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Le double langage dans l'hitlérisme, par Guy Durandin,

Professeur honoraire de Psychologie sociale à l'Université René Descartes-Paris V

 

Avec l'aimable autorisation de l'auteur et de Monsieur Hubert Tison, Directeur de la rédaction de la revue Historiens et Géographes, nous mettons en ligne un article publié dans le n°336 de cette revue, en juin-juillet 1992. En effet, il est particulièrement utile pour les élèves et les enseignants de Troisième et de Première, ainsi qu'à toute personne s'intéressant à l'histoire ou à la désinformation.

Biographie de l'auteur en bas de page

Mots clés - key words: guy durandin, histoire de l'allemagne nazie 1933-1945, adolph hitler, double langage de l'hitlérisme, mensonge, violence, attaques contre les catholiques, incidents d'autriche, retrait allemand de la société des nations.

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  Qu'Hitler ait usé systématiquement du mensonge, cela est un fait connu de tous les historiens du Nazisme. Mais ses contemporains ont tardé à s'en apercevoir, pour une raison psychologique : Hitler a usé simultanément du mensonge et de la violence. Or, on a tendance à croire qu'un homme violent est sincère, puisqu'il ne maîtrise pas ses réactions. Mais cette croyance est en partie erronée, car la combinaison psychologique : agressivité + mendacité existe dans la nature. D'ailleurs le mensonge, - si l'on met à part les mensonges dits charitables, - est lui-même une forme d'agression.

Pour illustrer la détermination d'Hitler à mentir, nous citerons un des propos qu'il a tenus à Hermann RAUSCHNING :

" Je suis prêt à parapher et à signer tout ce qu'on voudra. Je ferai toutes les concessions pour rester libre de poursuivre ma politique. Je garantirai toutes les frontières, je conclurai tous les pactes de non-agression et les pactes d'amitié que l'on me demandera. Il serait enfantin de ma part de ne pas me servir de ces moyens, sous prétexte qu'un jour peut-être je devrai violer mes engagements les plus solennels. Il n'y a pas de pacte solennel qui, tôt ou tard, n'ait été rompu ou ne soit devenu caduc. Il n'existe pas de contrats éternels. L'homme scrupuleux qui se croit obligé de consulter sa conscience avant de donner sa signature n'est qu'un nigaud : qu'il se tienne à l'écart de la politique. ".

(Hermann Rauschning. Hitler m'a dit. La première édition, en langue allemande, a été publiée en Suisse en 1939. Nous nous référons ici à la version française publiée dans la collection Pluriel. Le Livre de Poche. 1979.p. 168).

Quant à l'équivalence entre l'agression et le mensonge, voici un second propos d'Hitler qui la formule explicitement :

" On devrait tout de même comprendre que nous ne sommes plus au XIXè siècle, que nous avons fait une révolution et que, de tout temps, les régimes révolutionnaires ont rompu les barrières de la tradition ; que j'emploie tous les moyens de la ruse et de la feinte, ou que je mette mes armées en marche, je ne vois pas où est la différence. Pour ma part, je la cherche en vain. C'est une distinction sophistique, c'est de la morale pour vieillard. " (ibidem p. 353)

Après avoir ainsi résumé ce qu'on pourrait appeler la doctrine du mensonge chez Hitler, nous limiterons cette étude à une forme particulière de mensonge, à savoir le double langage, que nous définirons de la manière suivante : tandis que le mensonge, considéré en général, consiste à dire une chose que l'on sait fausse (à une ou plusieurs personnes), le double langage consiste à dire deux choses différentes, à propos d'un même problème, à deux interlocuteurs différents. Les interlocuteurs, à supposer qu'ils aient connaissance des deux versions, se demanderont alors laquelle est la vraie.

Hitler a fréquemment utilisé cette forme de mensonge pour dissimuler ses intentions, mais nous considérerons seulement ici l'année 1933, celle-même de la prise du pouvoir, car c'est à ce moment-là que l'opinion mondiale était en suspens : Hitler devenu Chancelier, allait-il acquérir le sens de la responsabilité, ou bien mettrait-il en œuvre, quoi qu'il en coûte, ses projets de revanche et de domination ? Nous évoquerons trois événements : les attaques contre les Catholiques, les ingérences en Autriche, et le retrait de la Société des Nations. Nous nous référerons à cet effet à des coupures de journaux de l'époque qui avaient été effectuées par notre Père, et que nous avons conservées.

Nous allons voir que dans les deux premiers cas, Hitler a pratiqué le double langage, et que dans le troisième, il a spéculé sur la notion même de double langage pour prétendre qu'il n'avait qu'une parole, et pour procéder ainsi à un double mensonge.

1 - Les attaques contre les Catholiques

Au début du mois de juillet 1933, les Catholiques sont l'objet de persécutions : les associations catholiques, rattachées directement ou indirectement au parti du Centre, sont supprimées dans toute la Prusse ; la police secrète d'Etat ferme leurs locaux, confisque leurs biens, et saisit de nombreux documents (Le Temps, 3 juillet 1933).

Pourtant, Hitler a envoyé Von Papen, vice-chancelier, négocier avec le Vatican, et ces conversations aboutiront à un Concordat, qui sera paraphé le 8 juillet.

Hitler proclame alors que les Allemands de confession catholique ont maintenant des garanties qui leur permettent de se rallier sans condition au régime national-socialiste, et que les organisations catholiques qui avaient été dissoutes, " souvent à l'insu du gouvernement du Reich "- (c'est nous qui mettons en gras) seront tolérées de nouveau tant qu'elles borneront leur activité aux questions religieuses.

Et l'on peut lire dans le Temps du 10 juillet le commentaire que voici : "En même temps on constate que le Chancelier Hitler s'efforce personnellement (c'est nous qui mettons en gras) de modérer l'action des éléments les plus avancés du parti national-socialiste. Dès que la dissolution du parti du Centre a été acquise, il a pris des mesures d'amnistie en faveur des ecclésiastiques arrêtés ces temps derniers pour des faits politiques, et il autorisé la reconstitution de certaines organisations catholiques n'ayant pas de caractère politique et qui furent dissoutes par abus. Tout cela fait apparaître un nouvel aspect de la politique du "Führer". (Ce commentaire est situé dans la rubrique "Bulletin du jour", qui n'est pas signé.)

Ainsi, Hitler lance des attaques contre les Catholiques. Puis, malgré cela, et sans doute grâce à cette pression même, il persuade le Vatican de consentir à un Concordat. Cela fait, il donne à croire, magnanime, qu'il avait été débordé par ses troupes. Ce prétendu débordement est le type même du double langage. A ses troupes, on donne des ordres ; à l'adversaire, on déclare que les troupes ont outrepassé les ordres.

2 - Les incidents en Autriche

Au début du mois d'août 1933, les Nazis se livrent à des attaques de propagande contre le gouvernement autrichien, dirigé par le Chancelier Dollfuss. Cette propagande est diffusée par le moyen d'émetteurs radio allemands (on disait à l'époque : la T.S.F., radiotélégraphie sans fil), et de tracts lancés d'avions. En outre, les Nazis constituent en Bavière une "légion autrichienne", composée de partisans du Nazisme que l'on recrute en Autriche, et auxquels on fait passer clandestinement la frontière.

Ces ingérences dans les affaires autrichiennes, qui ont pour but de préparer un rattachement de l'Autriche à l'Allemagne, suscitent des démarches de la part de la France et de l'Angleterre, démarches très modérées d'ailleurs : "On s'efforça, dit le Temps du 9 août, de leur donner le caractère le plus amical pour que le gouvernement du Reich n'eût pas à se plaindre d'une intervention jugée humiliante pour lui".

Le Ministère des Affaires étrangères allemand répond qu'il n'est pas établi que les aviateurs qui ont lancé des tracts au-dessus de l'Autriche aient été de nationalité allemande ; et que les émissions radio étaient destinées au public de l'Allemagne du Sud, et non au public autrichien.

Le Temps signale en outre que l'agence italienne Conti, ainsi que quelques journaux allemands "inspirés" donnent à penser que ces menées en Autriche constituent en fait une opération de politique intérieure. Il s'agirait, pour Hitler, "de plaider pour le public allemand, de se montrer en position avantageuse aux yeux des masses racistes et nationalistes".

L'auteur du "Bulletin du jour" envisage l'hypothèse d'un double jeu, car il écrit : " Ou [le gouvernement de Berlin] mettra fin aux menées qui menacent l'indépendance de l'Autriche, ou il passera outre, persistera dans son entreprise anti-autrichienne et, par là-même, à démasquer son jeu politique aux yeux du monde entier". Mais un autre article du Temps du même jour fournit plusieurs éléments en faveur de la première hypothèse. Le correspondant de ce journal à Londres fait état d'informations selon lesquelles le gouvernement de Berlin aurait donné officieusement l'assurance qu'il allait faire son possible pour mettre fin aux agissements de ses propagandistes. De même, le Daily Herald, travailliste, ne voit dans ces événements qu'une opération de politique intérieure et dit que des assurances confidentielles ont été données aux gouvernements anglais et français. Et le Daily Telegraph, conservateur, va jusqu'à dire que, avant même que les démarches franco-anglaises aient eu lieu, le gouvernement allemand, sous la pression amicale de Mussolini, avait donné l'assurance que les incursions en Autriche et les émissions de certains postes de T.S. F. allemands allaient cesser.

Incertitude, d'une part, quant à l'identité des aviateurs qui lançaient des tracts en Autriche, assurances confidentielles d'autre part quant aux consignes hitlériennes de modération, les Anglais et les Français, -sinon les Autrichiens, - avaient donc de quoi se rassurer.

On signale d'ailleurs des signes de détente. Par exemple les autorités allemandes offrent leur assistance aux autorités autrichiennes pour l'enquête sur la mort d'un policier auxiliaire autrichien, tué au cours d'un incident de frontière qui a eu lieu le 7 août (Le Temps, 11 août 1933).

Mais un journaliste de l'Information, Maurice Pernot, se montre plus clairvoyant. Il ne prétend pas être en mesure de sonder les intentions mêmes d'Hitler, mais il rappelle les faits, et pose une question : " Depuis cinq mois, dit-il, les agents d'Hitler attentent chaque jour à l'indépendance de l'Autriche, soit en intrigant contre le gouvernement qui s'efforce de la défendre, soit en fomentant des troubles et en semant la terreur dans un pays dont ils ont juré de mater la résistance. "Nous mettrons l'Autriche à genoux !" ont-ils déclaré dans des discours et dans des tracts imprimés dont la Wilhelmstrasse n'est pas sans avoir eu connaissance. Prétendra-t-on que ces agents hitlériens parlent et agissent pour leur propre compte, et que leurs faits et gestes n'engagent point la responsabilité du gouvernement ? [...] Essayera-t-on d'établir une distinction entre l'action du gouvernement et celle du parti ? Mais de l'aveu même d'Hitler, le Troisième Reich, c'est le parti hitlérien au pouvoir".

3 - Le retrait de la S.D.N.

Après ces deux exemples de double langage, considérons un troisième cas de mensonge : Hitler va se référer ici, pour mentir, à la notion même de double langage. Il va dire en substance : "Je ne pratique pas le double langage". Mais, en l'occurence, ce sera pour effectuer un double mensonge : il mentira à la fois aux interlocuteurs étrangers et à son propre peuple.

Le 14 octobre 1933, l'Allemagne se retire de la Société des Nations et de la Conférence du désarmement. Mais, dans un discours radio-diffusé, et traduit en anglais, français, espagnol et portugais, Hitler fait des déclarations pacifiques, tout particulièrement à l'égard de la France. Il parle du soldat français en termes de "vieil, mais glorieux adversaire". Sans doute, il demande le rattachement de la Sarre à l'Allemagne, mais il déclare que, cela réglé, il n'y aura plus aucun conflit territorial entre les deux pays. Il réclame l'égalité des droits en matière d'armements, mais assure qu'il ne demande pas d'armes offensives, seulement les armes défensives qui seront permises dans un monde pacifié, à toutes les nations. Il veut la réconciliation avec tous les peuples, et il estime que le monde n'a intérêt à négocier qu'avec des hommes d'honneur. Il annonce qu'il a décidé de dissoudre le Parlement, et de procéder à de nouvelles élections, ainsi qu'à un plébiscite, afin de donner au peuple allemand la possibilité de s'associer à lui dans une profession de foi historique, manifestation de paix et d'honneur (Nous résumons brièvement ce discours, d'après le texte publié dans l'Echo de Paris du 15 octobre 1933).

Le plébiscite a lieu le 12 novembre 1933, et 90% des électeurs inscrits répondent "Oui" à la question posée : "Approuves-tu, homme allemand, et toi femme allemande, la politique de ton gouvernement, et es-tu prêt à la reconnaître comme l'expression de ta propre conception et de ta propre volonté et à te déclarer solennellement pour elle ?"

Quelques jours après, le 16 novembre, Hitler accorde un entretien à un journaliste français, Fernand de Brinon, et renouvelle ses déclarations pacifiques à l'égard de la France. (Cet entretien est relaté dans le Matin du 22 novembre, ainsi que dans l'Information du 23).

Hitler répète que, la question de la Sarre une fois réglée, il n'y aura rien, absolument rien qui puisse opposer l'Allemagne et la France. "L'Alsace-Lorraine ? J'ai dit assez souvent que nous y avons renoncé définitivement pour pouvoir penser que j'étais entendu". Puis, il formule lui-même , pour mieux la repousser, l'hypothèse d'un double langage. "Si, dit-il, rencontrant par hasard un ministre français, je lui avais dit en tête à tête : la question de la Sarre étant réglée, j'estime qu'il n'y pas de différend qui puisse nous opposer, "je pourrais comprendre qu'on dise : "Hitler a des arrière-pensées". Mais devant mon peuple auquel je demandais une approbation solennelle, j'ai dit les mêmes choses. J'ai répété maintes fois que le sort de l'Alsace-Lorraine est réglé. Le peuple a donné sa réponse. Que faut-il de plus ?".

Ainsi, Hitler affirme qu'il dit la même chose à ses deux interlocuteurs, à la France et à son propre peuple. On connaît la suite : l'annexion de l'Autriche en mars 1938, celle de la Tchécoslovaquie en deux temps (Septembre 1938, grâce à la conférence de Munich, puis mars 1939), celle de Memel en mars 1939 aussi, la guerre contre la Pologne en septembre 1939, l'offensive contre les Pays Bas, la Belgique et la France en mars 1940 ; et pour finir, la guerre contre l'URSS en juin 1941. Ainsi, en niant qu'il recourût au double langage, et en affirmant qu'il n'avait qu'une parole, Hitler a-t-il trompé simultanément et son propre peuple et ses interlocuteurs étrangers.

Remarques et conclusion

A partir de ces exemples, nous voudrions maintenant formuler trois remarques, puis une conclusion pratique.

1/ Il est facile, cinquante ans après, de fournir la preuve des mensonges d'Hitler, car nous connaissons désormais les actes qui ont suivi les discours, et nous savons, par les archives, que pendant qu'Hitler tenait des discours relativement conciliants, il préparait déjà la guerre. Mais pour éviter d'être trompé, il faudrait évidemment être capable de détecter le mensonge au moment où il est proféré, et non pas des dizaines d'années après.

2/ De ce point de vue, on pourrait dire que le double langage présente, pour les destinataires du mensonge, un avantage : il peut en effet être repéré dans le moment présent, grâce à la contradiction même qu'il présente, tandis qu'un mensonge ordinaire a des chances de passer inaperçu, tant que l'émetteur n'aura pas révélé ses intentions en passant aux actes.

3/ Mais le double langage constitue, sur le plan psychologique, un remarquable piège. L'adversaire formule ses exigences et sème la peur dans ses discours officiels, et il laisse dire, confidentiellement, qu'il est prêt à faire des concessions. Or les esprits subtils, parmi les hommes politiques et les journalistes, auront tendance à privilégier le confidentiel par rapport à l'officiel, ce qui se voit difficilement par rapport à ce qui est visible, se donnant ainsi l'illusion d'avoir découvert, décrypté quelque chose, et de ne pas s'être laissé prendre aux apparences.

Quant à la population, si le contenu de la thèse prétendue confidentielle que divulguent les esprits subtils lui agrée, elle ne sera que trop heureuse d'y adhérer : elle redoutait la guerre, voici qu'on lui promet la paix ; elle ne demandera peut-être pas beaucoup de preuves.

4/ La conclusion pratique, qui découle de ces remarques, est la suivante : lorsqu'un émetteur, quel qu'il soit, pratique le double langage, il doit faire l'objet d'une surveillance renforcée. Il convient certes, de recueillir ses différents discours, et d'envisager diverses hypothèses. Mais il faut se défier des interprétations ; et la principale mesure à prendre est de développer les services de renseignements afin d'essayer de découvrir, à travers le magma des discours officiels et officieux, les faits et les actes réels, et dans la mesure du possible, les intentions.

Professeur Guy Durandin

NB : Ce texte est celui de l'intervention du Professeur Guy Durandin à la "Conférence sur l'information historique et le IIIème Reich", à Paris, le 30 janvier 1983, au Sénat. Le diploweb.com remercie Monsieur Matthieu Billette de Villemeur pour la numérisation du dactylogramme de cette intervention.

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Date de la mise en ligne : avril 2002

 

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Biographie de Guy Durandin, Professeur honoraire de Psychologie sociale à l'Université René Descartes-Paris V

   

 

  Professeur honoraire de Psychologie sociale à l'Université René Descartes-Paris V et ancien chargé de cours à l'Institut français de presse (Université Paris II).

Principales publications

  • Propagande et Publicité. In Piéron (H.) Traité de Psychologie appliquée, Paris, PUF, 1956, Tome V, p. 1161-1195.
  • Psychologie des motivations contemporaines. In L'encyclopédie française, Paris, Larousse, 1959. Vol. 20, 2 ème partie, Section C, Chap. 4, fasc. 30, p. 4 à fasc. 34 p.3.
  • Les fondements du mensonge, Paris, Flammarion, 1972, 451 p.
  • La publicité en tant qu'idéologie. Revue des travaux de l'Académie des Sciences Morales et Politiques, 1972, 2 ème trimestre, p. 101-124.
  • De la difficulté à mentir, Paris/Louvain, Publications de la Sorbonne/Nauwelaerts, 1977, 117 p.
  • La manipulation de l'opinion. Revue des travaux de l'Académie des Sciences Morales et Politiques, 1978, p. 143-173.
  • Les mensonges en propagande et en publicité, Paris, PUF, 1982, 256 p.
  • Le philosophe devant l'information. In Encyclopédie philosophique universelle, Paris, PUF, I, p. 903-913.
  • L'information, la désinformation et la réalité, Paris, PUF, 1993, 296 p.
   

 

       

 

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