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www.diploweb.com Géopolitique "L'Europe et la globalisation", par Matthieu Périchaud

CHAPITRE 2 : Continuité et rupture de la pensée sur l'Europe

Partie A : L'Europe des idées

Introduction - 1. Politique, médias et société - 3. Europe et globalisme - 4. La communication sur l'Europe - Conclusion et bibliographie
Les notes de cette page sont à la fin du chapitre 2.

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Quels que soient les soubresauts de l’histoire, la pensée sur l’Europe reste indissociable d’une réflexion philosophique, politique et économique, commencée il y a de nombreux siècles. Cette réflexion, parce qu’elle se veut rationnelle et scientifique, s’est ensuite incarnée dans des idéologies.

Avant d’aborder les fondements théoriques de la pensée sur l’Europe, il nous paraît donc indispensable de rappeler brièvement le processus conduisant à l’élaboration d’une idéologie.

1/ L’idéologie : une science des idées

L’idéologie peut se définir comme la science des idées. Il s’agit d’un système qui considère les idées prises en elles-mêmes, abstraction faite de toute métaphysique. Cette science résulte donc d’un raisonnement a priori totalement abstrait, à vocation universelle et générale.

Ainsi, on notera l’importance du mot système : il témoigne du fait que l’idéologie prétend saisir tous les paramètres d’un problème, pour finalement y apporter une solution globale. Il est important de noter que, dans cette logique, le moindre changement d’un des paramètres se répercute sur l’ensemble du système et le fait évoluer.

Pour l’être humain, l’idéologie représente donc une vision du monde, un monde proposé et envisagé sous tous ses aspects. Ce n’est donc pas la réalité proprement dite, si tant est que cette dernière soit totalement appréhendable. En revanche, l’idéologie propose un modèle d’organisation qui, s’il est appliqué, en totalité ou en partie, modifie profondément la réalité.

Ceci nous amène à la problématique suivante : qui décide de la validité, puis de la mise en pratique d’une théorie ? Puisque l’idéologie est une science, elle doit naturellement suivre la démarche rationnelle qui consiste à élaborer une hypothèse, que l’on soumet à l’expérimentation ; elle se trouve vérifiée ou non par l’expérience ; on en tire alors des conclusions.

Théorie, réalité et subjectivité

Cette démarche, valable pour les sciences pures, ou sciences exactes, se complique davantage lorsqu’il s’agit des sciences sociales. En effet, lorsque l’on applique une théorie économique ou politique, comment en mesurer les répercussions d’une manière exhaustive ? L’objectivité est certainement l’élément fondamental de toute science. Or on ne peut jamais la garantir totalement, a fortiori dans les sciences humaines, où les passions et la subjectivité ont fatalement plus d’influence sur le jugement que dans n’importe quel autre type de science.

Concernant cette difficulté à rester objectif et impartial dans les sciences sociales, il ne nous semble pas inutile de donner un exemple bien concret des dangers de la subjectivité. Notre choix s’est porté sur l’ouvrage de Roger Bourderon, intitulé Le fascisme, idéologie et pratiques (1). Cet ouvrage, qui prétend définir et analyser le fascisme italien, allemand et espagnol, est fort intéressant et révélateur. En effet, la réflexion de l’auteur est manifestement "influencée" par ses convictions politico-idéologiques, ce qui lui suggère inévitablement quelques "arrangements" avec la réalité historique. Notons que cet ouvrage date de la fin des années 70, époque où l’URSS est encore puissante, où l’idéologie marxiste-léniniste imprègne fortement les esprits dans les milieux universitaire et intellectuel.

Thèse

Ainsi, la thèse centrale de l’ouvrage veut que le fascisme n’ait vu essentiellement le jour que pour détourner les travailleurs, les ouvriers, les employés, etc., du danger que représentait, pour la bourgeoisie, la conscience de classe et la possible dictature du prolétariat… Et de citer l’auteur :"Face au communisme, réalité nouvelle terrifiante pour les classes exploiteuses parce qu’elle signifie, si elle s’étend à leur propre pays, la fin de leur domination, le fascisme propose une solution radicale et la met immédiatement en œuvre, avant même d’être au pouvoir, en entamant le processus de destruction des organisations et de la conscience de classe du prolétariat. […] Derrière sa démagogie frénétique et les multiples brouillards idéologiques, le fascisme ouvre ainsi dès sa naissance au capitalisme monopoliste la perspective de l’exploitation illimitée de la force de travail et du renforcement de la puissance des monopoles […]. C’est pourquoi, fondamentalement et dès le départ, le fascisme ne peut être considéré comme l’expression de la " révolte " des classes moyennes. […] Cet aspect primordial, c’est que le fascisme apportait à la grande bourgeoisie monopoliste des objectifs, une pratique, une idéologie […] d’une part pour lutter contre un mouvement ouvrier en passe d’acquérir une force révolutionnaire nouvelle avec le communisme, d’autre part pour procéder aux adaptations structurelles — politico-économiques — rendues nécessaires au stade de développement atteint." (conclusion de l’ouvrage, pages 164 à 166)

Assurément, il s’agit là d’une analyse du fascisme à travers le prisme ô combien déformant de l’idéologie, en l’occurrence ici de l’idéologie marxiste-léniniste. L’erreur, selon nous, n’est pas tant dans la forme, encore moins dans le détail, car le travail de recherche (documents, sources bibliographiques, etc.) est consistant.

Un cadre prédéterminé

Le vrai problème porte plutôt sur le fond : Roger Bourderon, comme tant d’autres, étudie l’histoire à partir d’un cadre d’analyse prédéterminé, ce qui fausse inévitablement ses conclusions.

L’auteur cherche ainsi à faire coïncider l’histoire avec les postulats du marxisme-léninisme, et pour cela, n’hésite pas à simplifier la réalité (il fait sûrement sa démonstration en toute bonne foi d’ailleurs). On ne saurait en effet accepter une thèse affirmant que le fascisme n’est qu’une manipulation du capital et de la bourgeoisie, afin de combattre la conscience de classe du prolétariat.

On ne peut pas plus souscrire à l’idée d’une "innocence" des classes moyennes dans l’émergence du fascisme (de nombreux auteurs, tel Zeev Sternhell pour le cas français, ont amplement démontré l’inverse).

On peut surtout déplorer qu’une telle analyse ne s’intéresse à l’histoire que sous un angle collectif. Autrement dit, le fascisme n’est ici défini qu’à travers des classes sociales, et l’articulation entre chacune d’entre elles. L’auteur néglige totalement le rôle et le choix de l’individu : il réduit ce dernier à n’être qu’un membre de la collectivité, uniquement conditionné par sa place dans la structure du capital (ouvrier, patron, etc.).

De même, l’ensemble du raisonnement de Roger Bourderon s’organise en fonction des " contradictions internes " du capitalisme, thème essentiel de la critique marxiste. C’est pourquoi, l’on retrouve fréquemment des termes comme " structure ", " stade de développement ", etc.

Cet exemple démontre largement, s’il en était besoin, à quel point la nature même de l’homme le pousse à "sélectionner" ce qui lui convient le plus, non seulement sur le plan matériel, mais tout autant sur le plan intellectuel, et à "évacuer" le reste… C’est là tout le problème de la subjectivité.

Subjectivité

Ainsi, l’idéologie, en tant que science proposant une vision du monde, n’échappe pas à la subjectivité. Raymond Boudon, dans son ouvrage intitulé l’Idéologie, l’origine des idées reçues , explique comment une théorie se propage, sans pour autant qu’elle soit scientifiquement valable :"Ainsi, une idée ou une théorie peut devenir influente quand, pour des raisons compréhensibles, elle attire l’attention bienveillante de groupes spécifiques d’intellectuels. Cette attitude favorable résulte souvent d’une concordance entre la théorie et des données de rôle ou des dispositions caractéristiques de ces groupes." (2)

En résumé, tout individu aura d’emblée tendance à privilégier une théorie en accord avec ses convictions. C’est une attitude certes humaine, mais en aucun cas rationnelle. Pourtant, il se peut parfois que choix subjectif et rationalité concordent, mais ce n’est pas une nécessité. Raymond Boudon va même plus loin puisqu’il affirme : "Ainsi, l’influence d’une théorie s’établit souvent, dans un premier temps, par le fait qu’elle est perçue comme intéressante par un ou plusieurs groupes spécifiques, en raison de la position sociale, du rôle social et des dispositions de ses membres. Dans ce cas, la théorie a des chances d’être perçue non seulement comme intéressante, mais comme valide. D’abord parce que se développeront des effets d’autorité et de boîte noire. Ensuite parce que, même s’agissant d’intellectuels, ces groupes n’auront pas pour premier souci de déterminer la validité de la théorie en la considérant d’un œil critique." (3)

La réflexion de Raymond Boudon s’applique parfaitement, selon nous, à l’analyse du fascisme telle que Roger Bourderon la propose dans son ouvrage.

De l’influence à la persuasion…

Ainsi, un groupe déterminé, parce qu’il détient un certain pouvoir, une certaine influence dans un milieu donné, peut favoriser la diffusion d’une idée. Si cette idée se propage, elle sera considérée comme valide, selon le raisonnement fallacieux qui consiste à penser que puisque des personnes influentes, faisant autorité, en parlent et la soutiennent, alors elle est vraie !

La conclusion logique d’un tel processus revient fatalement à mettre en pratique cette idée. Si l’on veut donc imposer une idée (ou même en faire une idéologie), on peut donc, pourquoi pas, fabriquer médiatiquement d’artificielles "autorités" uniquement "porteuses" des idées voulues.

Notons bien que la notion d’influence par la position sociale n’a stricto sensu aucun rapport avec une quelconque domination de classe sur une autre (qui est un postulat de l’idéologie socialiste-marxiste). En effet, la diffusion des idées dans la société se fait par l’intermédiaire de médiateurs, et ces derniers existent dans toute société, à toutes les époques, et dans tous les milieux socioculturels. On les appelle leaders d’opinion parce qu’ils font autorité dans leurs milieux respectifs, qu’ils soient professionnels, familiaux, culturels... Mais comme le souligne Alexandra Viatteau, " il est aujourd’hui plus facile et plus rapide de les propulser et de les rendre médiatiquement opérationnels. "

Pour conclure, le processus d’élaboration, de diffusion, puis d’application d’une théorie en science sociale montre simplement que celle-ci n’est jamais le fruit du hasard : elle dépend de nombreuses variables (historiques, culturelles, politiques, économiques, etc.) qui conditionnent sa naissance, sa vie et son éventuelle disparition, tandis qu’elle-même modifiera ces variables, par effet de feed-back.

2/ La pensée occidentale : anthropocentrisme et rationalisme

Avant de nous concentrer exclusivement sur les idées à l’origine de la construction européenne, il est indispensable de souligner l’évolution de la pensée occidentale en général. De cette pensée découlent en effet les racines du discours sur l’Europe et les idéologies qu’elle a engendrées. Et Denis de Rougemont d’affirmer, " l’Europe a exercé dès sa naissance une fonction non seulement universelle, mais, de fait, universalisante. Elle a fomenté le Monde, en l’explorant d’abord, puis en fournissant les moyens intellectuels, techniques et politiques d’une future unité du " genre humain ". Elle demeure responsable d’une vocation mondiale, qu’elle ne pourra soutenir qu’en fédérant ses forces. " (4)

Trois fondements

On ne peut distinguer les idées qui ont fait l’Europe des idées sur l’Europe. C’est en gardant à l’esprit cette interdépendance entre théorie et réalité qu’il nous faut aborder les fondements de la pensée occidentale. Ces fondements sont de triple nature, philosophique, politique et économique. Nous tâcherons de les dissocier, même s’il apparaît parfois impossible de distinguer ce qui relève de la philosophie, de la politique, ou de l’économie. Henri Denis nous conforte dans cette idée lorsqu’il affirme, à propos de l’économie : "On ne saurait cependant soutenir, nous semble-t-il, que l’économie politique soit vraiment une science " comme les autres ". S’attachant à l’interprétation de faits humains, elle ne peut prétendre à cette entière indépendance à l’égard des systèmes philosophiques qui est l’ambition (peut-être excessive d’ailleurs) des " sciences exactes ". Expliquer l’organisation sociale de la production et son évolution au cours de l’histoire est une tâche qui est nécessairement liée à la philosophie politique." (5)

Ainsi, on retrouve une fois encore la notion de système, dans la mesure où la conception de l’homme et des relations entre les individus en société procède d’une multitude de connaissances inter-reliées.

L’évolution de la pensée occidentale résulte essentiellement d’un changement radical quant à la conception de l’homme, de son rôle et de sa place dans l’univers. Un moment clé de cette évolution est ce que l’on a appelé le siècle des Lumières, le XVIII e siècle. Ce mouvement a pris naissance en Allemagne, où il porte le nom de Aufklärung. La période des Lumières opère une révolution de la pensée, caractérisée par l’émancipation de l’homme de la tutelle de l’Eglise et du mysticisme en général, la croyance en la science et le progrès de l’humanité, de même que la recherche d’un équilibre harmonieux avec la nature.

Continuité de la pensée et continuité de l’histoire

Cependant, gardons à l’esprit que le fait d’établir une telle rupture dans l’évolution historique de la pensée est totalement artificiel et subjectif puisque, aujourd’hui encore, notre réflexion est tributaire de toutes celles qui l’ont précédées depuis l’Antiquité. Pour cette raison, nous nous garderons bien de considérer ce choix comme une vérité incontestable. Il est néanmoins de coutume de pratiquer cette séparation entre la pensée des " Anciens " et celle des " Modernes ".

Précisément, pour illustrer le fait qu’un tel " découpage " n’est jamais idéal, rappelons simplement que cet Aufklärung trouve sa source dans le développement de la démarche scientifique, dont René Descartes , un siècle auparavant, est le principal artisan.

La raison comme fondement

La démarche cartésienne apporte effectivement une innovation fondamentale dans la réflexion intellectuelle, à savoir le doute méthodique et la perception de sa propre existence, le célèbre " cogito, ergo sum " (je pense, donc je suis). Descartes développe ainsi la croyance en un pouvoir illimité de la raison humaine, dès lors qu’elle épouse les lois de cette méthode rationnelle. Peu à peu, le cartésianisme va s’imposer dans toutes les disciplines et donc s’appliquer à la réflexion sur l’organisation du monde.

La pensée de Descartes illustre de fait le triomphe de morales nouvelles guidées par le principe d’immanence ou d’autonomie, au détriment du principe de transcendance et d’hétéronomie : le divin n’est plus considéré comme l’explication unique du monde et de l’homme. Notons bien que Descartes et la majorité de ses continuateurs ne remettent pas pour autant en cause l’existence de Dieu. Simplement, l’homme considère de plus en plus qu’il est un acteur à part entière : il influe sur son environnement par lui-même et pour lui-même, parallèlement et au sein d’une mécanique universelle qui le dépasse, et dont Dieu est le créateur. Par exemple, Descartes démontre l’existence de Dieu par l’idée que nous avons de la perfection ou de l’infini. Cette idée ne peut, selon lui, provenir que d’un Etre infini. Ainsi, de l’existence de Dieu découlent tous les autres principes moraux et métaphysiques.

Science et religion : de la concurrence au rejet

Cette nouvelle réflexion consacre pourtant la rupture avec la référence transcendante et religieuse, dans la conception de l’organisation du monde (6). Dès le XVII e siècle, mais surtout à partir du siècle suivant, la société est en effet considérée comme une structure légitimée par l’activité rationnelle de l’homme. C’est la montée en puissance de l’anthropocentrisme, corrélatif de l’européo-centrisme.

Ainsi, la philosophie politique cherche à supplanter la religion comme modèle d’explication ou de gestion du monde. Or il faut nous rappeler que, dès le commencement, cette philosophie renferme les éléments qui forment encore aujourd’hui la trame de toutes les idéologies politiques : la recherche du progrès de la connaissance et de la raison n’y sont conçues que dans un ultime but, le perfectionnement de l’homme et de la société.

Tout naturellement, les idéologies prendront donc corps à partir de cette philosophie politique, et elles ne cesseront de s’en nourrir. On retrouve ainsi dans toutes les sociétés et dans toutes les idéologies, à l’exception du matérialisme athée:

  • l’immanentisme : Dieu est confondu avec le monde, et l’homme est lui-même divinisé;
  • le progressisme : l’écoulement du temps s’accompagne d’une amélioration universelle et constante;
  • le matérialisme éthique : si l’homme progresse, la morale progresse également, de même qu’un progrès moral engendre l’amélioration de la société toute entière.

Dès cette articulation mise en place (c’est-à-dire une vision mécanique et utilitariste du monde), on s’aperçoit qu’une tension émerge entre l’individu et la société : l’homme est-il d’abord un individu, ou plutôt un simple membre du corps social, un rouage au sein de la société ? Parallèlement, on observe une confusion entre progrès matériel et progrès moral, dans la mesure où l’un n’implique pas forcément l’autre. Pourtant, ce concept reste une des caractéristiques principales des idéologies.

Une dynamique de progrès

L’idée de progrès est un concept commun à toutes les idéologies politiques. Elle postule que l’humanité est soumise à un mouvement d’amélioration graduel, nécessaire, irréversible et perpétuel. Partant, le progrès désigne donc l’existence de lois qui permettraient de rendre compte de la diversité des faits de l’histoire, en leur conférant un sens global et une direction.

En ce sens, le progrès est à rapprocher de la perfectibilité, théorisée par Rousseau. Ce dernier la présente comme une " faculté de se perfectionner, faculté qui, à l’aide des circonstances, développe successivement toutes les autres. " (7) Selon Rousseau, la perfectibilité, propre à l’homme, est bien la condition du perfectionnement.

Une notion bien subjective pour des idéologies bien réelles

La notion de progrès se retrouve chez bon nombre de philosophes, de l’abbé de Saint-Pierre à Condorcet, en passant par Kant ou Hegel... En revanche, tous ne s’entendent pas quant au caractère bénéfique ou non du progrès (doute que nous éprouvons de nos jours encore). Cependant, cette quête effrénée du progrès requiert une compréhension des mécanismes de la vie humaine en société.

Or il est très important de noter que, dans le cadre des idéologies politiques, l’intérêt d’une telle compréhension est de permettre ensuite l’action… Et c’est sur ce point qu’apparaissent les différences, mais également les similitudes entre les trois idéologies qui ont nourri et qui se sont nourries de l’histoire européenne, à savoir le libéralisme, le socialisme et le nationalisme.

Dès lors, il nous paraît logique de considérer qu’elles participent toutes trois de la continuité de la pensée sur l’Europe, tant par leurs points communs que par leurs divergences. Partie suivante>

Matthieu Périchaud

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