Lama Fakih, docteure en Histoire contemporaine et relations internationales. Enseignante à l’Université Saint Joseph de Beyrouth (Liban). Lama Fakih s’intéresse particulièrement à la péninsule arabique, au Liban et au Hezbollah
Le plan de lutte contre le COVID-19 constitue une manifestation de force par laquelle le Hezbollah expose ses moyens à un moment critique où il est visé par les sanctions économiques américaines et où l’Iran noyé dans ses propres maux, semble difficilement en mesure de le financer.
UNE personne atteinte de coronavirus entrait au Liban en provenance d’Iran le 20 février 2020 [1]. Les déplacements entre les deux pays sont très fréquents du fait des liens communautaires qu’ils entretiennent et de la présence de lieux de pèlerinage dans les villes iraniennes de Mashad et Qom, qui attirent des centaines de chiites Libanais toutes les semaines. Ces derniers sont principalement issus de Dahyeh, une zone située au sud de Beyrouth qui abrite les grands quartiers chiites. Forte de près d’un million d’habitants, celle-ci et la communauté qu’elle héberge se trouvent stigmatisées dans les médias et sur les réseaux sociaux car perçue comme un foyer de diffusion du virus menaçant l’ensemble du pays. Pourtant, plus de deux mois après la propagation de la pandémie, cette banlieue de la capitale compterait moins de 77 cas d’infections [2]. En effet, le Hezbollah qui contrôle cette zone a très tôt pris des dispositions pour contenir l’épidémie. Celles-ci ont été ensuite complétées par des mesures définies par l’organisation comme relevant d’une véritable « mobilisation » contre le COVID-19.
Si cette intervention répond bien aux valeurs islamiques de solidarité que prône le parti, elle sert nécessairement ses intérêts, tout particulièrement dans sa quête de légitimation en tant qu’acteur politique majeur au Liban et au Proche-Orient. Quelles sont donc les motivations politiques derrière cette initiative du Hezbollah ?
Nous verrons qu’une mobilisation massive est déployée pour regagner une confiance doublement mise à l’épreuve depuis octobre 2019, constituant de fait une stratégie de légitimation du parti sur les scènes interne et internationale.
Le 31 mars 2020, le Hezbollah présente son plan au public devant des dizaines de journalistes invités à visiter des locaux aménagés pour affronter la crise sanitaire. Il s’agit d’un véritable champ de manœuvre : on compte trente-deux centres de diagnostic d’une capacité d’accueil de 150 patients par jour, 15 bâtiments consacrés à la mise en quarantaine et quatre hôpitaux, soit 450 lits, consacrés aux malades du coronavirus. De même, 70 ambulances dont 10 comprenant des respirateurs et autres équipements spécifiques aux femmes enceintes et nouveaux nés sont réservés rien que pour Beyrouth et sa banlieue, avec une capacité de transport de 70 malades par jour ; 25 autres ambulances sont mises à disposition du reste du territoire libanais. Par ailleurs, le parti de Dieu se donne la possibilité de mobiliser 300 ambulances en cas de nécessité. 24 000 cadres sont déployés à l’échelle du pays, les rues et bâtiments sont désinfectés en permanence, des quêtes alimentaires sont organisées, ainsi qu’un personnel est formé à l’enterrement des corps de façon à empêcher toute contagion éventuelle [3]. Au 21 avril 2020, ce sont ainsi 5744 personnes qui ont été auscultées, parmi lesquelles 1354 sont gardées en observation [4]. Selon le ministère de la santé, sur les 870 cas confirmés au Liban, 119 proviennent de régions contrôlées par le Hezbollah [5].
Par ailleurs, signalons que la santé publique est l’un des deux portefeuilles accordés au Hezbollah au sein du nouveau cabinet, formé en réponse au mouvement de contestation populaire qui a débuté en octobre 2019. Le ministre, Hamad Hassan et nombre de ses conseillers sont membres du parti. Il importe donc d’autant plus au mouvement que la crise sanitaire soit bien gérée. Son initiative intervient donc en renfort de l’action officielle dont la réussite se traduirait nécessairement en succès politique pour le Hezbollah. Nous formulons alors l’hypothèse qu’il existe une articulation entre le parti et le ministère dont la campagne a été, du moins partiellement, orchestrée par des proches du Hezbollah. Inversement, l’on peut penser que le plan développé par ce dernier pour la lutte contre le coronavirus a été facilité par la présence de certains de ses membres au sein du ministère de la santé, à commencer par le ministre.
La mobilisation est semblable à celle des affrontements armés ; la métaphore guerrière abondamment filée (« mobilisation », « lutte », « résistance » et même « front ») par le secrétaire général du Parti Hassan Nasrallah dans son discours du 29 mars 2020, assimile clairement la mobilisation de son organisation contre la crise sanitaire à une guerre. Le ton martial qu’il adopte n’est pas sans rappeler ses allocutions, demeurées fameuses de la guerre de 2006. Et les faits corroborent le discours comme en témoigne le déploiement sur le terrain de milliers de volontaires et professionnels dans le but de « combattre » le danger. Le succès remporté suite à la guerre des Trente-trois jours, rappelons-le, constitue la victoire la plus éclatante de la formation chiite, qui a par suite instauré un équilibre de la terreur, repoussant d’éventuelles agressions, et reconstruit des milliers d’habitations détruites. Baptisée « Promesse Tenue », elle incarne la relation de confiance très solide qui existe entre le groupe et son assise populaire.
La confiance qui existe entre le Hezbollah et ses partisans repose sur la nature même de l’organisation et sur ses objectifs. Fondé en 1982 suite à l’invasion israélienne du Sud-Liban, il incarne la résistance populaire contre l’occupant, recrutant dans ses rangs des jeunes issus des villages en proie aux exaction de Tsahal. Les combattants sont animés d’une soif de libération, motivée par leur foi. Inspirés par la figure de l’Imam Hussein, petit-fils du Prophète tombé en martyre à Karbala en 680 car il refusait l’injustice et la tyrannie [6], ils croient en la nécessité de lutter contre l’oppression. La sacralisation de la notion de résistance et, plus encore, de martyr constitue le cœur de l’idéologie du mouvement, dans laquelle une grande partie de la jeunesse chiite est éduquée. Pour Naïm Kassem, numéro 2 du Hezbollah, inculquer ce principe permet d’atteindre la victoire de façon certaine : celle du paradis au cas où l’on tombe, ou celle de la libération en cas de succès militaire [7]. Cette démarche a une portée mobilisatrice, donnant un sens au combat ; ils ont ainsi tout à gagner. Inspiré par les guérillas cubaine et vietnamienne, le groupe parvient à imposer des défaites ponctuelles à Tsahal et ses collaborateurs. Le martyr du fils de Hassan Nasrallah en 1999 ainsi que la libération en 2000 de la majeure partie des territoires occupés renforce la crédibilité du mouvement. Son triomphe contre l’offensive israélienne en 2006, confirme sa popularité et le dote d’une aura inégalée au sein de sa communauté. D’autant plus qu’il se charge de la reconstruction des habitations détruites et répond aux besoins des populations via un large et dense réseau d’institutions sociales qu’il a mises en place parallèlement à son évolution en tant qu’acteur militaire. Car, le Hezbollah a développé un réel projet de société, une « société de résistance » qui prône ses valeurs et qu’il peut mobiliser à tout moment [8]. On dénombre des hôpitaux, dont Al Rassoul Al A’zam, aujourd’hui principal centre de cardiologie au Liban, des dispensaires, des écoles comme "Madares Al Moustapha", des écoles spécialisées les enfants autistes ou à besoins spécifiques, des orphelinats dont "Mou’assat Al Chahid" qui prennent en charge les enfants des martyrs. Certaines de ces fondations fournissent des allocations mensuelles ou une aide financière ou en nature dans les domaines alimentaire, éducatif, le logement et la santé aux démunis. Elles sont quasi gratuites et concentrées dans les régions chiites du pays. Elles sont en général gérées par des bénévoles, en particulier des femmes, et le plus gros de leur financement provient de dons individuels. C’est l’existence de ce vaste réseau qui vaut au Hezbollah de se voir accuser par ses détracteurs de vouloir se substituer à l’Etat et de déployer cette aide uniquement dans le but de capter l’allégeance d’une importante masse de déshérités.
Grâce à ses prouesses militaires et à ses prestations sociales, le Hezbollah se forge une image de libérateur, de héros national et religieux. Tant à l’échelle de la communauté chiite que d’une partie du monde arabe, Hassan Nasrallah devient un symbole.
Néanmoins, son entrée en politique à partir de 2005 et son intégration dans l’appareil bureaucratique étatique fait progressivement perdre au groupe son caractère révolutionnaire. Plaçant la paix civile au-devant de ses priorités, il s’attèle à tisser des alliances avec les acteurs politiques locaux. Pour cela, il se tait sur les dérives du système, notamment sur l’implication de ses alliés dans une corruption excessive. Autrement dit, à trop vouloir jouer le rôle de l’équilibriste et parfois même du médiateur sur la scène interne, il pérennise et consolide une classe politique corrompue. Il devient ainsi le garant de son unité et de sa cohésion. On comprend donc que la confiance qui existe entre le parti et son assise populaire ait été mise à rude épreuve depuis le mois d’octobre 2019 à cause du Hirak (2019 - ) puis de l’affaire Fakhoury.
Le Hirak, mouvement de contestation généralisée au Liban a mis en lumière un certain mécontentement jamais exprimé par les partisans du Hezbollah. Des critiques sont adressées à Hassan Nasrallah, lui reprochant de fermer les yeux sur la corruption et sur les violences à l’égard des manifestants. Il se trouve ainsi directement visé par le slogan « kellon ya’ne kellon ! » ou « tous ça veut dire tous ! ». Désormais, pour de nombreux Libanais, y compris chiites, il se situe au même rang que les autres leaders politiques, impliqués dans la guerre civile ou la corruption. Ainsi, à travers son chef, c’est la légitimité du parti qui est remise en question.
Par ailleurs, le coronavirus représente une opportunité de regagner en crédibilité, suite à l’affaire Fakhoury. Amer Fakhoury surnommé « le boucher de Khiam », est un ancien tortionnaire du camp de détention de Khiam où des milliers de Libanais ont été séquestrés, torturés et assassinés par l’armée israélienne et ses collaborateurs. Suite à la libération du Sud-Liban en 2000, il prend la fuite pour l’Etat hébreux avant de se diriger vers les Etats-Unis où il est par la suite naturalisé. De retour au Liban en septembre 2019, il est arrêté pour haute trahison et autres charges de torture, meurtres et enlèvements, puis acquitté par le tribunal militaire en mars 2019 suite à des pressions de Washington, sous prétexte que le délai de prescription était dépassé. Toutefois, d’anciens détenus et familles de prisonniers portés disparus portent plainte contre lui et il lui est interdit de quitter le territoire libanais. Pourtant, l’ambassade américaine à Beyrouth décide de l’exfiltrer en plein jour à bord d’un hélicoptère qui l’aurait emmené en Jordanie [9]. Cela en dit long sur les ingérences des Etats-Unis au Liban et sur ses atteintes à la souveraineté du pays. Cet épisode est aussi et surtout révélateur des vulnérabilités du Hezbollah, qui n’a pas pu empêcher une telle situation. D’aucuns l’accusent même d’avoir participé à un accord secret en vue de la libération de Fakhoury. A tel point que Hassan Nasrallah dut presque se justifier lors de son discours du 20 mars 2020 : « Nous n’avons manifesté aucun signe en faveur de sa libération, ni aucun signe montrant que nous pourrions comprendre qu’il soit relâché, ou que cela pourrait nous satisfaire. Rien de tout cela n’est arrivé car c’est bien notre sang qui a été versé ; nous somme les gardiens de ce sang ». Malgré ses propos, ses partisans se rendent à l’évidence que la protection qu’il leur assure et la sécurité qui en découle ont des limites.
Le plan de lutte contre le COVID-19 constitue donc une manifestation de force à travers laquelle le Hezbollah expose ses moyens à un moment critique où il est visé par les sanctions économiques américaines et où l’Iran noyé dans ses propres maux, semble difficilement en mesure de le financer. Ainsi, selon le chef du conseil exécutif du parti, 3,5 milliards de livres libanaises ont été alloués à cette campagne, ce qui est loin d’être négligeable en période de crise économique [10]. C’est en même temps une façon d’attirer des dons pour pallier le manque de financement imposé par la crise et les sanctions.
Mais surtout, en s’investissant dans l’humanitaire, le Hezbollah montre à l’Etat hébreux sa capacité à mobiliser des dizaines de milliers de personnes faisant preuve de discipline et d’organisation, soit autant de « soldats » possibles dans un affrontement armé, ce qui en dit long sur son engagement et sa disposition au combat. Une source interne au parti nous a d’ailleurs révélé que cette mobilisation relève à l’origine d’un plan d’urgence préparé pour être mis en œuvre en cas d’invasion israélienne [11]. Aussi, la pandémie constitue-t-elle une occasion de placer ses cadres en situation de guerre et de vérifier l’état d’alerte générale. Ce que viendra confirmer le survol intensif de Beyrouth et sa banlieue sud par des drones israéliens quelques jours seulement après le lancement du programme sanitaire. De même, le 14 avril 2020, Tsahal procède à une incursion sur le sol libanais : un bulldozer ainsi que 24 soldats ont franchi la ligne de démarcation pour placer des installations relatives aux infrastructures « de défense préventive » entreprises par Tel Aviv pour séparer les deux territoires.
Par la même occasion, à travers son initiative, le Hezbollah se défend face à la scène internationale, du caractère terroriste qui lui est attribué, distinguant ses décideurs des chefs d’Etats qui – à l’instar de Donald Trump – ont choisi de mettre la croissance économique au-devant de leurs priorités, et négligeant de ce fait la santé et la vie de leurs compatriotes.
Le parti de Dieu cherche, en outre, à regagner la confiance de sa base populaire, qui rappelons-le constitue non seulement un électorat massif mais aussi des hommes prêts à être enrôlés. Son plan de lutte contre la pandémie est une matérialisation de son idéal de « société de résistance ». Ainsi, en plus des services de santé préalablement cités, il active tout son réseau de solidarité pour répondre aux besoins alimentaires de milliers de familles. L’association Al Imdad à elle seule prend en charge 16 000 familles. Entre 2 500 et 3 000 rations sont distribuées tous les jours, soit un carton contenant suffisamment de riz, de farine, d’huile, de sucre, de lentilles et autres type de graines pour un mois [12]. Le parti confirme ainsi sa capacité à assurer leur protection, à un moment où la pandémie vient aggraver une crise économique déjà installée, augmentant de fait l’inflation et le taux de chômage. Il se présente donc comme le garant de leur sécurité, s’assurant en contrepartie leur allégeance. Cette sécurisation s’étend aussi aux Libanais de la diaspora. Ceux-ci constituent une source centrale de son financement. Un comité de suivi est mis en place pour répondre à leurs besoins et le Hezbollah fait pression sur le gouvernement afin d’organiser leur retour. Les expatriés en provenance d’Abidjan (ancienne capitale administrative et politique de Côte d’Ivoire), qui compte environ 80 000 Libanais dont l’écrasante majorité est chiite, sont ainsi les premiers à être rapatriés.
Enfin, il entend s’ouvrir à toutes les communautés. D’une part, le Hezbollah présente son action comme complémentaire de celle de l’Etat, permettant notamment de désengorger les hôpitaux en établissant un premier diagnostic. Ainsi, 72 personnes non issues de la base populaire du parti ont été conduites à bord de ses ambulances vers l’hôpital gouvernemental chargé de leur traitement [13]. Parallèlement, ce sont les hommes du Comité Sanitaire Islamique du Hezbollah qui ont accueilli les expatriés rapatriés par le gouvernement, œuvrant en étroite collaboration avec les autorités officielles pour dépister les éventuels cas confirmés. À travers cette coopération, le Hezbollah réfute les accusations d’être « un État dans l’État », se défendant de faire de l’ombre au ministère de la santé publique. Fort de son expertise dans le domaine médical, il légitime ainsi toute revendication future de ce portefeuille, indispensable pour consolider son assise populaire, notamment en période électorale.
D’autre part, le Hezbollah présente son initiative comme prête à être déployée sur tout le territoire. Citons ainsi les campagnes de désinfection de certains villages chrétiens et sunnites le 7 avril 2020. Notons aussi l’assistance aux autorités responsables des camps de réfugiés palestiniens. Aussi, des formations spécialisées sont-elles offertes au personnel de santé et de défense civile par le Comité Sanitaire Islamique. D’autres équipes sont également entrainées à la désinfection des quartiers et au contrôle de la salubrité des aliments. D’ailleurs, des produits utilisés à cette fin, ainsi que des détergents, gants, gels hydro-alcooliques, masques et thermomètres ont été offerts par l’Union des Municipalités de la Banlieue Sud, loyales au mouvement. Mais pour Sara, enseignante chercheuse hostile au parti, le Hezbollah ne fait que se protéger. Les Palestiniens sont non seulement ses alliés, mais la majorité de leurs camps sont situés dans ses fiefs ; en l’occurrence, deux camps, Chatila et Bourj el Barajne se trouvent en pleine Dahyé. Lorsqu’on sait que le camp de Chatila dispose d’une densité de population de 30 000 habitants au kilomètre carré, on prend conscience de l’ampleur de la menace. Selon elle, le parti ne fait qu’entretenir une logique clientéliste développée par d’autres formations politiques et cherche à redorer son image à l’échelle nationale.
Comme partout dans le monde, la pandémie de coronavirus vient mettre en lumière et aggraver des inégalités sociales préexistantes. Au Liban, elle intervient à un moment ou l’allégeance aux formations politiques traditionnelles est mise à mal, en raison de leur mauvaise gestion des affaires publiques qui a plongé le pays dans une crise économique et sociale sans précédent. C’est donc une occasion que tous saisissent pour alimenter les réseaux clientélistes sur lesquels ils fondent leur pouvoir et leur légitimité. Si l’action du Hezbollah se distingue de celle des autres groupes, c’est précisément parce qu’il dispose de plus de ressources ainsi que d’une expérience en la matière. En effet, son engagement dans l’humanitaire est indissociable de son engagement militaire et constitue un élément de « soft power » sur lequel le parti a su compter dès ses débuts, pour accroître sa popularité et se renforcer. Le plan de lutte de 2020 sera probablement utilisé lors de sa prochaine campagne électorale, tout comme l’ont été la libération en 2000 et la victoire et la reconstruction en 2006. Mais pour l’heure, les considérations politiques semblent dérisoires face à l’ampleur de la menace.
Paradoxalement, la tradition « d’évergétisme » que connaît le Liban et qui constitue l’un de ses maux, semble contribuer à le placer au rang des États qui gèrent au moins mal la pandémie.
Manuscrit clos le 12 mai 2020
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[1] C’est le premier cas officiellement déclaré. Il s’avèrera plus tard que le premier porteur est un moine qui rentrait d’Italie entre le 15 et le 20 février 2020.
[2] Chiffres du ministère de la santé publique au Liban (https://www.moph.gov.lb/maps/covid19.php).
Jusqu’au 12 mai 2020, 77 cas sont recensés dans la région de Baabda qui englobe la banlieue sud de Beyrouth. Il est impossible d’en séparer le nombre de cas proprement relatifs à la banlieue sud.
[3] DANDACHE, Rahil. Hezbollah ila mouwajaha ma’ corona. Al Akhbar. 1er avril 2020.
[4] Janoubia yakchof ‘amlyat “Hezbollah” dod al ‘adou “al coroni”. Janoubia. 21 avril 2020.
[5] Données du ministère de la santé publique (https://www.moph.gov.lb/maps/covid19.php).
Les chiffres sont répartis comme tels : 77 à Baabda, 15 à Baalbeck, 15 à Tyr, 8 à Nabatieh et 4 à Bint Jbeil.
[6] NDLR : Ils sont aussi inspirés par la figure de l’ayatollah Khomeyni.
[7] KASSEM, NAIM, Hezbollah : Al Nahj. Al Tajriba. Al Moustaqbal, Beyrouth : Dar el Hadi, 2004, p.63.
[8] MERVIN, SABRINA, Le Hezbollah : état des lieux, Paris : Sindbad, 2008, 363 p.
[9] Après la Jordanie, il aurait été conduit sur la base militaire britannique de Chypre avant de rejoindre la base aérienne de Ramstein en Allemagne, puis d’atterrir sur une autre base militaire en Caroline du Nord.
[10] Il est difficile de donner un équivalent exact de ce montant en euros en raison de la dépréciation rapide de la valeur de la livre libanaise et de la fluctuation quotidienne du taux de change. A noter qu’avant la crise économique, il fallait 1638 LL pour un euro alors qu’à la date ou la campagne a été lancée, il fallait environ 3300 LL pour un euro.
[11] Entretien personnel avec un cadre du parti chargé de communication.
[12] Entretien avec un volontaire participant à la campagne, le 8 avril 2020.
[13] Janoubia, Op.cit.
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