La guerre selon Daech marque t-elle la fin des interventions militaires occidentales ?

Par Pierre CONESA, le 10 décembre 2016  Imprimer l'article  lecture optimisée  Télécharger l'article au format PDF

Ancien haut fonctionnaire au ministère de la Défense, auteur entre autres de « Les mécaniques du chaos : Bushisme, prolifération et terrorisme » (éd. de l’Aube), et chez R Laffont : « La fabrication de l’ennemi » et « Docteur Saoud et Mr. Djihad, la diplomatie religieuse de l’Arabie saoudite » (préface Hubert Védrine).

La guerre contre Daech ne se limite plus au théâtre moyen oriental. En prenant le contre pied systématique des concepts opérationnels occidentaux, les stratèges de l’Etat Islamique ont renouvelé les formes de la guerre. Le combat s’est déplacé sur le territoire métropolitain des pays de la coalition, la propagande de Daech globale et locale sur le web 2.0 est techniquement incensurable et atteint les populations cibles en Occident. Enfin les populations civiles victimes des attentats paient un tribut plus lourd que les militaires. Des interventions militaires occidentales sont-elles encore concevables ?

LA GUERRE en Syrie et Irak avec ses extensions terroristes un peu partout sur la planète marque un véritable tournant stratégique. L’Etat islamique en pays de Cham (Daech) qui, en un peu plus de deux ans, a accueilli près de 25 000 combattants étrangers venant de plus de 100 pays différents, a commandité et revendiqué des attentats dans plus de 20 Etats du monde. La stratégie militaire conventionnelle des forces occidentales se retrouve sur le théâtre syro-irakien face à un adversaire qui a changé les règles de la guerre. Ce n’est là que la fin d’une transformation que les stratèges occidentaux n’ont pas voulu prendre en considération.

Une longue suite d’échecs

Déjà l’intervention de l’OTAN en Afghanistan (2002-2014) qui a mobilisé autant d’hommes que l’Union soviétique en son temps (120 000 h.) plus les sociétés militaires privée et a étendu la guerre au Pakistan - ce que n’avait jamais osé faire l’Armée Rouge - est un échec puisque les Taliban, ne sont pas vaincus. L’invasion illégale de l’Irak par les troupes américaines en mars 2003, préparée et annoncée sur la base d’un mensonge public (l’existence d’armes de destruction massives), se traduit par 4000 soldats américains tués et entre 100 et 150 000 Irakiens morts. Le pays est toujours plongé dans le plus profond chaos.

L’opération franco-britannique aérienne en Libye de février à octobre 2011, validée par la résolution 1973 du Conseil de sécurité, devait se limiter à une zone d’interdiction aérienne. Elle a été largement violée par les Alliés pour se terminer en une co-belligérance de Paris et Londres contre le régime Kadhafi. Le pays est toujours dans le chaos le plus absolu.

Enfin, l’opération internationale en Syrie contre le régime de Bachar al-Assad, puis contre l’Etat islamique, démontre combien il est difficile d’intervenir dans une guerre où chacun des belligérants (Kurdes, Turcs, Salafistes djihadistes de différentes obédiences, sunnites contre chiites, Iran et Arabie saoudite, armée du régime) mène sa propre stratégie et ses propres intérêts.

Pour l’ancien premier ministre français Dominique de Villepin : « Répondre à l’attaque par la guerre, c’est éteindre un incendie au lance-flammes. »

La guerre selon Daech marque t-elle la fin des interventions militaires occidentales ?

Pierre Conesa. Droits réservés

Pourquoi le bilan des opérations militaires occidentales est-il si catastrophique ?

L’échec de la Révolution dans les Affaires Militaires

Dans l’euphorie de la décennie 1990, l’Office américain du Net Assessment d’Andrew Marshall avait conçu la « révolution dans les affaires militaires » (RMA), c’est à dire la forme la plus élaborée de la guerre conventionnelle intégrant toutes les technologies nouvelles du numérique, de l’information et du spatial. C’est ce que copient toutes les armées occidentales aujourd’hui, convaincues de leur supériorité conventionnelle absolue.

Les armements nouveaux de très hautes technologies garantiraient très précisément l’effet militaire voulu : la précision absolue puisqu’un missile guidé par image 3D peut rentrer par la fenêtre plutôt que par la porte ; la furtivité c’est à dire l’impossibilité de détecter un avion au radar, qui permet des frappes en profondeur sans risques ; la projection de puissance c’est à dire le pouvoir de frapper à très longue distance, avec des bombardiers partant des Etats-Unis vers l’Irak ou l’Afghanistan guidés par un centre de commandement qui se trouve en Floride ; la transparence des intentions de l’ennemi grâce aux drones, aux techniques satellitaires et au renseignement

La victoire éclair sur les armées de Saddam Hussein lors de la guerre du Golfe (1991) ou celle du Kosovo (1999) avaient donc été une formidable opération de communication du savoir-faire américain. On avait démontré la capacité à gagner rapidement une guerre classique sans perte de soldats, très satisfaisante pour l’opinion publique intérieure, entretenue dans l’illusion d’une « guerre zéro mort ». Tous les pays du Golfe arabo-persique ont cherché l’alliance et la protection américaine, sauf l’Iran.

Cependant, les guerres asymétriques (Afghanistan, Irak, Syrie…) ne respectent plus les règles de la guerre classique.

La mise en œuvre sur le terrain, de ce qu’on pourrait appeler l’école des « égalisateurs de puissance » (du terrorisme et de la prolifération d’armes de destruction massive parfois associés), a conçu des concepts opposés qu’on peut examiner rapidement.

Dans sa communication publique auprès des populations musulmanes, Daech joue sur du velours.

L’idée occidentale de « frappe intelligente », liée à la capacité d’atteindre l’objectif et seulement lui, grâce à des armes extrêmement précises comme le font les drones américains, est associée à la notion de « dommages collatéraux ». C’est ce qui est appliqué sur le théâtre afghan, syrien ou syro-irakien par les forces aériennes occidentales. Mais les frappes aériennes sont mal acceptées par les populations et même des formations syriennes alliées, en raison des pertes civiles infligées. De septembre 2014 à fin janvier 2016, les bombardements aériens de la coalition auraient tué entre 300 et 400 civils, dont 82 femmes et 97 enfants selon l’Observatoire syrien des Droits de l’Homme. De son côté la coalition ne reconnaît officiellement à cette date que deux tués parmi les civils. La ligne de communication du Pentagone est intenable, prétendant que plus de 40 000 frappes aériennes en Syrie et Irak n’auraient tué que 26 civils alors que 6 000 bâtiments ont été détruits et 40 000 bombes et missiles ont été largués. Les Russes font plus fort : leur intervention depuis septembre 2015 (5662 sorties, dont 97 Cruise missiles), n’auraient tué aucun civil. La propagande de Daech ne manque pas de rappeler que les victimes françaises des attentats sont le pendant des victimes des bombardements auxquels la France participe en se vantant d’être le fidèle second derrière les Etats-Unis. Dans sa communication publique auprès des populations musulmanes, Daech joue donc sur du velours. De plus la coalition ne s’attaquant pas directement aux armées de Bachar al Assad, est accusée de complicité avec Damas.

On pratique le contre concept de l’attentat de masse aveugle, indifférent à la nature des objectifs choisis (tankers, immeubles, hôtels internationaux, night-clubs, stations de métro, bases militaires, manifestation publique…) et à la qualité des victimes (touristes, ingénieurs, humanitaires, journalistes, victimes musulmanes, populations indigènes…). Al-Adnani, le porte-parole de Daech a encouragé les partisans de l’Etat Islamique à attaquer des civils au lieu de cibles militaires dans leur pays de résidence : « Nous avons été informés que certains d’entre vous ne peuvent perpétrer d’attaques car ils sont incapables d’attaquer des cibles militaires et éprouvent des difficultés à attaquer de prétendus civils…Sachez que [répandre] le sang [de personnes résidant] dans le pays des croisés et des combattants n’est pas interdit. Il n’y a pas d’innocents [là-bas]. » Dans les attaques terroristes du 13 novembre 2015 à Paris, plusieurs dizaines de nationalités ont été touchées en un seul jour.

La projection des forces armées américaines qui permet de faire la guerre chez l’adversaire grâce à des capacités d’allonge inimaginables, gagne la phase traditionnelle de la guerre en Irak ou en Afghanistan. Les avions bombardiers B2 décollaient des Etats-Unis. Mais cela ne protège pas le sanctuaire national. Tous les pays participant ou soutenant l’alliance anti-Daech ont été frappés par des attentats. En novembre 2015, on estimait que Daech avait causé par des attentats plus de 1 600 morts en 18 mois dans 20 pays différents. En 2016, il faudrait y ajouter les Etats Unis, l’Allemagne, le Bangladesh, etc. et quelques centaines de victimes supplémentaires.

Le détournement de moyens civils à des fins terroristes comme on l’avait constaté à travers les attentats du 11 septembre 2001, répond à la suprématie militaire technologique des armées occidentales de plus en plus onéreuse. Le programme américain F 35 Raptor couterait au final 400 milliards de dollars, soit à peu de chose près le PIB de la Belgique. La réalisation de l’effroyable attentat de Nice le 14 juillet 2016 (84 morts, 200 blessés) a coûté à peine quelques milliers d’euros.

Compte tenu des évolutions, il n’y a simplement plus de « champ de bataille »

Dans les domaines les plus pointus de la recherche militaire, les C4I, qui travaillent sur les moyens de commandement et de contrôle des télécommunications et des systèmes d’information, les réseaux terroristes ont retourné à leur profit le développement civils d’Internet 2.0 pour sécuriser leurs propres communications en donnant dans leurs revues toutes les techniques de chiffrement accessibles sur internet (Cf. Dar al Islam n° 8).

La transparence du champ de bataille autorisée par les moyens technologiques modernes (drones, moyens d’observation satellitaires, technologie du renseignement…) est une supériorité incontestable des armées occidentales, à condition qu’il y ait au moins un champ de bataille ou un front identifiable. Quand la guerre devient une guérilla des villes en Irak, des actes violents de miliciens obéissant à des chefs de guerre en Afghanistan, ou d’actions de réseaux terroristes islamistes sanctuarisés dans des « zones grises » et dans les métropoles des grandes capitales à cheval sur les frontières, il n’y a simplement plus de « champ de bataille ».

La géopolitique de Daech est mondiale et le front est devenu planétaire

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Dans un discours le porte-parole de Daech, Al-Adnani clame  : « Leurs mosquées (des musulmans) sont profanées, ce qu’ils ont de plus sacré est piétiné, leurs droits leur sont arrachés en Chine, en Inde, en Palestine, en Somalie, dans la péninsule Arabe, dans le Caucase, au Châm, en Egypte, en Irak, en Indonésie, en Afghanistan, aux Philippines, à Al-Ahwâz, en Iran, au Pakistan, en Tunisie, en Libye, en Algérie, au Maroc, en Occident et en Orient ». Plus d’une dizaine d’organisations terroristes locales ont proclamé leur affiliation à Daech.

Sociologiquement aussi la guerre a changé.

Le militaire professionnel en uniforme régulièrement payé par un Etat sur lequel repose la sécurité extérieure des grandes démocraties, se bat dorénavant contre un militant croyant organisé en réseaux, communiquant par Internet, à partir de métropoles du monde développé ou du tiers-monde vers des zones grises sans Etat.

Le « zéro mort » (du côté des militaires occidentaux) qui traduit la supériorité technologique absolue, a largement contribué à diffuser l’idée que la guerre était une action internationale brève donc « tolérable » dans laquelle on pouvait engager des soldats sans risquer l’échec sanglant de Mogadiscio (27 soldats américains tués les 18 et 19 octobre 1993).

En face, l’attentat-suicide conçu sur le sacrifice ultime du combattant ou du militant civil, est la négation absolue de l’idée du « zéro mort ». Le soldat martyr auquel est promis le paradis, devient un héros qui se sacrifie pour un « Bien commun ». D’après des témoignages de retour de Syrie, la liste d’attente des candidats kamikaze serait longue de plus d’un mois. Plutôt que les longs prêches de Ben Laden, il est le héros de la propagande de Daech qui attire ainsi les jeunes déçus des sociétés occidentales.

Clausewitz définissait la guerre comme la continuation de la politique par d’autres moyens. On sait depuis la décision de G. W. Bush d’envahir l’Irak (2003) que la guerre peut aussi être était la continuation d’une absence de politique voire d’une non politique.

Les populations civiles sont devenues l’objectif stratégique de la guerre. La France ne compte effectivement au 1ere décembre 2016 aucun décès chez ses militaires engagés en Irak-Syrie, mais doit déplorer 239 morts et 872 blessés dans des attentats suicide sur son territoire en 18 mois.

Certains conflits avaient été de courte durée (cinq semaines de bombardements et cent heures pour libérer le Koweït en 1991, six semaines pour conquérir l’Irak en 2003, 150 jours pour la Libye), évitant le risque de lassitude de l’opinion. Déjà les Occidentaux ont renvoyé des troupes en Irak et en Afghanistan, on reparle d’une opération terrestre en Lybie, et la France a engagé des troupes au Mali.

On pourrait poursuivre la liste mais c’est sur le plan politique que les conséquences sont les plus graves. La RMA avait ainsi militairement re-légitimée la guerre « juste », sorte de droit de police international que se sont attribués les pays démocratiques, s’engageant à limiter la violence au strict nécessaire. Des notions diplomatico-militaires récentes comme le « Devoir de protéger », le droit « d’Ingérence Humanitaire », ont justifié l’intervention en Somalie, en Libye et en Syrie. Mais ces principes ne sont pas appliqués à tous de la même manière. Le double standard occidental sape la crédibilité des principes affichés : les Palestiniens n’ont jamais été défendus par les forces occidentales.

Enfin Daech tente de gagner moralement et techniquement la guerre de la propagande destinée aux communautés expatriées nées de la mondialisation. Techniquement Daech communique en 11 langues différentes, atteint aussi bien les communautés musulmanes expatriées qui ne parlent plus l’Arabe que les jeunes révoltés. Sa communication associe propagande globale grâce à ses différentes revues (arabe, anglais, français, russe et turc…) et ses vidéos. Il met aussi en œuvre une approche locale et ciblée (approche de proximité du « un vers un ») par les réseaux sociaux. Daech est un acteur du web 2.0 de la mondialisation que n’était pas Al Qaïda. En juin 2015, le n°9 de Dabiq sa revue anglophone de juin 2015, lance une proclamation de victoire en listant un certain nombre de terroristes morts qui ont revendiqué leur affiliation au Califat : « Numan Haider et Man Haron Monis (Australie), Michael Zehaf Bibeau et Martin Couture-Rouleau (Canada), Zale Thompson, Elton Simpson, et Nadir Soofi (Amérique), Amedy Coulibaly (France), Omar Abdel Hamid el-Hussein (Danemark), and Sofiane Amghar and Khalid Ben Larbi (Belgique).  »

A la « Guerre juste » assise sur le droit de police des occidentaux, répond dorénavant un projet justifiant l’ultra-violence justifiée par « la vertu » de la nouvelle société juste et égalitaire que Daech promet d’instaurer. Robespierre le disait déjà lors de la Terreur (1794) : « La vertu sans laquelle la terreur est funeste, la terreur, sans laquelle la vertu est impuissante. La terreur n’est autre chose que la justice prompte, sévère, inflexible ; elle est donc une émanation de la vertu ». Le sermon du ramadan du Calife autoproclamé Al-Baghdadi avance pour sa part : « Le Terrorisme c’est d’adorer Allâh comme Allâh l’a ordonné, c’est de refuser l’humiliation, la servitude, la soumission et le suivi. Le Terrorisme c’est que le musulman vit libre, fier, noble et réellement musulman. Le Terrorisme, c’est que tu réclames tes droits sans concessions. Mais ce n’est pas du Terrorisme si les musulmans se font assassiner et qu’on brûle leurs maisons en Birmanie, qu’on les coupe en morceaux aux Philippines, en Indonésie ou au Cachemire et qu’on leur ouvre le ventre. Le Terrorisme ce n’est pas les tuer et les exiler dans le Caucase. Le Terrorisme, ce ne sont pas des fosses communes en Bosnie-Herzégovine et l’évangélisation des enfants. Ce n’est pas du terrorisme de détruire les maisons des musulmans en Palestine, de s’approprier injustement leur terre, de piétiner leur honneur et de profaner leurs lieux sacrés. Ce n’est pas du Terrorisme de brûler des mosquées en Egypte de détruire les maisons des musulmans, de violer des femmes vertueuses et de réprimer les Moudjâhidîn au Sinaï et ailleurs. Ce n’est pas du Terrorisme que le musulman soit persécuté, humilié, qu’on lui arrache ses droits au Turkestan Oriental et en Iran ».

Maintenant que la guerre n’est plus la solution, que vont faire les stratèges occidentaux ?

Enfin les mensonges publics des grandes démocraties américaines, britanniques, espagnoles israéliennes ou françaises sont aussi importants pour expliquer l’efficacité du discours salafiste djihadiste que les argumentaires théologiques assez médiocres développés dans les revues de Daech et d’Al Qaida. Depuis l’invasion soviétique en Afghanistan en 1979, les interventions militaires occidentales directes ou indirectes contre la révolution iranienne ou la guerre du Golfe ; le silence coupable des capitales lors des trois Intifada (révolte des pierres) palestiniennes et des bombardements israéliens meurtriers sur la bande de Gaza ; l’effroyable dureté de l’embargo imposé à l’Irak de Saddam (des milliers d’enfants morts de maladies bénignes comme la diarrhée ou la dysenterie), l’intervention pour le peuple libyen au nom du « devoir de protéger », devoir jamais été accordé aux Palestiniens ; enfin la destruction décidée de l’Etat irakien accompagnée du scandale de la prison d’Abou Ghraib, font que les Occidentaux (Russes y compris) sont devenus un ennemi global des djihadistes. Ils ont perdu toute légitimité à penser le Moyen-Orient que les accords Sykes Picot avaient dessiné. Ce qui ne les empêche pas d’intervenir militairement et de laisser mourir les printemps arabes.

Le langage occidental de la tératologie [1] pour disqualifier Daech en parlant de propagande, de cruauté, de mensonges, ou de perversion des djihadistes est largement insuffisant. Daech peut perdre la guerre sur le terrain, l’idéologie du califat millénariste survivra si les Occidentaux persévèrent à gérer le problème militairement à la place des pays musulmans, surtout pour défendre les régimes qui ont donné naissance à l’idéologie salafiste comme l’Arabie saoudite.

Clausewitz définissait la guerre comme la continuation de la politique par d’autres moyens. On sait depuis la décision de G. W. Bush d’envahir l’Irak (2003) que la guerre peut aussi être était la continuation d’une absence de politique voire d’une non politique.

Maintenant que la guerre n’est plus la solution, que vont faire les stratèges occidentaux ?

Copyright Décembre 2016-Conesa/Diploweb.com


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[1Science des anomalies de l’organisation anatomique, congénitale et héréditaire, des êtres vivants.


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