309224.html , consulté le 10 décembre 2013.
[12] Voir : Priorytety polskiej polityki zagranicznej, msz.gov.pl/resource/aa1c4aec-a52f-45a7-96e5-06658e73bb4e:JCR , consulté le 6 décembre 2013.
[13] K. Gołaś : Region Kaukazu w polityce Federacji Rosyjskiej – wybrane aspekty, [w :] Przegląd Geopolityczny, t. 3-2011, p. 116 – 117.
[14] A. Bryc : Rosja… , p. 122 – 129 ; S. Gardocki : Ropa naftowa i gaz ziemny jako środki strategii politycznej Rosji, [w :] Polityka wschodnia, nr 1-2 2006, p. 54 – 56. Au sujet de la politique énergétique Russe voir par exemple : Geopolityka rurociągów, dir.. E. Wyciszkiewicz, PISM Warszawa 2008.
[15] J. Stachura : Rola i znaczenie stosunków dwustronnych ze Stanami Zjednoczonymi, [w :] Polityka zagraniczna RP 1989 – 2002, dir. R. Kuźniar, K. Szczepanik, Warszawa 2002, p. 126.
[16] Rappelons : 1991 – 1993 « la lune de miel » dans les relations USA – Russie ; 1994 – 2000 refroidissement (entre autres : la guerre en Tchétchénie, la guerre de Balkans, l’élargissement de l’OTAN) ; 2001 – 2003 rapprochement (collaboration après 11 septembre 2001, stratégie russe de « bandwagoning », réorientation de la Russie aux problèmes intérieures) ; 2003 – 2008 tensions (la guerre en Iraq, « révolutions de couleurs » le projet du bouclier antimissile, la guerre en Géorgie) ; 2009 – le „reset” (le changement des priorités américains).
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