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ARCHIVES 2006

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Géopolitique de la culture - Vingt ans après l'ouverture du cycle de l'Uruguay: que devient l’exception culturelle ? Par Vanessa Marson, Docteur en langue anglaise

En prônant le principe d’exception culturelle, l’Europe communautaire a décidé de ne prendre aucun engagement spécifique dans ce domaine. Elle a réservé ce secteur selon la technique des listes positives (bottom up). A l’issue du cycle de l’Uruguay, le secteur audiovisuel n’est donc pas exclu du GATS, mais fait partie des exceptions aux règles du commerce international. Le problème majeur de ces exceptions est qu’elles doivent être réexaminées tous les cinq ans, et que leur durée ne peut en principe excéder dix ans.

(Mise en ligne, décembre 2006)

 

 

Géopolitique du renseignement. La fin d'une époque, par Pierre Conesa, directeur général de la CEIS

Terrorisme et prolifération des armes de destruction massive, les menaces d’aujourd’hui sont devenues transverses, de dimension supranationale par leur organisation, leurs filières et leurs objectifs et bouleversent les méthodes traditionnelles. La distinction renseignement extérieur / renseignement intérieur est dépassée. Le terrorisme d’Etat des années 70-80 a laissé la place au « terrorisme sans frontières ». Les moyens techniques perdent en partie leur intérêt.

 

Le renseignement de sécurité naît de la synthèse de nouvelles approches.

Le renseignement de sécurité est devenu un continuum synthétisant la surveillance de groupes à l’intérieur des frontières et leurs contacts avec d’autres groupes à l’étranger. Face à ces ennemis nouveaux, la géopolitique du renseignement change.

(Mise en ligne: novembre 2006)

 

Quel rôle jouent les opérations militaires récemment menées par l’Union européenne dans le développement de son influence externe ? Par le chef de bataillon Brun de Saint Hippolyte (CID, 13e promotion)

Le rôle joué par les opérations militaires de l’UE dans le développement de son influence externe est grandissant si on le replace dans la perspective d’une Défense européenne autonome. Il est complémentaire si on le considère à côté des autres actions extérieures de l’UE. Il est enfin essentiel pour la sécurité de l’Europe et de plus en plus important pour celle du monde. Les opérations militaires de l’UE jettent finalement les bases d’une politique étrangère de l’Union.

(Mise en ligne décembre 2006)

 

 

 

 

 

 

 

Géopolitique de l'énergie. Comment l'UE arme la Russie ? par Pierre Verluise, spécialiste de géopolitique

Que la Russie de V. Poutine cherche à utiliser ses ressources énergétiques pour se remettre en position favorable, rien que de très normal.

En revanche, n’est-il pas inquiétant que l’Union européenne se mette elle-même en situation de dépendance énergétique croissante face au Kremlin ?

Quel sens cela a-t-il d’invoquer de temps à autre le projet d’une « Europe puissance » si c’est pour se mettre chaque jour davantage en position de faiblesse?

Les citoyens de l’Europe communautaire ne sont-ils pas en droit d’attendre plus de lucidité de la part de leurs gouvernements et des institutions communautaires?   

(Mise en ligne novembre 2006)

 

Deux « prétendants » historiques à la domination de l’Ukraine, Pr. Daniel Beauvois, Historien, Université de Paris I-Panthéon-Sorbonne

Au vu de l’attitude séculaire de la Russie et de la Pologne - les deux principaux «prétendants» à la domination des Ukrainiens - on retiendra surtout la permanence de leur mauvaise foi. Peu de peuples offrent tant d’exemples de constructions légitimatrices extérieures. Depuis quinze ans, l’Ukraine essaie de développer sa propre souveraineté. Elle a, pour cela, des bases solides, édifiées par les nouvelles élites qui se sont multipliées au cours des derniers siècles, notamment dans son émigration américaine, et dont elle tire une légitimité qui paraît de plus en plus sûre. Encore faudrait-il que les «voisins prétendants» cessent leurs jérémiades déploratoires et leurs publications pro domo, et que l’Union européenne s’interroge beaucoup plus sérieusement sur le besoin de reconnaissance identitaire qui n’est pas suffisamment reconnue à ce pays. (Mise en ligne: novembre 2006)

 

Hongrie: 1956 / 2006, par Thomas Schreiber, journaliste et écrivain

Alors que se prépare le 50e anniversaire de l’éclatement de la révolution hongroise de 1956, Thomas Schreiber journaliste et témoin raconte ces jours historiques dans un premier article.

"A l’aube du 4 novembre 1956 les troupes soviétiques  entrent en action. Pendant une semaine des groupes insurgés militairement peu organisés, opposent une résistance héroïque aux blindés. Bientôt toute résistance est écrasée et le gouvernement légal n’existe plus."

Puis il présente dans un deuxième article la situation en Hongrie en 2006. L’auteur aborde tour à tour la situation politique, les problèmes économiques et sociaux, la politique étrangère de Budapest.

(Mise en ligne octobre 2006)

 

 

 

 

 

 

 

 

La mouvance salafiste internationale et l'Internet, par Walter Akmouche, de la délégation générale pour l'armement

Les attentats de Madrid du 11 mars 2004 et de Londres du 7 juillet 2005 invitent à repenser la mouvance communément désignée sous le terme d’Al-Qaïda et à proposer un nouveau modèle pour la caractériser. Pris sous l’angle d’une entité de type biologique, le développement international d’Al-Qaïda peut alors s’expliquer, au moins en partie, par l’utilisation des moyens modernes de communication, plus particulièrement l’Internet, comme vecteur de propagation et de contamination. 

(Mise en ligne octobre 2006)

 

 

Evolution des régimes politiques d'Asie centrale : dérive autoritaire, violences politiques et perspectives incertaines, par Thierry Kellner, Docteur en relations internationales

Depuis le milieu des années 1990, l'évolution des régimes politiques en place dans les Républiques d'Asie centrale a été marquée par la stagnation voire, depuis le 11 septembre 2001, par une tendance à la régression en matière de démocratisation. La vague de révolutions multicolores qui a traversé l'espace ex-soviétique depuis l'année 2003 a relancé l'espoir d'une transformation démocratique pacifique possible des régimes politiques dans cette région. Rien n'est pourtant moins sûr. Seule la République kirghize a été touchée par ce mouvement en mars 2005. Dans les autres républiques de la région, les craintes des élites au pouvoir face à ce phénomène les a au contraire conduit à renforcer leur contrôle sur l'État et la société et à limiter leurs interactions avec les démocraties occidentales. Les difficultés des régimes d'Asie centrale à se démocratiser, nous invitent à nous pencher sur leur nature et leur évolution. (Mise en ligne octobre 2006)

 

L'influence de l'Iran au travers du chiisme, par le chef d'escadrons Thierry Dufour (CID, 13e promotion) 

Religion encore peu connue en France, le chiisme représente aujourd’hui une donnée incontournable de la géopolitique du Moyen-Orient. Avec 140 millions de croyants et d’importantes minorités à travers le monde, le chiisme a connu récemment un renouveau identitaire qui lui a permis de rompre son isolement politique et de pouvoir à nouveau prétendre peser sur sa propre destinée.

Cependant, l'Iran a dû faire face à un double échec relatif : celui du panchiisme, réduit à une capacité de nuisance plus qu’à une réelle influence, et celui qui repose sur l’incapacité d’une puissance perse à prendre la tête de l’Umma musulmane.  

L’Iran a bien conscience de ses limites: c’est bien pourquoi il fait montre d’une énergie décuplée pour tenter d’obtenir une arme nucléaire qui lui permette de s’affirmer plus encore.

(Mise en ligne octobre 2006)

 

 

 

 

 

 

 

Vers un modèle social européen ? par Pierre Verluise, spécialiste de géopolitique

Si  nous considérons les seuls pays membres ou candidats qui disposent d’un salaire minima, force est de constater de très importants écarts. Au sein des membres, le salaire brut minimum varie en 2006 de 129 euros, en Lettonie, à 1503 euros, au Luxembourg. Le salaire minima letton est donc près de 12 fois inférieur. Pour les candidats, le salaire  minimum est de 82 euros en Bulgarie, 90 euros en Roumanie et 331 euros en Turquie.

Les salariés, ne se retrouvent-ils pas ainsi – bien malgré eux – en concurrence pour l’emploi et le salaire ? Au-delà, les politiques mises en œuvre dans les pays d’Europe centrale et orientale depuis le début de la transition s’inspirent du modèle anglo-saxon. Ce qui ne peut rester sans effets en retour sur les pays qui privilégient la défense des « acquis ».  Que fait l'UE à ce sujet ? (Mise en ligne octobre 2006)

 

 

Faire l'Europe sans défaire la France, 60 ans de politique d'unité européenne des gouvernements et des présidents de la République française (1943-2003), par le Professeur Gérard Bossuat

Les hésitations des Français au début du XXIe siècle sur l’intégration européenne trahissent des résistances fondamentales et récurrentes. Sont-elles des combats nationalistes d’arrière garde ? Il faut comprendre plutôt qu’elles expriment une résistance à la disparition de la France comme source d’un projet universaliste de société politique. La Révolution française, les idées de République universelle et laïque, la démocratie représentative à la française, l’apport intellectuel des grands penseurs français ne sont plus au cœur des aspirations des élites européennes. Comment, de ce fait, contribuer à ce nouveau monde européen sans y perdre son âme et sans être réduit à n’être qu’une culture régionale d’Europe ?   (Mise en ligne: septembre 2006)

 

Integrationism, interests and power in a troubled European Union. The Eastern Challenge. An interview with Federico Bordonaro, Europe Editor, Senior Analyst with the Power and Interest News Report, by Stefan Bocioaca, editor of the Romanian website globalizarea.com.

The E.U. enlargement has created an enormous political space, but it has at the same time caused a series of problems (demographic, economic, institutional and political).

The E.U. is, for the moment, split between a more Atlanticist vision and a pro-Eurasian orientation. For E.U. states, the real challenge is to gain more political independence without causing friction with the U.S. A difficult task, which requires intelligent, determined and realistic political leadership.

(Mise en ligne: septembre 2006)

 

 

 

 

 

 

 

 

Les relations entre la Chine et l’Union européenne: vers un rapprochement géopolitique ? par le Commandant Benoît Aufrère (CID, 13e promotion)

Depuis trente ans, la Chine et l’Union européenne ont développé des relations très étroites. Ces relations ont connu un essor considérable faisant d’eux des partenaires économiques majeurs. Mais au niveau politique, les partenariats sont restés limités malgré les convergences de vue sur le mode de gouvernance mondiale et de gestion des conflits. La Chine ne considère pas encore l’Europe communautaire comme une réelle entité politique et lui confère donc un rôle secondaire sur la scène internationale. Néanmoins, on observe aujourd’hui une certaine inflection de la politique européenne vis-à-vis de son partenaire chinois. Considérant comme légitime son ambition stratégique globale, l’Union européenne s’affirme comme une alternative à l’unilatéralisme américain. Dans ce cadre, son discours en direction de la Chine devient plus ferme et plus exigeant dans sa relation avec elle.

(Mise en ligne: septembre 2006)

 

 

Géopolitique de l'Islande: de l'OTAN à l'UE? par Lionel Bellier

La place de l'Islande dans les relations Est/Ouest et dans la géopolitique de l'Europe de l'après-guerre froide reste peu connue. Pourtant, cette île entretient des relations de plus en plus importantes avec l'Union européenne.

C'est pourquoi le diploweb.com vous présente sur cette page deux articles. Le premier est une mise en perspective: "L’Islande face au dilemme de la présence militaire américaine : analyse de l’ambivalence des sentiments islandais envers les Américains (1941-1974)". Le second présente "Le grand tournant des relations bilatérales islando-américaines dans l’ère post-Guerre froide".

(Mise en ligne: septembre 2006)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’Iran et le nucléaire. Les tourments perses. Par François Géré, Président de l'Institut français d'analyse stratégique

L'accession de l'Iran au rang de puissance nucléaire est un cauchemar pour beaucoup en Occident. Instabilité au Moyen-Orient, prix du pétrole plus haut, risques terroristes persistants: la crise nucléaire iranienne est un nouveau facteur de tension, l'un des plus menaçants.

Dans cet ouvrage publié aux éditions Lignes de Repères, François Géré s'adresse à ceux qui cherchent à comprendre la genèse de la crise actuelle. Comprendre en quoi le programme nucléaire iranien résulte d'une mise à l'épreuve du pays lui-même, un pays en proie aux tourments perses. Mesurer comment la négociation et le compromis peuvent éviter l'ultima ratio de la guerre. (Mise en ligne: juin 2006)

 

 

Les déportations soviétiques de Lituanie, par Philippe Edel, directeur des Cahiers Lituaniens. Les déportés lituaniens de la mer de Laptev, en Sibérie. Entretien de l’écrivain Vanda Juknaitė avec Rytė Merkytė

Pour comprendre les représentations géopolitiques des Pays Baltes, il importe d'en connaître l'histoire.

Cette page présente sous la plume de Philippe Edel une mise en perspective des déportations soviétiques de Lituanie et le témoignage d'une lituanienne déportée au goulag, Vanda Juknaitė. Ce témoin raconte les conditions de la déportation en Sibérie, et la difficulté rencontrée au retour pour faire reconnaître celle-ci à ses compatriotes. Maintenant que la Lituanie est membre de l'Union européenne, les ressortissants des anciens Etats membres sauront-ils faire preuve de plus de curiosité ? (Mise en ligne: juin 2006)

 

Etats-Unis. La double campagne d'Hillary Clinton, par Barthélémy Courmont, chercheur à l'IRIS

Avec l’échéance proche de l’élection sénatoriale, Hillary Clinton se concentre légitimement pour l’heure sur sa campagne dans l’Etat de New York. Cela ne l’a cependant pas empêchée de voter depuis le début de l’année 2006 pour des projets contestés au Sénat, marquant son emprunte sur la vie politique nationale, et se positionnant pour l'élection présidentielle de 2008.

La sénatrice sortante présente ainsi la particularité, rare aux Etats-Unis, d’être en campagne sur deux fronts, et de son résultat en novembre 2006  pourrait dépendre son avenir politique.

(Mise en ligne: juin 2006)

 

 

 

 

 

 

 

Deux ans après l'élargissement de 2004: quel bilan ?  Par Richard Backis, ambassadeur honoraire de Lituanie

Deux ans après leur adhésion, les Pays Baltes portent un regard très positif sur leur entrée dans l'OTAN et dans l'Union européenne. Ils regrettent cependant l'aveuglement et le manque de solidarité de certains pays membres à l'égard de la Russie, notamment sur les questions énergétiques.

L'ambassadeur honoraire R. Backis révèle par ailleurs la réactivation des services secrets russes dans les Pays Baltes. Il explique, enfin, la situation en Biélorussie. 

(Mise en ligne: mai 2006)

 

Le gazoduc nord-européen : révélateur d’une nouvelle géopolitique des rapports Russie–Union européenne. Par Céline Bayou, co-rédactrice en chef de Regards sur l'Est

S’il révèle le lien privilégié établi entre la Russie et l’Allemagne, le NEGP met surtout en lumière le fait que le partenariat énergétique UE - Russie prend forme essentiellement sur un mode bilatéral. En inscrivant le NEGP dans le cadre officiel du partenariat Russie –UE, Bruxelles l’a de fait entériné, alors qu’il s’agit d’un accord bilatéral qui, de plus, entre en contradiction flagrante avec les intérêts de certains Etats membres et que, enfin, ceux-ci n’ont pas été explicitement invités à la table de négociations. (Mise en ligne: mai 2006)

 

Le militaire et la politique en Turquie par Levent Ünsaldi, docteur en sociologie de l'université Paris I

Le pouvoir militaire relève tout d’abord du poids politique de l’institution militaire qui, en dernière analyse, détient la capacité d’arbitrage et de veto. Il indique également le processus par lequel l’armée devient une sorte de balancier qui occupe une place centrale dans le système politique en intervenant de manière décisive dans les conflits sociopolitiques. Les traits ci-dessus configurent ce que nous appellerons par commodité, après de nombreux auteurs, une variété d’État prétorien moderne. Comment dire définitivement « adieu aux interventions militaires » ?

(Mise en ligne: juin 2006)

 

 

 

 

 

 

 

 

En 2006, célébrer la Victoire de 1945 à Paris et à Varsovie, par Alexandra Viatteau, conférencière à l'université de Marne-la-Vallée

Cette étude présente une page d'histoire souvent méconnue: la lutte de l’armée et de la résistance polonaises en France durant la Seconde Guerre mondiale.

 

Qui perd, ou laisse se perdre la mémoire, perd la partie contre des falsificateurs, dont l’objectif est toujours de s’emparer de l’avenir. Pour célébrer dignement le Jour de l’Union européenne et la victoire de la démocratie sur les totalitarismes, pourquoi ne pas célébrer la Victoire de 1945 à Paris et à Varsovie ensemble ?

(Mise en ligne: mai 2006)

 

 

 

Voyage dans 40 ans de guérillas, par Gérard Chaliand, spécialiste de géopolitique et de stratégie

Du Vietnam à l'Irak, de l'Afrique à l'Amérique latine, Gérard Chaliand témoigne des luttes armées, dont il a été l'observateur de terrain depuis 40 ans. Ce livre  publié aux éditions Lignes de Repères est une contribution à l'étude des guérillas, de la guerre populaire au terrorisme, qui ont constitué l'essentiel des affrontements depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Aujourd'hui encore, en Irak, la guérilla, avec les actions terroristes qui l'ont presque toujours accompagnée, réaffirme une fois de plus sa terrible efficacité, particulièrement contre un adversaire étranger. Extrait: Le conflit israélo-palestinien dans la durée. (Mise en ligne: mai 2006)

 

L’Institut pour l’investigation des crimes du régime communiste roumain, par Marius Oprea, Directeur de l’Institut, historien et Conseiller d’Etat pour les questions de Sécurité nationale roumaine

En décembre 2005, le gouvernement roumain a décidé la création d’un Institut pour l’investigation des crimes du régime communiste. Son Directeur présente les conditions de la naissance de cet Institut et ses objectifs.

 

Il essaiera par ses moyens spécifiques de faire cohabiter dans la même maison la morale et la politique. Parce qu’en 2006, dans tous les partis politiques roumains, ce sont les anciens activistes du Parti communiste et de la Securitate qui dominent. (Mise en ligne: mai 2006)

 

 

 

 

 

 

 

 

La Moldavie et la Transnistrie. Géopolitique du voisinage euro-russe. Par Florent Parmentier, doctorant

 

Les multiples vulnérabilités de l’Etat moldave – économiques, sociales et politiques – font que la situation du pays reste fragile. Pour l’heure, le risque d’un conflit militaire interne entre Chisinau et Tiraspol peut être écarté, tant le statu quo est favorable à un ensemble de groupes d’intérêt en Russie, en Ukraine et en Moldavie. L’implication croissante de l’UE fait déjà évoluer ces logiques statiques, permettant d’espérer une résolution du conflit à terme. Cependant, les défis de sécurité restent extrêmement prégnants.

(Mise en ligne: avril 2006)

 

L'Europe vue des Etats-Unis, par Rockwell A. Schnabel, ambassadeur des Etats-Unis. Entretien avec P. Verluise

Après avoir été en poste à Bruxelles de 2001 à 2005, l'Ambassadeur des Etats-Unis Rockwel A. Schnabel fait un premier bilan de l'élargissement communautaire du 1er mai 2004.

Puis, il explique comment Washington conçoit les relations entre les Etats-Unis et l'Union européenne.

Enfin, il présente l'approche étatsunienne des candidatures de la Roumanie, de la Bulgarie et de la Turquie à l'Union européenne.

(Mise en ligne: avril 2006)

 

Une nouvelle mesure pour évaluer la participation des Etats à la pacification de la planète: l'Indice de contribution à la paix dans le monde (ICPM). Par Tsiemi Stewe Lowe, doctorant

Quels sont les pays qui concourent le plus à la pacification de la planète et ceux qui s’en préoccupent le moins ? Est-il envisageable de classifier les Etats en fonction de leurs efforts pour réduire la conflictualité qui ensanglante le globe?

L'Indice de contribution à la paix dans le monde, mis au point par le Groupe de recherche et d'information sur la paix et la sécurité (GRIP), permet maintenant de répondre de façon argumentée.

(Mise en ligne: avril 2006)

 

 

 

 

 

 

 

Corée du Sud : Réveil au pays du matin calme, par Barthélémy Courmont, chercheur à l'IRIS

Dans le passé, la Corée du Sud se pliait à la politique sécuritaire régionale unilatéralement définie par Washington, considérant qu’elle servait au mieux ses intérêts. Mais les prétentions de Séoul en matière de politique étrangère portent désormais le pays vers une plus grande indépendance. Comme l’a affirmé le président Roh à maintes reprises, « les Etats-Unis doivent prendre en considération la Corée du Sud lorsqu’ils formulent des politiques concernant la Corée du Nord, puisque le Sud serait la première victime d’un conflit entre les Etats-Unis et Pyongyang ».

(Mise en ligne: mars 2006)

 

Pourquoi la corruption a-t-elle mis en difficulté l'adhésion de la Roumanie à l'Union européenne? par P. Verluise, spécialiste de géopolitique 

Avec un Indice de perceptions de la corruption de 3 sur 10 en 2005, la Roumanie est la lanterne rouge des pays membres et candidats à l'UE. Ce qui pourrait motiver un report de l'adhésion de la Roumanie de 2007 à 2008. Cependant, la corruption ne concerne pas seulement les candidats – ce serait trop simple – mais l’ensemble constitué par l’Europe communautaire. Et tous ses citoyens, puisque c’est la nature démocratique de ses institutions qui se joue sous leurs yeux.  

(Mise en ligne: mars 2006)

 

Etre Européens. Evidemment. Sandra Kalniete, ministre des Affaires étrangères de Lettonie (2002-2004), ambassadeur de Lettonie

Il faut se rappeler en permanence que les Communautés européennes ont été créées pour mettre fin aux guerres entre voisins de notre continent. L’Alliance atlantique a été fondée pour défendre les valeurs démocratiques, face au totalitarisme soviétique. La poursuite du partenariat entre ces deux organisations est un facteur de paix, de stabilité et de prospérité pour l’avenir. C’est pourquoi je considère que la meilleure contribution que les Européens puissent apporter au renforcement de la paix dans le monde est le succès du projet d’intégration européenne. 

(Mise en ligne: mars 2006)

 

 

 

 

 

 

 

Les Etats-Unis en Irak face à une insurrection qui évolue, par Grégoire Geiger, chargé de recherches à l'IFAS

Ce qui est le plus étonnant, c'est l'écart très net entre les dispositions doctrinales, qui prennent tout à fait la mesure du caractère non-totalement militaire de la contre-insurrection, et le fonctionnement opérationnel. S'il est admis que la réplique à une insurrection armée ne peut être purement militaire, car l'insurrection armée n'est pas purement militaire, il n'en demeure pas moins que les forces armées américaines éprouvent des difficultés récurrentes à conduire des opérations “autres que la guerre” parce qu'elles demeurent conditionnées par une culture guerrière radicale – warfighting

(Mise en ligne: février 2006)

 

GALILEO et l'avenir de la navigation par satellites,  par le Commandant Markus Bungert

Quels sont les domaines d'application des systèmes de navigation par satellites ? Quelles sont les caractéristiques du système GALILEO ? Quels en sont les enjeux ?

L'intérêt majeur du système européen réside dans la possibilité d’exercer une influence à travers la co-exploitation du système, la fiabilité légèrement supérieure au GPS, la meilleure couverture des régions polaires du Nord et du Sud, la réduction des coûts à longue échéance et dans une possibilité de navigation affranchie du GPS.

(Mise en ligne: février 2006)

 

La formation de l'Etat-nation en Turquie et les enjeux de son adhésion à l'Union européenne, par Gilles Riaux, doctorant

Le contexte de formation de l’Etat moderne en Turquie éclaire nombre des problèmes soulevés par la candidature turque à l’Union européenne quant au respect de l’Etat de droit ou à la reconnaissance des droits des minorités.

L’omniprésence de l’armée dans l’appareil d’Etat et le rôle de dernier rempart de la nation qu’elle s’est attribuée, sont des héritages de l’Empire ottoman. Ces spécificités liées à l’histoire de l’Etat en Turquie s’accommodent assez mal avec le projet européen de dépassement de l’Etat-nation.

(Mise en ligne mars 2006)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quel avenir pour l'Union européenne après le référendum français du 29 mai 2005 ? Par Jean Quatremer, correspondant de Libération

Depuis le 29 mai 2005, date du rejet par les Français du projet de traité constitutionnel, suivi trois jours plus tard du « non » néerlandais, l’Union européenne est dans le coma. Ce coma est, pour l’instant léger, mais il pourrait bien devenir profond voire irréversible si rien n’est fait.

La course folle à l’élargissement, loin d’avoir été stoppée comme l’espéraient les partisans du « non », s’accélère alors même que les institutions de l’Union n’ont pas été renforcées, ce qui accroîtra la dérive libre-échangiste au détriment du vieux rêve français d’Europe puissance. (Mise en ligne: janvier 2006)

 

La Lettonie au musée d'histoire du communisme, par Alexandra Viatteau, conférencière à l'université de Marne-la-Vallée

L'auteur met en perspective historique les relations entre la Lettonie et la Russie post-soviétique. Ce qui aide à comprendre la forte tension diplomatique lors du 60e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale... et du début de l'intégration forcée des pays baltes à l'Union soviétique.

Cette étude met en avant un texte tombé dans l'oubli: Georges Popoff, «L’invasion moscovite, cinq mois de domination bolchevique dans une ville balte », Librairie Plon, Paris, 1929.

(Mise en ligne: janvier 2006)

 

La politique européenne de voisinage, par Pierre Verluise, spécialiste de géopolitique

L'UE commence à prendre ses responsabilités en coordonnant ses relations avec les pays frontaliers. Elle fixe des règles cohérentes avec ses valeurs et ses intérêts légitimes.

Que l’UE affiche clairement que le niveau d’avancée de la PEV dépendra pour chaque pays du respect de ses engagements à respecter des valeurs qui fondent l’Europe communautaire n’a rien de choquant. Sous réserve, bien sûr, que l’Union respecte vraiment cette volonté de ne pas se galvauder.

(Mise en ligne: janvier 2006)

           

 

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