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Synthèse de l’actualité internationale de septembre 2025

Par Axelle DEGANS*, le 30 septembre 2025.

A. Degans vous offre la synthèse de l’actualité internationale de septembre 2025. Une Turquie toujours plus autoritaire ; La guerre est hybride ; Tianjin réunit l’OCS ; Des guerres peu médiatisées ; Nouvelles d’Afrique ; etc.

Voici la précieuse synthèse d’Axelle Degans qui sera fort utile à tous ceux qui veulent disposer d’un point de l’actualité géopolitique mondiale, voire préparent un concours. Pour ne rien manquer, et recevoir nos alertes sur des documents importants, le plus simple est de s’abonner gratuitement à notre Lettre d’information hebdomadaire.

Une Turquie toujours plus autoritaire

Le pays du président Recep Erdogan, issu du mouvement islamo-conservateur frériste, l’AKP, a étêté le parti d’opposition CHP (parti républicain du peuple). Les procureurs estiment que le CHP est corrompu. Cette décision s’ajoute à l’arrestation de centaines de maires issus de l’opposition à l’AKP, donc au président, et notamment celle du maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu. Ce dernier est accusé de corruption, de terrorisme… Il est déjà condamné à plus d’une année de prison pour avoir « menacé » le procureur général d’Istanbul. Le président et l’AKP préparent l’inexistence d’une opposition politique au mouvement des Frères musulmans. Ces procès politiques en rappellent d’autres, dans des temps sombres.

Maintien des majorités politiques

En Norvège, après les élections législatives les travaillistes du Premier ministre Jonas Gahr Store se maintiennent, de peu, au pouvoir. La représentation parlementaire des conservateurs et des partis anti-immigrations comme le FrP (parti du progrès) progresse, notamment du fait des votes des jeunes. Le FrP remporte 24% des suffrages et Jonas Gahr Store, à la tête du bloc de gauche obtient 87 sièges sur 169, une union bien fragile.

Au sein de l’Union européenne, le Parlement a montré en septembre 2025 son opposition à la gestion autoritaire du pouvoir par Ursula von der Leyen, une motion de censure a été présentée cet été. Cette dernière s’appuie sur une coalition de trois mouvements : les centristes (Renew…), le PPE conservateur et les socialistes et démocrates (S&D). Ces trois partis ont finalement renoncé à cette plateforme commune qui aurait provoqué la chute d’Ursula von der Leyen. La présidente de la Commission est sous la pression de la signature des accords commerciaux avec les Etats-Unis – qui ont suscité une vive opposition au sein de l’Union – et avec le MERCOSUR. Les paysans français manifestent non pas leur mécontentement mais une inquiétude existentielle.

La guerre est hybride

Après le sabotage du Nord Stream d’autres tubes sont visés. Kiev a utilisé en septembre 2025 des drones pour détruire l’oléoduc qui approvisionne en pétrole sibérien la Hongrie et la Slovaquie, membres de l’Union européenne depuis 2004.

La Pologne dénonce l’incursion dans son espace aérien d’une vingtaine de drones russes, des drones leurres gebera dont le caractère accidentel de l’intrusion peut être retenu. L’espace aérien roumain a lui aussi été violé par des drones russes.

L’Estonie déclare que son espace aérien a été violé en septembre 2025 par trois MIG-31 russes et réclame des sanctions. Ce qu’entend Kaja Kallas, haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité en déclarant « nous ne devons pas montrer de faiblesse ». La porte-parole de l’OTAN annonce que les avions de chasse russes ont été interceptés par l’OTAN. Ursula von der Leyen promet « nous allons répondre à chaque provocation », un dix-neuvième train de sanctions est pris contre la Russie et les intérêts russes. L’OTAN met en place l’opération sentinelle orientale concernant l’espace aérien de l’Europe de l’Est. La Russie teste l’OTAN, les Etats-Unis annoncent qu’ils seront là.

Le Danemark s’inquiète car des drones ont été aperçus à proximité de l’aéroport de Copenhague ainsi que près de la base aérienne de Skrydstrup à laquelle est rattachée la chasse danoise. En fait, la police danoise aurait enregistré plus de cinq cents alertes au drone. La Russie dément être à l’initiative de cette opération de déstabilisation.

Dr. Axelle Degans
Degans/Diploweb

Tianjin réunit l’OCS

A Tianjin se sont réunis en septembre 2025 les pays membres de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à l‘occasion de son vingt-cinquième anniversaire. Ce sommet s’est réuni au nom d’un « nouvel ordre mondial plus juste ». Si les invités étaient nombreux, le fait le plus marquant est la présence du Premier ministre indien Narendra Modi venu dans le contexte de la guerre commerciale menée par les Etats-Unis qui s’est traduite par la taxation à 50% des produits indiens entrant sur le sol américain en réponse à l’achat du gaz russe par New Delhi. Un rapprochement improbable entre la Chine et l’Inde est-il sur le point de s’opérer avec l’aide d’une médiation russe ? Cette réunion montre une congruence d’un « Sud global » volontiers anti-occidental.

A l’issue de ce sommet, Pékin triomphe avec une parade militaire comme les régimes totalitaires savent organiser. Il montre une armée prête à en découdre, des missiles hypersoniques dont Pékin est très fier, des batteries antiaériennes capables de toucher des satellites, des SALA… une démonstration de force qui a été prise par Washington pour ce qu’elle est : un défi lancé aux Etats-Unis

La violence continue en RDC

Les provinces orientales de la République démocratiques du Congo, sont mises en coupe réglée par le M23, des mercenaires qui travaillent aux côtés de l’armée rwandaise. Le Nord Kivu est aussi la proie des forces démocratiques alliées (ADF), des rebelles ougandais, qui viennent d’assassiner plus de soixante-dix personnes venues assister un enterrement. Ce groupe paramilitaire, qui a fait allégeance à Daech, fait main basse sur les ressources en or et les ressources agricoles de la région. Les troupes gouvernementales, pourtant appuyées par des troupes ougandaises ne parviennent pas à lutter efficacement contre ces hommes en armes qui font le malheur des Congolais de cette partie du pays.

Des guerres peu médiatisées

Alors que la guerre en Ukraine et au Proche-Orient sont très médiatisées, d’autres se déroulent à bas bruit et n’intéressent pas les Occidentaux. La guerre civile se poursuit ainsi au Soudan.

Au Sud-Soudan les violences ne se sont pas tues et le vice-président Riek Machar est accusé de crimes contre l’humanité. Il est démis de ses fonctions en septembre 2025 par le président Sava Kiir. La guerre civile se déroule sur fonds d’affrontement ethnique entre les armées du président (dinka) et du vice-président (nuer) et provoque le déplacement de plusieurs centaines de milliers de personnes.

Un rapport de Human Rights Watch sème la discorde au Rwanda, car il estime que le grand nombre de soldats rwandais enterrés démontre la violence du conflit qui se déroule au Kivu pour accaparer les richesses de cette province congolaise. Kigali dénonce la « malhonnêteté » de cette ONG et de son rapport.

Que dire de la guerre menée par Bakou à l’encontre de l’Arménie ?

La géopolitique invite à se décentrer.

Révélations sur la guerre en Ukraine

Un journaliste du New York Times, Tim Weiner, publie une enquête sur les activités de la CIA en terre ukrainienne. Il était déjà connu que Washington était impliqué lors des révolutions ukrainiennes (2004, 2013 et 2014), que la CIA a implanté une dizaine de sites dans la partie orientale de l’Ukraine. Le journaliste d’investigation avance que dès l’automne 2021 les services américains connaissaient les plans d’invasion préparés à Moscou, que les services américains ont reconfiguré les services ukrainiens et qu’en fait ils seraient les maitres-d ’œuvre de la résistance ukrainienne face à la guerre menée par la Russie. Quoi qu’il en soit, ce sont des soldats Ukrainiens qui résistent.

Manifestations au Royaume-Uni

Plusieurs centaines de milliers de Britanniques ont défilé à Londres à l’appel de Tommy Robinson. Le slogan « Unite the Kingdom » les a réunis pour dénoncer l’immigration illégale particulièrement forte dans l’archipel britannique. Les manifestants se sont parés de drapeaux britanniques (l’« Union jack ») et de drapeaux anglais (la croix de Saint Georges). Cette manifestation est impressionnante par son ampleur, qui a surpris les autorités britanniques. Elle n’est pas sans rappeler le Brexit, en partie motivé par la volonté de récupérer le contrôle des frontières face aux mouvements migratoires polarisés sur l’archipel britannique. Cette manifestation prend la suite de plusieurs manifestations qui se sont déroulées cet été 2025 en Angleterre.

Ces manifestations populaires sont le témoin du désarroi des classes populaires et des classes moyennes qui vivent, comme dans le reste du continent européen, un déclassement douloureux. Elles ne se considèrent pas comme des « gagnantes » de la mondialisation. Ces manifestations sont aussi une contestation de la société multiculturelle, modèle porté par la mondialisation libérale.

Nouvelles d’Afrique

La capitale éthiopienne, Addis-Abeba, accueille en septembre 2025 le deuxième sommet africain sur le climat. Le continent africain est exposé aux conséquences du réchauffement climatique. Les participants demandent aux Européens davantage d’efforts, au nom de la « dette climatique », pour financer la transition énergétique en Afrique et ainsi développer les réseaux électriques alimentés, par exemple, par des fermes solaires.

L’Éthiopie a inauguré en grande pompe le barrage Renaissance construit sur le Nil bleu qui alimente le Nil qui se jette dans la Méditerranée - en Égypte - après avoir traversé le Soudan. Les dirigeants de ces deux derniers pays ont refusé de participer à cette cérémonie car l’Éthiopie acquiert, avec ce barrage, un pouvoir sur l’alimentation en eau des pays d’aval. Ce barrage bouleverse la situation géopolitique et géoéconomique régionale, l’Égypte avec ses 110 millions d’habitants dépend à 96% de l’eau du Nil…

Madagascar est en proie à de très grandes difficultés économiques et sociales. La grande île est le théâtre de manifestations, en particulier dans la capitale Antananarivo, pour dénoncer les coupures d’eau et d’électricité mais aussi l’actuel gouvernement. Les manifestants défilent avec des pancartes qu’ils brandissent avec ces mots :"Nous sommes pauvres, en colère et malheureux". Comme au Népal, les jeunes de la « génération Z » sont à la pointe de ce mouvement organisé via les réseaux sociaux. Ces manifestations sont déjà endeuillées.

Au Népal, une nouvelle contestation

Le Népal est un petit État himalayen coincé entre les deux géants chinois et indien. La monarchie très conservatrice y est renversée en 2008 par une révolution maoïste qui établit la république. Ce petit pays de trente millions d’habitants renoue en septembre 2025 avec une crise politique majeure, après la guerre civile d’une décennie (1996-2006) dont le terreau est la pauvreté et les inégalités criantes. Katmandou peine à offrir un avenir à une jeunesse nombreuse qui reproche au pouvoir son impéritie et sa corruption, son népotisme. Le déclencheur de la révolte est la décision du parlement d’interdire les réseaux sociaux qui permettaient à la jeunesse - « génération Z » - d’organiser la contestation. Elle manifeste son mécontentement et dénonce la corruption des élites au pouvoir, la réponse violente de la police qui tire et tue plus de 70 manifestants enflamme la jeunesse. Celle-ci attaque les bâtiments officiels de Katmandou, brûle le Parlement… L’armée a repris le contrôle de la capitale au prix d’une cinquantaine de morts. Le Premier ministre a démissionné, il est remplacé par Sushila Karki.

Reconnaissance de la Palestine

Courant septembre 2025, une nouvelle série de pays annonce reconnaitre la Palestine… alors que la guerre continue à Gaza. En 2014, la Suède est le premier pays membre de l’Union communautaire à la reconnaitre. D’autres membre de l’Union ont fait de même depuis 2014, comme l’Espagne ou le Portugal. Le Royaume-Uni et la Canada sont les premiers membres du G7 à le faire également, la France suit. Ainsi, 157 pays reconnaissent la Palestine, essentiellement en Afrique, en Asie et en Amérique latine.


Bonus vidéo. Que faire pour Gaza ? Avec R. Momtaz

Voir la synthèse rédigée de cette vidéo

Voir la vidéo sur Youtube / Diploweb


Si les plus récentes reconnaissances ont pour but de promouvoir un processus de paix avec une solution à deux États (Israël et Palestine), elles ne reposent pas sur une définition claire des frontières de cet État palestinien. Ces reconnaissances ne doivent pas pour autant renforcer le groupe terroriste du Hamas, implanté dans la bande de Gaza, face au Fatah à la tête de l’Autorité palestinienne qui siège à Ramallah. Cette reconnaissance s’insère dans un contexte de durcissement du conflit : Tsahal procède à des bombardements au Qatar visant des dignitaires du Hamas qui s’y sont réfugiés. Cette violation du territoire qatari retourne encore davantage les pays de la région contre Israël, Riyad se rapprochant de Doha… L’équation au Proche-Orient demeure des plus compliquées.

L’UE signe un nouvel accord de libre-échange

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est rendue à Jakarta pour signer un nouvel accord de libre-échange. Cette signature intervient après l’accord de libre-échange que l’Union européenne a signé avec le MERCOSUR l’acceptation, en juillet 2025, d’une taxe de 15% sur les produits européens exportés vers les Etats-Unis. Ce nouvel accord prévoit que 80% des produits indonésiens seront quasiment exemptés de droits de douane sur leur entrée sur le sol communautaire, notamment pour les domaines du textile-habillement, la chaussure…. Ou l’huile de palme. Cela fait craindre aux écologistes une accélération de la déforestation qui touche une forêt parfois primaire, et affecte particulièrement l’ile de Kalimantan.

L’Union européenne opère aussi un rapprochement commercial avec l’Union indienne de Narendra Modi. Celle-ci est visée par des taxes de 50% sur ses produits exportés vers les Etats-Unis et une taxe de 100 000 dollars sur les visas H-1B concernant les travailleurs qualifiés qui, pour près des trois-quarts, proviennent de l’Union indienne, et pour beaucoup travaillent pour les géant de la Tech de la Silicon valley.

Berlin annonce augmenter ses dépenses militaires dans le domaine spatial

L’Allemagne avait déjà annoncé vouloir devenir la première armée de l’Europe communautaire, Berlin annonce vouloir investir 36 milliards d’euros dans la défense spatiale.

La Pologne a des ambitions géopolitiques

Après avoir été sous la domination de l’URSS jusqu’à l’effondrement du bloc socialiste, la Pologne entre dans l’Europe communautaire en 2004, elle est le plus peuplé des dix pays qui y adhèrent et bénéficie d’une belle représentation au sein de Parlement européen. Elle est l’un des pays qui accueillent le plus des transferts économiques et financiers entre l’Ouest et l’Est de l’Union.

Le contexte de la guerre en Ukraine amène une progression du fédéralisme dans le champ de la défense. Le plan SAFE (Security Action for Europe) est un financement pour réarmer une Europe qui a choisi une quasi-démilitarisation de trois décennies (ce que montre le chef de bataillon Jean-Baptiste Vouilloux). La Pologne est la grande bénéficiaire du plan SAFE avec 43.7 milliards d’euros de prêts, et affirme son ambition de devenir l’une des principales armées de l’Union européenne, ambition partagée par sa voisine allemande. Ces subsides seront accordés si 65% des composants sont élaborés sur le territoire communautaire ou chez des partenaires des Européens.

Donald Trump à l’ONU

Après avoir expliqué en septembre 2025 que la reconnaissance de la Palestine – faite précédemment par la France à la tribune de l’ONU – est une prime au Hamas, Donald Trump tance les Européens et présente l’Union européenne comme un contre-modèle au niveau migratoire. Il s’adresse aux Européens mais aussi à ses administrés pour justifier sa politique migratoire musclée au nom de la préservation de l’identité occidentale. Il tient un discours très climatosceptique.

Son discours évolue courant septembre 2025 à propos de l’Ukraine dont il envisage la capacité à regagner des territoires perdus. La prudent invite à attendre des actes. Donald Trump est probablement déçu de l’attitude de Vladimir Poutine depuis l’entrevue en Alaska, le 15 août 2025. En outre, les Russes ne sont pas parvenus à une victoire militaire claire bien qu’ils avancent très régulièrement. D. Trump qualifie la Russie de « tigre de papier », une expression toute maoïste. L’effort de guerre des belligérants dépend plus que jamais de leurs soutiens internationaux.

Ne pas oublier

L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal est toujours dans les geôles algériennes bien qu’il soit âgé et malade, et ce depuis le mois de novembre 2024. Le poids des mots…. Il est condamné à cinq années d’emprisonnement pour atteinte à l’intégrité territoriale au motif qu’il a déclaré dans une revue que l’Ouest algérien relevait du Maroc. Ne l’oublions pas.

Bonnes nouvelles

Le Boulonnais Jimmy Gressier remporte, à Tokyo, le titre de champion du monde sur le 10 000 mètres. Une magnifique victoire ! Il remporte en plus une médaille de bronze pour la course du 5 000 mètres, un très beau doublé.

La couche d’ozone se reconstitue confirme un communiqué de l’ONU. Cette bonne nouvelle est le fruit du protocole de Montréal signé en 1987 qui interdit l’usage des gaz chlorofluorocarbures ou CFC responsables du trou dans la couche d’ozone. Celle-ci protège les êtres vivants des effets les plus dommageables du rayonnement solaire.

Copyright Septembre 2025-Degans/Diploweb.com

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Docteure en Géopolitique de l’Université de Reims Champagne-Ardenne. Membre du Conseil scientifique du Diploweb.com. Agrégée d’histoire, Professeure de chaire supérieure au lycée Faidherbe (Lille) où elle enseigne la géopolitique en classes préparatoires économiques et commerciales. Auteure de nombreux ouvrages.


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Citation / Quotation

Auteur / Author : Axelle DEGANS

Date de publication / Date of publication : 30 septembre 2025

Titre de l'article / Article title : Synthèse de l’actualité internationale de septembre 2025

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A. Degans vous offre la synthèse de l’actualité internationale de septembre 2025. Une Turquie toujours plus autoritaire ; La guerre est hybride ; Tianjin réunit l’OCS ; Des guerres peu médiatisées ; Nouvelles d’Afrique ; etc.

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