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"L'Asie et nous", par Jean-Luc Domenach,

directeur scientifique de la Fondation nationale des sciences politiques

 

"Il est absurde, en fait, de voir l'Asie comme une menace. Mieux vaudrait y voir un défi. L'Asie nous lance, en effet, un double défi, en termes de puissance et en termes de sens."
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Ce livre rend accessible une vision actualisée d'un continent encore largement méconnu en France. Cet ouvrage sera particulièrement utile aux professeurs du secondaire qui doivent enseigner la Chine et le Japon. La lecture conjointe de cet ouvrage et de la contribution de P. Gentelle à la "Géographie Universelle" (éd. Belin) constitue une base pour l'étude de l'archipel. Il est possible d'aller plus loin avec la bibliographie présentée par J.-L. Domenach, pages 305 et 306.

Le goût du service

A l'image du livre d'Eva Joly, celui de J.-L. Domenach débute par une partie autobiographique sur ses années de jeunesse. Le premier chapitre s'intitule, en effet, "Un ado parmi les intellos". Né en 1945, l'auteur est le fils de Jean-Marie Domenach, directeur de la revue "Esprit" de 1954 à 1976. C'est son père qui lui a donné le goût des livres et du service. J.-L. Domenach raconte avec humour et lucidité son adolescence dans une famille et un milieu intellectuel de gauche catholique. Il reconnaît volontiers qu'il est un "héritier" sur le plan intellectuel et idéologique, du respect de certaines valeurs et du maniement des idées (p. 31). En revanche, il précise que sa famille a longtemps été dans la gêne.

Le deuxième chapitre s'inscrit dans cette veine autobiographique tout en faisant la transition avec le reste de l'ouvrage, puisqu'il s'intitule : "Mai 68, le maoïsme et la Chine". On lira avec amusement son récit des négociations avec la gendarmerie (p.46) et les termes de l'échange avec les étudiants des Beaux-Arts (p.47).

La réforme de Sciences-Po

Le troisième chapitre s'intitule : "Les itinéraires d'un chercheur". Il présente son activité au Centre d'Etudes de Recherches Internationales, notamment comme directeur, puis à la Fondation nationale des sciences politiques, comme directeur scientifique. Ce qui donne l'occasion d'une explication de la réforme de Sciences-Po. "La mondialisation a atteint maintenant une telle intensité que non seulement la France est marginalisée, mais que la question de savoir si l'intelligence française sera encore visible au plan mondial dans quelques décennies peut se poser. Pour relever le défi qui nous est lancé, il faut connaître la menace, s'y adapter, réagir. Dans les trois cas, la symbiose entre la recherche et l'enseignement est indispensable. Connaître la menace nécessite une expertise internationale. S'y adapter exige une préparation et un accompagnement par la recherche. Pour réagir, le contenu des enseignements doit être largement déterminé par la qualité de la recherche scientifique." (p.57)

Expériences

Parallèlement à ses activités de chercheur, J.-L. Domenach a œuvré quelque temps au début des années 1980 au Centre d'Analyse et de Prévision du ministère des Affaires étrangères. Cette expérience se résume de la manière suivante : le Quai d'Orsay dispose de diplomates très compétents, mais ceux qui prennent les décisions politiques n'attachent guère d'importance à l'Asie… C'est pourquoi l'auteur conclut : "Mon expérience au CAP du Quai d'Orsay, la cellule de têtes d'œufs du ministère, a été, de ce point de vue-là, très débilitante."(p. 64)

Heureusement, la situation a changé depuis. "Le comportement global de la France en Asie a évolué positivement car on s'est rendu compte du décalage entre les prétentions générales de la France dans le monde et la faiblesse de sa politique en Asie. Donc, on a un peu baissé les prétentions et l'on est devenu, là-bas, un petit peu plus concret. Notre politique asiatique s'est affinée : elle est plus effective, davantage liée aux échanges commerciaux. On voit maintenant les hommes politiques emmener des représentants du monde économique." (p. 65)

Les dirigeants sont-ils au niveau ?

Encore faut-il que les dirigeants d'entreprise soient au niveau. En effet, J.-L. Domenach ajoute quelques pages plus loin : "Je suis frappé par le contraste, véritablement effrayant, entre le brio intellectuel de ces gens là et leur difficulté à assurer un véritable suivi. J'ai saisi à propos de l'Asie ce qui est à la fois la qualité et le défaut majeurs de ces personnages clés de l'économie française. Ces grands patrons manifestent un talent quasi napoléonien d'exposition, le goût du geste stratégique, une grandiose ambition d'énarque. La plupart sont, en effet, d'anciens élèves de l'ENA et beaucoup croient qu'ils pourraient être Premier ministre. Quand l'un d'entre eux dirige une entreprise, il se pose souvent en grand acteur international, il conçoit une grande stratégie. Mais il paraît se désintéresser de sa mise en œuvre."(p. 71). Manque de coordination entre services internes, défaut de moyens, déficit linguistique, absence de suivi … bref, peu d'efficience dans un monde fondé sur la patience.

Une ou des Asie(s) ?

A la question "L'Asie existe-t-elle ?", le quatrième chapitre apporte des réponses à la fois géographiques et culturelles. Pour J.-L. Domenach, l'Asie est bornée, d'un côté, par le monde islamique arabe et persan et par le monde russe et, de l'autre, par l'océan Pacifique. Il y intègre l'Afghanistan, le Pakistan et l'Asie centrale mais en exclu l'essentiel de la Sibérie. Puis il distingue et caractérise quatre Asies : l' Asie centrale, l'Asie du Sud, l'Extrême-Orient et l'Asie du Sud-Est (p. 101 à 112) Malgré toutes leurs différences, ces Asies possèdent des points communs, notamment le choc avec l'Occident, au XVI et au XIX siècles, à des fins commerciales. L'Occident a forcé ce monde à s'ouvrir à lui. Il en reste non seulement un défi de puissance mais, plus profondément encore, un défi du sens. (p. 115)

De l'individu à l'universalité

Sur le plan culturel, l'auteur explique ainsi la spécificité asiatique. "Le sentiment qui fonde la perception que nous avons de nous-mêmes, nous autres Occidentaux, celui d'une personne qui compte dans la nature et qui peut agir pour la transformer, ce sentiment est beaucoup moins familier aux Asiatiques. En Asie, on ne trouve quasiment pas de place pour l'individu, soit parce que c'est le désert, soit parce que c'est la forêt, la broussaille, soit parce que l'espace est humanisé, mais alors, tellement humanisé que l'individu est noyé dans d'énormes masses humaines." (p. 92) "L'individualité existe en Asie, mais elle ne s'exprime pas de la même façon, parce qu'elle est entourée par les autres." (p. 93)

Fondamentalement, la question posée par l'Asie est celle de la différence, et donc celle de la possibilité de l'universel. Ce qui pour un Français héritier de 1789 peut être aussi troublant qu'enrichissant. "Sommes-nous dans un monde dans lequel les tendances à l'universalité l'emportent sur les tendances à la différence et à l'altérité ?" (p.96)

Un désir de revanche

En attendant une ou des réponses, "ce qui unit le plus fortement l'Asie, c'est en dernière analyse le désir de revanche sur l'Occident, une revanche qui passe par l'économie, et qui paraît actuellement aux Asiatiques comme menacée." (p. 121)

Sur le plan géostratégique, J.-L. Domenach attire l'attention sur les grandes masses eurasiatiques. Outre l'Union européenne qui se contente volontiers des seconds rôles derrière l'hyperpuissance américaine, il y a la Russie en phase délicate et trois grandes puissances potentielles en Asie. Le Japon peut agir économiquement, la Chine politiquement, l'Inde intellectuellement.

"Dès lors, la question géostratégique qui se pose est de savoir si l'hyperpuissance américaine - et ses seconds rôles européens, qui peut-être un jour s'émanciperont, comme je le souhaite - vont devoir considérer comme des partenaires ces énormes pays, ces grandes masses à la profondeur culturelle, au gigantisme démographique, aux ambitions politiques ou économiques que sont les grands pays d'Asie. C'est une énorme interrogation dont dépend l'équilibre du monde de demain."(p.97)

Pour J.-L. Domenach, l'Asie ne part pas gagnante, à cause de trois faiblesses. Elle n'innove pas assez, n'est pas maîtresse des grands circuits financiers et manque de l'équilibre social sans lequel il ne peut y avoir d'esprit d'entreprise. (pages 122 et 123) Pour autant, l'Asie trace une vraie limite à la domination de l'Occident.

Le Japon, archipel à la fois un et multiple

On ne saurait trop conseiller aux enseignants et étudiants la lecture du cinquième chapitre :"Le Japon et la question de l'universel". L'auteur y brosse une grille de lecture fort utile des forces et des faiblesses de l'archipel pour répondre au défi de l'Occident, notamment via l'économie, grâce à une plasticité très particulière. Pour définir les ressorts de ce développement, les professeurs pourront faire travailler leurs élèves sur les pages 129 et 130, voire 131. Pour comprendre la crise des années 1990, on se reportera aux pages 132 à 136.

L'Empereur du Japon. Crédits: Ministère des Affaires étrangères, F. de la Mure

 

"Le modèle chinois", programme de Terminale

De la même manière, la lecture du sixième chapitre :"La Chine et la question du communisme", sera fort utile à qui doit l'étudier ou l'enseigner. Fort d'une longue pratique du sujet, J.-L. Domenach s'autorise quelques retours au réel. "Je voudrais rappeler un phénomène général dans l'histoire du communisme au XX e siècle : partout, les régimes marxistes-léninistes ont mis en place des pouvoirs personnels littéralement impériaux."(p.151)

"Fondamentalement, on est obligé de conclure que la caractéristique centrale du communisme chinois est, d'une part, son utopie et, d'autre part, sa capacité meurtrière, les deux choses étant liées." (p. 152) "Le maoïsme a échoué parce qu'il a cherché à changer l'homme."(p. 159) L'auteur évalue à une quinzaine de millions d'êtres humains la mortalité politique en Chine depuis la Révolution de 1949. (p. 160) Enfin, au sujet des dirigeants actuels de la Chine : "Au niveau le plus élevé, les Jiang Zemin, les Li Peng (…) sont des gens qui ont été formés sur les bancs des universités soviétiques, au début des années 1950, et qui n'ont qu'une très faible propension à comprendre les idées de démocratie, de respect de la culture. Ce sont des gens qui ont grandi sur un humus communiste et c'est cela qu'il faut avoir à l'esprit, quel que soit par ailleurs leur pragmatisme et leur penchant pour la technocratie." (p. 156).

De quelque chose à quelque chose

Le septième chapitre est consacré à "La transition chinoise et l'avenir de la Chine". En effet, depuis les années 1980 se dessine le "passage de quelque chose à quelque chose", mais on "ne sait pas quel sera le deuxième quelque chose"… (p. 169) L'évolution a été en partie financée par l'appel à l'investissement étranger : près de quatre cent milliards de dollars investis par les pays étrangers du milieu des années 1980 à aujourd'hui. "Cela veut dire que la Chine vit à crédit, ce qui lui assure en permanence un fond de caisse." (p. 174) Notamment via les joint ventures. Quoi qu'il en soit, grâce à l'industrie et au commerce extérieur, la Chine a bénéficié pendant vingt ans d'une croissance annuelle d'environ 7,5 %, évaluation corrigée des manipulations statistiques chinoises.

Reste à savoir à partir de quel moment la population chinoise estimera que la croissance économique ne suffit plus à ses aspirations. Pour l'heure, "cette population est politiquement émasculée, elle n'a pas le droit à la parole." (p. 177)

Un système de mensonges réciproques

Quand et comment décidera-t-elle de le prendre ? Vers quel type de régime la Chine se dirige-t-elle ? Personne n'a la réponse à ces questions. Fin 2001, la Chine est fondée sur un système de mensonges réciproques. "Le pouvoir dit : je reste communiste et simplement je fais du développement. Il se ment dans la mesure où il fait de plus en plus de développement capitaliste et de moins en moins de communisme. Il ment aux autres, parce que les plus grands changements ont pour cause le capitalisme et le rôle de l'argent. En même temps, la population répond au pouvoir : je vous obéis. Elle manifeste son attachement au communisme, mais ce faisant, elle se ment et elle le sait, puisqu'il n'y a plus guère de communistes dans la population chinoise. Elle ment au régime qui le sait parfaitement. Il existe donc une sorte d'accord tacite qui permet au système de fonctionner et qui est d'une fluidité impensable dans un système occidental." (p. 178) Reste que ce genre de "contrat social" peut subir les effets de ses contradictions. Comme en témoigne la lecture de l'article "Vers un syndicalisme libre en Chine", dans le n°107 de la "Chronique économique, sociale et syndicale" (mai 2002) publié avec le concours de l'Institut d'Histoire Sociale.

Et les droits de l'homme ?

L'auteur présente sans la moindre ambiguïté la situation - déplorable - des droits de l'homme en Chine (pages 181 à 186). Trois à quatre millions de prisonniers de droits communs et politiques, le lavage de cerveau à l'encontre des prisonniers, plusieurs milliers d'exécutions capitales chaque année… A cette occasion, J.-L. Domenach rend hommage à l'action d'Amnesty International "qui travaille d'une façon extrêmement professionnelle". (p.181) "Il est absolument prouvé qu'une campagne de cartes postales a un effet. Pour les dirigeants chinois, entre, d'une part, les contrats juteux qu'ils peuvent avoir avec l'étranger ou bien les aides financières dont le donateur ne vérifie pas toujours directement l'utilisation et, d'autre part, le sort d'un ou deux individus, il n'y a pas photo." (p. 186)

Le défi

Le huitième chapitre s'intitule "Le défi asiatique". Titre significatif , puisque l'auteur écrit : "Il est absurde, en fait, de voir l'Asie comme une menace. Mieux vaudrait y voir un défi. L'Asie nous lance, en effet, un double défi, en termes de puissance et en termes de sens. " (p. 203)

Il invite les pays Occidentaux à se préoccuper davantage de l'approche que les Asiatiques ont du reste du monde. J.-L. Domenach fixe un objectif ambitieux :"Pour nous Occidentaux, il s'agit de modifier les flux de la mondialisation dans notre rapport avec l'Asie de façon à ce que les Asiatiques puissent reconnaître notre monde comme le leur". (p. 207)

Sinon, le boomerang pourrait être violent. "Il faut vraiment prendre conscience que le monde n'est pas seulement fait de diplomatie, mais aussi et surtout de rapports entre les sociétés. Avec le mépris ou l'ignorance que les Asiatiques lisent dans notre regard, nous les renvoyons dans une situation de différence qui pourrait les amener à continuer à refuser le monde, mais également à retourner leur nouveau pouvoir contre nous. Ce qui est en jeu, c'est vraiment un dialogue et une compréhension interculturelle en profondeur, sans quoi la grande politique perd tout son sens." (p. 212) L'Occident saura-t-il complexifier son penchant à l'universalité jusqu'à penser le droit à la différence de toutes les civilisations ?

Pour leur part, les sociétés asiatiques doivent libérer leurs intellectuels. Pour qu'ils puissent penser le monde de façon critique, contribuer à comprendre le passé, améliorer le présent et réfléchir à l'avenir. Pour l'heure, un pays comme la Chine reste très en deçà.

Elites et développement

Le neuvième chapitre pose la question :"Le Sud existe-t-il encore ?" Il sera particulièrement utile aux enseignants de Troisième qui doivent enseigner ce concept … critiqué voire dépassé depuis longtemps. Ce qui les oblige à un grand écart pour le moins délicat. L'auteur y explique notamment les principes fondamentaux du développement des pays émergents (pages 238 et 239).

Il met ensuite les pieds dans le plat au sujet de l'aide. "Je le dis comme je le pense: l'aide au développement n'a joué qu'un rôle marginal dans le développement des pays d'Asie. Les prêts, la fourniture d'experts ont été secondaires par rapport à l'essentiel : un mouvement imprimé par les élites au service d'une politique coordonnée que la population suivait de façon articulée. C'est une fois que les élites locales avaient fondé leur stratégie de développement nationale, que l'aide a pu être utile." (p. 240)

Et d'ajouter :"La vraie solution au problème du développement n'est pas dans les têtes, ni dans les salons parisiens, elle est dans la capacité des élites du Sud de déclencher des processus nationaux de mobilisation au service d'une politique de développement formulée clairement et de façon convaincante." (p. 241). Comme quoi l'étude de la langue de bois communiste n'est pas nécessairement contagieuse, bien au contraire.

Le dixième chapitre s'interroge sur les relations entre "L'Asie, l'Occident et les Occidents", en particulier les Etats-Unis et l'Europe. Avec ce conseil élémentaire: "Apprenons à respecter leurs différences, apprenons aussi à faire respecter la notre." (p. 272)

Avant de partir

Enfin, le onzième chapitre prend la forme d'un adieu pour mieux revenir, sous le titre :"La France vue d'Asie". Après avoir précisé les faiblesses de l'image de la France sur ce continent, J.-L. Domenach déclare: "Vue d'Asie, la culture française contemporaine apparaît souvent comme à bout de souffle et peu curieuse du reste du monde. On ne la perçoit plus comme une culture d'envergure mondiale mais comme une culture locale de bonne qualité." (p. 285) Vue d'Asie, les Français ont à apprendre que le travail est un engagement de la personne au service d'une aventure collective, fondé sur un sens des responsabilités globales.

Ce qui conduit J.-L. Domenach à écrire des pages très critiques sur l'Université française. (p. 293 à 296) La charge est rude, mais argumentée. "L'Université française concentre tous les défauts de notre pays : l'excès d'Etat et la bureaucratie, le manque d'engagement des individus, le manque de respect des différentes collectivités professionnelles pour elles-mêmes, pour leur employeur et pour les consommateurs de formations."(p. 294) Et de dire leurs quatre vérités aux professeurs d'Université et aux … étudiants.

Après quoi, J.-L. Domenach annonce qu'il tire sa révérence … et part fonder un institut culturel à Pékin.

Pierre Verluise

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  Date de la mise en ligne: juin 2002
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