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Deux ans après l'élargissement de 2004: quel bilan ?  

Par Richard Backis, ambassadeur honoraire de Lituanie

Entretien avec Pierre Verluise

 

Deux ans après leur adhésion, les Pays Baltes portent un regard très positif sur leur entrée dans l'OTAN et dans l'Union européenne. Ils regrettent cependant l'aveuglement et le manque de solidarité de certains pays membres à l'égard de la Russie, notamment sur les questions énergétiques. L'ambassadeur honoraire R. Backis révèle par ailleurs la réactivation des services secrets russes dans les Pays Baltes. Il explique, enfin, la situation en Biélorussie. 

Biographie de l'auteur en bas de page.

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Pierre Verluise : Deux ans après l’entrée des Pays Baltes dans l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord puis dans l’Union européenne, quel bilan faites-vous ?

Richard Backis : Nous portons un regard très positif sur notre entrée dans l’OTAN et notre adhésion à l’Union européenne. Nous y tenions, d’abord pour bien marquer que nous ne sommes plus une colonie de la Russie post-soviétique, ensuite parce ces institutions correspondent à notre culture. Nous sommes Européens.  

Cette entrée s’est donc faite sans aucun problème, sans le moindre remous. Du côté lituanien, nous avons vécu cet événement avec joie : « nous faisons enfin partie de la famille européenne et nous sommes reconnus comme tels ! » 

Dans tous les pays de l’Est, la crainte de la Russie reste toujours vive, et nous sommes heureux  de voir notre sécurité assurée par l’OTAN. Un petit pays comme le nôtre ne peut pas s’offrir une aviation militaire importante, ce sont donc les escadrilles de l’OTAN qui surveillent notre ciel et elles le font très bien. La Belgique, l’Allemagne, la Pologne y participent. Nous y voyons un signe de solidarité et une preuve visible de notre appartenance à l’OTAN. Notre sécurité est maintenant assurée.  

Un espace de paix, de droit et de liberté

Notre entrée dans l’Union européenne signifie notamment l’intégration d’un espace de paix, de droit et de liberté. La Lituanie a été le premier pays membre à adopter le projet de traité constitutionnel européen, ce qui témoigne d’un état d’esprit favorable au projet communautaire. Certes, les flux migratoires ne sont pas encore libres pour les ressortissants des pays d’Europe de l’Est, mais cela va se régler. Nous contestons pour le principe, mais il y a peu de demandes pour venir travailler en France, à cause de la difficulté de la langue, et les visas sont accordés sans difficulté.  

P.V. En 2006, l’état d’esprit est-il toujours le même qu’en 2004 ?

R.B. Deux ans après, nous ne regrettons rien mais avons quelques déceptions. Parce que nous n’avons pas l’impression que l’Europe communautaire continue à se construire. Les refus français et hollandais du projet de traité constitutionnel ont bloqué le processus. Ce qui renforce les eurosceptiques. Nous constatons dans beaucoup de pays membres le développement d’un certain nationalisme. Si depuis 10 ans la croissance économique avoisine 7% en Lituanie, il n’en va pas de même en Allemagne ou en France. Le marasme des « moteurs » supposés provoque un repli sur soi. L’UE progressait quand les performances économiques étaient significatives. En France comme en Allemagne, le chômage atteint des proportions inquiétantes, alors que nous manquons de main d’œuvre en Lituanie. Seulement les Français ne sont pas prêts à venir travailler chez nous. Nous ne verrons pas de plombiers français sur les bords de la baltique. Pourtant, tous les secteurs sont demandeurs de main d’œuvre. Nous essayons d’en trouver en Biélorussie. Nous aimerions développer une politique migratoire avec ce pays proche et plus pauvre que nous. Cependant, compte tenu de notre soutien aux partisans de la démocratie, le régime dictatorial de Loukachenko bloque nos velléités. Nous abritons déjà à Vilnius une université biélorusse dissidente, pour former une élite à la démocratie, alors le dictateur biélorusse craint que les Biélorusses qui viendraient travailler chez nous reviennent avec de « mauvaises idées ». Il existe aussi un réservoir de main d’œuvre en Ukraine, mais la distance fait davantage obstacle. Nos portes sont ouvertes, mais ce ne sont pas les Occidentaux qui vont venir chez nous, à moins qu’ils appartiennent à des sociétés investissant dans les Pays Baltes.  

Le moral est au beau fixe

Pour se disputer les cadres, les sociétés lituaniennes n’ont pas d’autre choix que de les payer de plus en plus cher. C’est pourquoi le moral est au beau fixe, l’immobilier en plein boum, les Lituaniens empruntent… ce qui fait marcher encore plus fort le secteur de la construction.  

Le gouvernement laisse les Lituaniens aller travailler à l’étranger mais favorise ensuite leur retour parce qu’ils nous apprennent beaucoup.  

P.V. Comment comprenez-vous la situation géopolitique dans votre voisinage ?

R.B. A l’égard de la Russie, nous ne sentons pas de solidarité des nations d’Europe de l’Ouest vis à vis de nos pays. Le gazoduc prévu sous la baltique en est un exemple. L’Allemagne ne nous a pas consultés, arrangeant le coup avec la seule Russie. Cela n’est pas positif pour l’Europe communautaire. L’Europe doit se mettre en mesure de faire face à une crise de l’énergie. La part qu’occupe la Russie dans les approvisionnements est devenue tellement importante qu’il faut être prudent. Début janvier 2006, chacun a pu constater qu’une crise politique entre la Russie et l’Ukraine pouvait avoir d’importantes conséquences pour l’approvisionnement énergétique de l’Europe. Il faut donc veiller à ne pas se mettre à la merci du Kremlin et coordonner nos politiques. Comment faire pour que le gaz et le pétrole ne puissent pas être pour la Russie des moyens de pression sur l’Union européenne ? Si les Européens présentent un front désuni, la Russie pourra aisément abuser de la situation et se servir de ce levier pour manoeuvrer. Il faut penser aux différentes énergies, dont le nucléaire.  

Nous sommes très sensibles à la dégradation de la situation de politique en Russie.

Les services secrets russes

P.V. Le FSB russe est-il actif dans les Pays Baltes ?

R.B. La réactivation de tous les maillons de l’ex-KGB devenu le FSB est un problème. Tous n’obéissent pas au doigt et à l’œil. En Lituanie, des ex-KGB nous font savoir qu’ils ont été recontactés. En 2006, nous sentons l’influence du FSB russe dans toutes les structures lituaniennes : politique, économie, presse…  

Le FSB soutient une action qui vise d’abord à présenter au mieux l’action de la Russie et à gommer les difficultés. Les Lituaniens sont sur leurs gardes, mais il est clair que l’influence russe s’étend. Cela se fait via la prise de participation de capitaux russes dans des sociétés lituaniennes, par des pressions sur les médias pour éviter qu’ils ne relaient une information défavorable au Kremlin. Dans l’armée, tous ceux qui sont passés par les académies militaires soviétiques se trouvent maintenant favorisés dans leur avancement et placés à des postes clés. La Russie fait des efforts manifestes pour renforcer son influence.  

Dès 2002, P. Verluise écrivait dans un article intitulé "Qui perd gagne?" : "L'intégration à l'Union européenne de pays précédemment satellisés par l'Union soviétique pourrait permettre à la Russie d'activer discrètement ses réseaux d'influence dans ces pays. Elle tirerait alors profit de son expérience de l'entrisme communiste et marxiste-léniniste, notamment aux dépens des institutions de l'UE. En effet, certaines des élites d'Europe centrale et orientale restent issues de la nomenklatura formée à l'époque de l'occupation soviétique."

Par des moyens indirects, le FSB s’attache à reprendre une emprise sur les Etats baltes.  Les minorités russes, notamment en Lettonie, le poids des participations russes dans l’économie, sont des moyens souvent utilisés. La Lettonie est dans une situation particulièrement délicate.  

La Russie souhaite, enfin, réduire notre activité diplomatique. Elle nous fait savoir qu’elle n’apprécie pas notre soutien à la Géorgie, à l’Ukraine et aux opposants biélorusses. Nos ambassadeurs sont régulièrement convoqués. Le poste d’ambassadeur de Lituanie à Moscou est un des plus difficiles. Il arrive même que le Kremlin fasse des communiqués pour dénoncer l’action diplomatique de la Lituanie.  

L'ambassadeur honoraire de Lituanie Richard Backis, 2006. Crédits: P. Verluise

P.V. Les Américains sont également présents dans les Pays Baltes, que font-ils face au FSB ?

R.B. Les Américains observent tout cela. Le Président des Etats-Unis s’est arrêté en Lituanie avant d’aller à Moscou en 2005, ce qui était un signe politique fort de son soutien. Nous avons un bataillon en Afghanistan et un autre en Irak. Nous rendons la monnaie de la pièce. Pour autant, les Américains voient ce que les Russes font pour organiser leur influence dans les Pays Baltes mais ils ne font rien pour l’empêcher. Ils sont plus préoccupés par le Caucase et le Moyen-Orient que par les Pays Baltes. Les Américains ne combattent pas pied à pied contre le retour russe dans les Pays Baltes. Si nous avions du pétrole au lieu d’avoir des harengs dans la mer Baltique, Washington réagirait peut être différemment. Ils sont plus rivés sur le Sud que vers le Nord, où ils estiment que les Pays Baltes ne nécessitent pas une grande vigilance de leur part.  

P.V. Si les Etats-Unis ne s’en préoccupent pas, l’Union européenne le fait-elle ?

R.B. Nous sommes peu confiants dans l’Union européenne pour tenir la dragée haute à la Russie. En 2005, le passage du chancelier G. Schröder et du Président J. Chirac par Kaliningrad pour fêter le 400 e anniversaire de Königsberg et y rencontrer V. Poutine n’a pas laissé que de bonnes impressions.  Peut-être la nouvelle chancelière allemande, A. Merkel, aura-t-elle une autre approche de la Russie. Quant à J. Chirac, nous attendons la fin de son mandat.  

P.V. Comment percevez-vous le nouveau Budget européen ?

R.B. L’essentiel est qu’il ait été voté. Il n’est pas idéal, mais nous n’allons pas pleurer. C’est un pas en avant. Certes, il n’y a pas assez de moyens pour développer les infrastructures de communication en Europe. Par ailleurs, nous souffrons tous d’un manque de recherche, d’innovations.  

L’entrée de la Lituanie dans la zone euro se fera, mais nous sommes inquiets des déficits budgétaires de certains pays. Par ailleurs, en dépit de la forte croissance de notre PIB, nous sommes encore loin des pays les plus peuplés. Nous voyons bien que la situation économique de la France et de l’Allemagne ne leur permet pas d’aller de l’avant en matière de Budget communautaire.  

Nous sommes parfois déçus mais nous n'avons aucun regret

Pour autant, l’essentiel a été obtenu : l’entrée dans l’OTAN, puis dans l’Union européenne. Nous sommes déçus mais nous n’avons aucun regret, voilà l’essentiel. Nous sommes parfois déçus parce que la construction communautaire n’avance pas assez vite, mais nous sommes patients et pragmatiques. L’histoire nous a montré qu’il ne faut pas vouloir aller trop vite. S’il fallait revoter le projet de traité constitutionnel, nous le revoterions, parce que nous pensons qu’il s’agit d’un pas en avant. Nous attendons une véritable liberté de circulation des personnes. Les Français n’ont pas à craindre d’émigration des Pays Baltes, parce que la langue française est peu connue chez nous.  

P.V. Quelle est la situation de l’enclave russe de Kaliningrad, entre la Lituanie et la Pologne ?

R. B. Moscou y déverse beaucoup d’argent pour réaffirmer l’appartenance de Kaliningrad à la Russie. Cela passe par la nouvelle cathédrale orthodoxe, trois fois plus grande que la cathédrale protestante. La station balnéaire a été retapée. On voit beaucoup de villas neuves, construites pour les nouveaux riches russes. Ils s’achètent là un pied à terre parce qu’ils y voient une porte d’entrée dans l’Europe communautaire. On voit de vrais palaces à côté de taudis. Les conditions de vie n’ont pas vraiment changé. Les habitants de Kaliningrad sont sous l’emprise d’une propagande russe permanente. Kaliningrad reste une zone très fermée, avec peu de rapports avec l’étranger.  

Les visas de transit: comment ça marche?

Les Russes voudraient un libre passage entre Kaliningrad et la Russie, à travers la Lituanie,  donc l’Union européenne. Nous l’avons refusé. Le transit terrestre se passe ainsi : les Kaliningradois doivent demander un visa de transit au consulat lituanien de Kaliningrad. S’ils sont inscrits sur une liste noire, ils sont informés qu’ils n’auront pas de visa. Le plus souvent, il leur suffit de se rendre à la gare et de monter dans le train, à leur place réservée, où ils reçoivent leur visa. Les portes sont fermées et le train démarre. Il ne s’arrête pas en Lituanie, c’est à dire dans l’Union européenne. Le train s’arrête une fois dans le territoire russe. Ceux qui font le voyage dans le sens inverse demandent leur visa au consulat de Lituanie de la Fédération de Russie. Il n’y a pas d’arrêt intempestif en Lituanie, parce que personne n’y a vraiment intérêt. Il faudrait qu’un incident soit voulu. La moindre enquête montrerait que la faute ne vient pas de la Lituanie.  

Nous contrôlons aussi les convois militaires russes terrestres.

Cependant, les Russes peuvent acheminer ce qu’ils veulent par la voie des airs ou par la mer…  C’est pourquoi personne ne sait combien de militaires russes se trouvent à Kaliningrad.  

Pour les Russes, Kaliningrad est un moyen de levier sur l’Union européenne mais ce n’est pas vraiment un moyen de nuisance. Certes, il y a une base militaire, mais qui songe à l’utiliser ? L’OTAN est à proximité. Les moyens de surveillance sont tels que nous serions informés immédiatement en cas de réactivation.  

Les liens économiques se développent

Les Allemands, les Polonais et les Lituaniens ont des filiales à Kaliningrad, cela leur permet des vendre leurs produits en Russie sans droits de douanes. Cela contribue à développer une activité dans cette enclave.  

Plus le temps passe, plus la génération « communiste » disparaît en Lituanie. Nous sommes libérés de l’URSS depuis une quinzaine d’années. Les enfants n’ont jamais connu l’emprise russe. Le gouvernement doit même faire des efforts pour que les jeunes générations apprennent le russe, pour les relations économiques à venir.  

P.V. Comment comprenez-vous la situation en Biélorussie ?

R.B. Nous avons craint que la Biélorussie réintègre la Russie, mais cette perspective a été refusée par le Kremlin. Le Président Loukachenko cherche à museler l’opposition mais il faut aussi admettre qu’il a l’appui d’une grande partie de la population. Parce qu’il a conservé du communisme certaines méthodes de contrôle : tout le monde à du travail, les produits de bases sont peu chers. Les Biélorusses vivent chichement mais ils sont assurés d’un minimum. Loukachenko s’appuie là dessus. Or la liberté ne vient pas toute seule, il faut la prendre. A force d’être assistés, les gens sont perdus. La Biélorussie est sous la coupe du régime soviétique depuis 1917. Il ne reste plus grand monde qui a connu autre chose que ce mode de fonctionnement. Pour autant,  nous ne craignons pas la Biélorussie. Nous nous battons pour la démocratie, parce que c’est une question de principe. Nous préférerions une Biélorussie démocratique, parce que cela nous ferait un partenaire de plus à notre porte. L’Union européenne est cependant assez peu active pour faire évoluer la situation. La Révolution orange sera plus difficile à mettre en œuvre en Biélorussie parce le peuple est plus asservi et  dépendant. Les Biélorusses n’ont pas une identité nationale bien conservée, la langue russe l’emporte. Les gens ne se rebellent pas contre l’archaïsme, à cause de leur faible niveau d’éducation. Nous aimerions qu’elle progresse, s’intègre à l’Europe communautaire, mais nous attendons, parce qu’ils ne sont vraiment par mûrs.  

Pour nous aussi, les pays du Caucase sont plus importants à suivre. Tout le monde y met ses pions, ses experts, ses conseillers politiques.

Richard Backis, ambassadeur honoraire de Lituanie.

Entretien avec Pierre Verluise, le 9 mars 2006.

Manuscrit clos en avril 2006 - NDLR: Une synthèse de cet entretien a été publié dans le numéro d'août 2006 de la revue Défense nationale.

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Date de la mise en ligne: mai 2006

 

 

 

Biographie de Richard Backis, ambassadeur honoraire de Lituanie

   

 

 

Né le 23 octobre 1934 à Kaunas, en Lituanie. A la suite de la mutation de son père diplomate à Paris et des invasions nazie et soviétiques de la Lituanie lors de la Seconde Guerre mondiale, Richard Backis demeure à Paris. Il y obtient le diplôme de l'Institut d'Etudes Politiques, un DES de droit et le diplôme de l'Institut d'Administration des Entreprises.

Il entre alors dans une multinationale : Unilever. Richard Backis travaille au siège de Rotterdam et Londres, passe trois années en Espagne et sillonne l'Europe au grès des mutations et des missions qui lui sont assignées. Cadre supérieur, il termine sa carrière en tant que Directeur Marketing dans une entreprise qu'il est chargé de redresser.

N'oubliant pas ses origines, ardent défenseur de l'indépendance de la Lituanie, Richard Backis ne cesse de militer pour faire entendre partout où il passe la voix d'une Lituanie opprimée par l'Union soviétique mais mue par un farouche désir de liberté. Président de la Communauté Lituanienne en France et participant au mouvement "Sajudis", il devient en 1990 représentant officieux de V. Lansbergis et du Gouvernement lituanien quand la Lituanie proclame unilatéralement son indépendance vis-à-vis de l'URSS. Il participe au forçage du blocus imposé par M. Gorbatchev et lutte pour que la Lituanie soit à nouveau reconnue comme Etat indépendant.

C'est chose faite en 1991 quand l'ONU admet la Lituanie en son sein. En 1994, il devient ambassadeur officiel de la Lituanie en France. A la fin de son mandat en 1998, il poursuit ses activités afin de transformer l'aide humanitaire en développant des échanges culturels et des liens économiques pour favoriser l'intégration de la Lituanie aux structures occidentales.  Il se rend régulièrement en Lituanie.

   

 

 

 

   

 

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