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www.diploweb.com Géopolitique de l'élargissement de l'Union européenne aux pays d'Europe centrale et orientale :

Qui perd gagne ?

par Pierre Verluise, spécialiste de géopolitique

 

Les apparences désignent la Russie post-soviétique comme la grande perdante de l'élargissement de l'UE aux PECO. La Russie de Vladimir Poutine pourrait, pourtant, y trouver d'importants avantages stratégiques.

NB: Ce texte a été rédigé en août et septembre 2002, alors que l'intégration des PECO à l'UE n'était pas encore effective. Passé le 1er mai 2004, nombre d'assertions formulées au conditionnel sont à mettre au futur, voire au présent. Ce document a été cité en référence dans le cadre d'un article de N. Nougayrède mis en ligne sur le site du journal Le Monde le 23 avril 2004.

Découvrir le livre de Pierre Verluise: "Géopolitique de l'Europe. L'Union européenne élargie a-t-elle les moyens de la puissance ?", éd. Ellipses, 2005.

Biographie de l'auteur en ligne

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  La Russie semble à bien des égards la grande perdante de l'intégration prochaine à l'Union européenne de certains pays d'Europe centrale et orientale et d'une à trois République(s) balte(s). La Russie perdrait ainsi le contrôle de la Pologne, occupée une première fois en sa partie orientale le 17 septembre 1939, à la faveur du pacte Ribbentrop-Molotov. Après la rupture - sur l'initiative de l'Allemagne - de l'alliance entre les totalitarismes nazi et soviétique, la Pologne a été une deuxième fois occupée par l'armée soviétique en 1944, lors de son avance sur Berlin. Puis elle a fait partie, malgré elle, du bloc soviétique.

Héritière de l'Union soviétique, la Russie verrait aussi lui échapper une ou des République(s) balte(s), annexée(s) à son territoire à la suite de deux occupations, d'abord fin septembre 1939, puis en 1944-1945. (Voir une carte des frontières baltes de 1932 à 1945)

Victoire ?

Enfin, Moscou perdrait son influence sur d'autres pays d'Europe de l'Est auxquels Joseph Staline a imposé son empire à la faveur de l'avancée de 1944-1945, puis à l'abri du Rideau de fer. C'est, notamment, le cas de l'Allemagne orientale, la Bulgarie, la Hongrie, la Roumanie et la Tchécoslovaquie.

L'élargissement de l'Union européenne serait donc l'ultime victoire de la démocratie sur le totalitarisme soviétique. Ainsi serait refermée la parenthèse, à vrai dire peu glorieuse pour les démocraties, de la soviétisation des pays baltes et d'Europe du Centre-Est depuis les années 1939 ou 1944, jusqu'en 1989 ou encore 1990-1991 pour les Baltes. Alors serait "réparé" l'abandon de ces populations au Kremlin par les occidentaux. (Voir une carte de l'Europe géopolitique à la veille de l'élargissement de l'UE - Carte de l'UE25 au 1er mai 2004)

Une bien belle histoire

Un conte d'autant plus merveilleux que la victoire des "bons" aurait été remportée sans mener combat, du côté occidental de l'Europe, du moins en apparence. Certes, la Pologne a été du côté oriental à la pointe du combat, notamment avec Solidarnosc. Pour autant, la chute du Mur de Berlin et du Rideau de fer en 1989 s'est faite avec l'assentiment de Moscou et de Washington. Le pseudo-putsch d'août 1991 à Moscou est une affaire largement intérieure et l'auto-implosion de l'Union soviétique, le 8 décembre 1991, semble le résultat d'un coup d'Etat interne, selon l'historien Michel Heller.

Une série de "bonnes surprises" qui viennent se conclure par l'étude très avancée de l'intégration à l'Union européenne de pays situés à la frontière Ouest de la Russie, donc à la frontière Est de l'Union européenne. Si l'on en croit la Commission Européenne, "l'élargissement est un jeu où tous les participants sont gagnants et par lequel la réunification de l'Europe permettra d'étendre la zone de paix, de prospérité et de sécurité sur l'ensemble du continent." (5 juin 2002) (1)

La mémoire courte

C'est vouloir oublier la stratégie soviétique - puis russe - depuis les années Gorbatchev (1985-1991). Celle-ci a pourtant été mise à jour dès 1989 par des spécialistes, par exemple Françoise Thom (2).

Ayant pris acte de l'échec patent du communisme, essentiellement sur le plan économique, l'objectif consiste à parasiter les pays qui réussissent mieux sur ce terrain, prioritairement en Europe de l'Ouest. A cet égard, les menaces induites par la fuite des capitaux soviétiques puis post-soviétiques, jointes à l'endettement délibéré du Kremlin, sous-tendent un magistral processus d'ancrage (3).

Un formidable pari

Après quatre décennies de planification, les pays d'Europe centrale et orientale étaient en ruine. Dès lors, les conserver rapportait moins que de les instrumentaliser à travers un formidable pari stratégique. Les Russes sont de remarquables joueurs d'échecs, capables d'anticiper plusieurs coups à l'avance.

URSS. M. Gorbatchev et V.I. Lénine. Crédits: Pierre Verluise

Lâcher des pays ruinés pouvait permettre d'espérer s'accrocher ultérieurement - par leur intermédiaire via la nouvelle configuration géopolitique créée - à la zone de prospérité Ouest-européenne.

"Laissez tomber !"

Voici pourquoi Moscou ne s'est pas opposé en 1989 à la chute du Rideau de fer. Les Etats-Unis, y voyant à la fois une victoire idéologique et des opportunités économiques, ont appuyé le processus. Les pays d'Europe centrale et orientale représentent pour ces derniers un marché de consommateurs à conquérir.

Les pays de ce qui s'appelle alors la Communauté Economique Européenne (CEE) se retrouvent - en ordre dispersé - à faire face à un défi inattendu. Non sans aléas, les années 1990 voient se mettre en place le processus d'élargissement de l'Union européenne aux pays candidats de l'Europe centrale et orientale.

Bientôt membres ?

En septembre 2002, le mouvement semble profondément engagé. Les pays suivants sont réputés les plus avancés : l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Hongrie, la Pologne, la République slovaque, la République tchèque et la Slovénie. Soit huit zones précédemment annexées ou occupées par l'empire communiste soviétique. C'est pourquoi la Russie post-soviétique semble à bien des égards la grande perdante de l'élargissement envisagé de l'Union européenne aux pays d'Europe centrale et orientale. Peut-être l'est-elle.

Lituanie. Crédits: Commission européenne

La Russie peut, cependant, y trouver quelques avantages. Tout d'abord, la fin de la Guerre froide lui a d'ores et déjà permis de sortir de sa marginalisation idéologique et financière. Nombre d'institutions internationales qui lui étaient auparavant fermées lui ont ouvert leurs portes - et leurs crédits. En juin 2002, lors du sommet du G8 au Canada, la Russie a même décroché la présidence annuelle du G8 de 2006…

Onze fuseaux horaires

Deuxièmement, l'élargissement à l'Est de l'Union européenne rapprocherait d'autant l'ex-URSS de l'Union européenne. Pour la première fois de l'Histoire, les pays d'Europe de l'Ouest auraient une frontière commune avec la Russie. Par sa seule masse - onze fuseaux horaires, 143 millions d'habitants - la Russie se retrouverait en position d'exercer une pression physique considérable sur l'Union européenne.

Kaliningrad

Si la Lituanie et la Pologne devenaient membres de l'Union européenne, la Russie posséderait même un territoire "à l'intérieur" de l'Union européenne, via l'exclave de Kaliningrad. Une zone de 15 100 km², habitée par près d'un million d'habitants. Cette région russe se caractérise par une criminalité organisée très active, selon la Commission européenne (4). Plus de 50 % des revenus de cette zone proviennent d'activités souterraines.

Voir une carte de Kaliningrad, exclave russe "dans" l'UE25 depuis mai 2004

Pourtant, Kaliningrad est pour Moscou un moyen de pression formidable pour obtenir bien des concessions de l'UE. A commencer par le régime des visas des Kaliningradois dans l'espace Schengen. La Russie souhaiterait un accès sans visa. Ce qui ouvrirait grand la porte à bien des risques.

Spécialiste de l'histoire de la Pologne contemporaine, Alexandra Viatteau observe : "En Pologne et en Lituanie, les gouvernements tentent de s'opposer à ce danger par l'imposition d'un régime de visas pour les ressortissants russes, mais paradoxalement, la France appuie la position russe. Moscou veut une circulation libre pour ses ressortissants, même sur les territoires lituanien et polonais, fut-ce 'en wagons plombés' (sic)".

La Pologne est frontalière de l'exclave russe de Kaliningrad. Crédits: Commission européenne

Région ou poisson pilote ?

Depuis le Conseil européen de Feira (Portugal), en juin 2000, l'UE a inscrit Kaliningrad sur son agenda. La Russie a - elle-même - proposé un "accord spécial" visant à faire de Kaliningrad une "région pilote". A moins que ce ne soit un "poisson pilote" de son ancrage à l'Union européenne. Cette région pourrait devenir rapidement éligible à certaines aides européennes, alors que la Russie n'est pas officiellement candidate à l'Union européenne.

Pourtant, une étude récemment publiée en arrive déjà à la conclusion suivante :"Le fait d'imaginer un dispositif d'ancrage à l'UE de la croissance économique et des changements institutionnels russes place naturellement Kaliningrad au cœur de cette problématique et donne donc un relief particulier à la notion de région pilote, qui pourrait trouver dans l'UE un utile et précieux co-pilote." (5) A moins que ce ne soit la Russie qui devienne indirectement, à terme, "co-pilote" de l'UE…

Bienvenue aux mafieux !

En attendant, le rapprochement des frontières de l'Union européenne - zone à fort pouvoir d'achat - ouvrirait un boulevard à d'innombrables trafics frontaliers. Une chaîne valant ce que vaut son maillon le plus faible, les trafiquants trouveraient dans certains postes douaniers des PECO quelques partenaires réceptifs à la corruption.

La fraude au budget de l'Union européenne a de beaux jours devant elle, tant les pays membres restent mal organisés comparativement aux mafias. Haut fonctionnaire des douanes, Hervé Boullanger le démontre amplement dans son récent ouvrage, "La criminalité économique en Europe" (éd. PUF, mai 2002). Même si "il arrive que des douaniers polonais ou lituaniens soient plus efficaces contre la mafia russe que la police française contre ses implantations sur la côte d'Azur", fait remarquer Alexandra Viatteau.

L'art de l'entrisme

Troisièmement, l'intégration à l'Union européenne de pays précédemment satellisés par l'Union soviétique pourrait permettre à la Russie d'activer discrètement ses réseaux d'influence dans ces pays. (Ajout postérieur à la mise en ligne: Lire à ce sujet "Avant l'élargissement de l'UE, Moscou renforce sa coopération économique avec les pays baltes. Les groupes russes financent les partis politiques", in "Le Monde" daté du 21.09.2003.)

Elle tirerait alors profit de son expérience de l'entrisme communiste et marxiste-léniniste, notamment aux dépens des institutions de l'UE. En effet, certaines des élites d'Europe centrale et orientale restent issues de la nomenklatura formée à l'époque de l'occupation soviétique.

De surcroît, les élections polonaises de septembre 2001 n'ont-elles pas ramené au pouvoir les néo-communistes ? Par ailleurs, un pays comme la Lettonie possède une importante minorité russe - à qui la nationalité lettonne est accessible. Quelques éléments pourraient se sentir liés aux intérêts de la Russie. Dans le pire des cas, les services russes savent efficacement raviver la mémoire.

Lettonie. Crédits: Commission européenne

D'un autre côté, Alexandra Viatteau note que "la résistance à l'influence russe en Europe orientale et occidentale est souvent le fait de Polonais et de Lituaniens etc., qui désespèrent devant l'inconscience et l'auto-désinformation ou le cynisme de Paris, Londres et même Washington qui s'aveuglent devant les bénéfices économiques espérés. Ces capitales s'illusionnent au sujet de la reconversion miraculeuse de l'idéologie communiste."

De manière plus pragmatique, l'accès aux ressources naturelles russes, notamment les hydrocarbures, semble devenir un levier particulièrement efficace dans les mains de V. Poutine pour lever les préventions occidentales au sujet du respect des droits de l'homme par la Russie, par exemple en Tchétchénie.

Déplacement - à l'Est - du centre de gravité géopolitique de l'UE

Quoi qu'il en soit, l'intégration des PECO modifierait inévitablement l'approche européenne de la Russie. En Pologne, le Centre d'études sur l'Est se penche sur la manière dont des PECO candidats "peuvent d'ores et déjà influer sur la politique de l'UE à l'égard de pays qui ne sont pas candidats à l'adhésion (Russie, Biélorussie, Ukraine), mais qui présentent un intérêt stratégique, politique et économique évident pour les futurs membres." (6)

Déjà déplacé plus à l'Est par la réunification de l'Allemagne (1989-1990), le centre de gravité géopolitique de l'Union européenne serait encore plus décalé vers l'Est. Ce qui conforterait l'Allemagne - forte de multiples relais dans cette zone - et marginaliserait davantage la France, au finisterre occidental de l'Eurasie.

De nouveaux moyens

En fait, la Russie pourrait trouver dans l'élargissement de l'Union européenne aux pays d'Europe centrale et orientale de nouveaux moyens pour mener à bien son projet stratégique : s'ancrer à l'Europe de l'Ouest. D'autant plus facilement que la naïveté et/ou le cynisme des pays de l'UE neutralise(nt) les actions et les mises en garde des vieilles nations européennes du Centre-Est qui - elles - connaissent la Russie. Pour avoir servi de "rempart" à l'Europe de l'Ouest pendant des siècles.

On notera, d'ailleurs, que la Russie de V. Poutine ne s'oppose plus à l'élargissement de l'UE aux PECO. Car, à l'Ouest, s'élèvent déjà des voix pour envisager à moyen terme l'intégration de la Russie à l'Union européenne. A l'Ouest et non au Centre-Est, où beaucoup lèvent les yeux au ciel devant cette hypothèse aberrante au regard des valeurs fondatrices de la Communauté européenne. Que ceux qui en doutent demandent leur avis aux Tchétchènes.

A court terme, l'intégration d'ici 2004 de plusieurs pays d'Europe centrale et orientale à l'Union européenne pourrait donc constituer un gain pour la Russie, mais aussi pour les Etats-Unis - parce que cela s'intègre à leur volonté d'ouverture des marchés à leur profit ainsi qu'à leurs intérêts stratégiques en Asie.

Quel avenir ?

Les quinze pays membres de l'Union européenne en 2002 devront donc prouver qu'ils ne seront pas les dindons d'une farce qu'ils ont contribué à préparer. Il leur faudra éviter de devenir un espace parasité par la zone post-soviétique. Enflée à près de vingt cinq membres, l'UE risque de se voir réduite au statut de naine diplomatique, affaiblie par des dissensions internes faciles à manipuler. L'UE serait alors obligée de céder aux pressions de la Russie et/ou des Etats-Unis.

Au contraire, l'UE doit devenir une zone de croissance économique riche en emplois et apprendre à mener une véritable politique étrangère, tant vis à vis de Washington que de Moscou.

Alexandra Viatteau ajoute : "Pour cela, il faudrait que les Quinze acceptent de prendre des leçons de résistance à la Russie auprès des nations qui l'ont menée à bien. Il importe d'apprendre et pratiquer l'art politique de l'équilibre véritable. C'est à dire de l'intégration raisonnée et efficacement surveillée de nations qui ont subi l'expérience douloureuse de l'occupation et de l'annexion par la Russie communiste et soviétique. Il devient urgent de leur demander de nous apporter leur génie de la résistance." Et non leur donner l'impression de les prendre à revers avec la Russie.

Une nouvelle entaille au contrat ?

La légitimité de la construction européenne - de plus en plus discutée au cours des années 1990 pour ses déficits démocratiques - serait sérieusement mise à mal si les élites en charge de son avenir s'avéraient incapables d'assurer au citoyen de l'UE le premier de ses droits : la sécurité.

Pierre Verluise

NB: Ce texte a été rédigé en août et septembre 2002, alors que l'intégration des PECO à l'UE n'était pas encore effective. Si tel devenait le cas, nombre d'assertions formulées au conditionnel seraient à mettre au futur, voire au présent.

Lire également : Pierre Verluise : "Quels défis géopolitiques pour l'UE élargie ?" (mai 2004)

Notes :

(1) La formule est vague sur le plan géopolitique : "Les villes de Novossibirsk - en Sibérie occidentale - et Vladivostok - en Sibérie Orientale - se trouvent-t-elles en Europe centrale et orientale, comme le prétend le service météo de la chaîne télévisée Euro-News ?" demande Alexandra Viatteau dans son cours à l'Institut Français de Presse (Université Paris II). Si oui, la totalité de la Russie fait partie de …l'Europe centrale et orientale. Alors les mots n'ont plus de sens. Ce brouillage délibéré des repères géographiques sous-tend un projet géopolitique : l'extension à la Russie de l'élargissement de l'Union européenne. A. Viatteau ajoute :"Dans ce sens, il est indubitable que 'l'élargissement (de l'UE) est un jeu (NB : le 'jeu' !) où tous les participants sont gagnants'. En effet, dans l'esprit de nombreux bâtisseurs de l'Europe, la Russie est où sera une participante au grand jeu".

(2) Françoise Thom, "Le moment Gorbatchev", éd. Hachette, coll. Pluriel, 1989. Voir aussi: "Après Gorbatchev", présenté par Jean-Marie Benoist et Patrick Wajsman, éd. Table Ronde, 1990. Lire, notamment, les contributions d'Alain Besançon, Jean-Marie Benoist et Françoise Thom.

(3) Pierre Verluise, "Le nouvel emprunt russe", éd. Odilon Média, 1996. Lire, notamment, page 144 et page 165.

(4) Commission des Communautés Européennes, "Communication de la Commission au Conseil. L'UE et Kaliningrad", 17.01.2001.

(5) Vincent Lamande et Emmanuel Lefebvre, "Un nouveau mur pour Kaliningrad ?", in "Le courrier des pays de l'Est", n°1025, mai 2002, p. 47, éd. documentation Française.

(6) Daniela Heimerl, "Le Centre d'études sur l'Est de Varsovie", in "Le courrier des pays de l'Est", n° 1025, mai 2002, p. 71, éd. documentation Française.

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  Date de la mise en ligne: octobre 2002

 

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