Qu’avez-vous retenu de l’actualité internationale de décembre 2021 ? Voici la précieuse synthèse d’Axelle Degans qui sera fort utile à tous ceux qui veulent disposer d’un point de l’actualité géopolitique mondiale, suivent la spécialité #HGGSP voire préparent un concours dans des conditions particulières. Pour ne rien manquer, et recevoir nos alertes sur des documents importants, le plus simple est de s’abonner gratuitement à notre Lettre d’information hebdomadaire ou au compte twitter de veille géopolitique @diploweb. Ce compte de veille géopolitique a dépassé le seuil de 18000 followers dont de nombreuses pointures du domaine. Vous serez en bonne compagnie.
Au Chili, le candidat d’extrême-droite José Antonio Kast a été battu en décembre 2021 par Gabriel Boric, candidat de gauche. Le nouveau président chilien, qui a promis un mandat de rupture, est élu avec près de 56% des suffrages et une participation élevée. C’est un président très jeune, à peine 35 ans, qui devrait définitivement tourner la page Pinochet et mener une politique plus sociale s’il parvient à former un gouvernement avec l’appui du Parlement.
La République tchèque a changé de gouvernement en décembre 2021. Le Premier ministre Andrej Babis a laissé la place à Petr Fiala, à la tête d’une coalition de cinq partis.
En Libye, les élections présidentielles qui devaient se tenir le 24 décembre 2021 sont reportées sine die en raison de l’impossibilité de parvenir à un accord concernant les modalités et les candidats à cette élection.
Le milliardaire japonais, Yusaku Maezawa accompagné de son assistant Yozo Hirano, est le nouveau touriste de l’espace. Il a passé en décembre 2021 une dizaine de jours dans la station spatiale internationale ISS. Il n’est pas le premier touriste à s’offrir un séjour dans l’espace. L’américain Dennis Tito s’en était déjà offert un en mai 2001, et déjà grâce à l’agence spatiale russe. Ce voyage lui aurait coûté à l’époque vingt millions de dollars.
La nouveauté réside dans la banalisation de cette exploitation économique de l’espace. Les nouveaux acteurs privés sont responsables de la multiplication de ces vols spatiaux commerciaux. En septembre 2021 Space X a emmené quatre touristes, après que Virgin Galactic de Richard Branson, et Blue Origin de Jeff Bezos l’aient réalisé en juillet 2021. En octobre 2021, Jeff Bezos a envoyé dans l’espace l’acteur William Shatner connu pour avoir incarné le capitaine Kirk à la tête de l’Enterprise dans la série Star Trek… quand la science-fiction rejoint la réalité.
Ariane V emmène fin décembre 2021 le télescope le plus ambitieux jamais mis en orbite, une véritable prouesse technologique. Ce télescope, James Webb, est le fruit d’une collaboration entre les agences spatiales américaine, canadienne et européenne. Une de ses missions est de repérer des traces de vie extraterrestre. Il devrait, encore mieux que le télescope Hubble, permettre de connaitre les origines de l’univers. Ce lancement est une bonne opération pour Ariane.
Plusieurs dizaines de milliers de militaires russes ont fait en décembre 2021 des manœuvres à la frontière russo-ukrainienne. Moscou pèse ici au niveau international pour éviter une adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. Kiev regarde de plus en plus ouvertement vers l’Ouest, Union européenne et OTAN, ce que ne peut admettre la Russie.
Celle-ci réclame des garanties des Occidentaux sur la non-extension de l’OTAN à l’Ukraine, alors que cette alliance militaire occidentale s’est étendue, après la fin de la Guerre froide, non seulement aux anciennes démocraties populaires mais aussi aux républiques baltes qui étaient des républiques soviétiques. Moscou espère une « finlandisation » de son étranger proche. Cette forte montée des tensions inquiète les pays d’Europe de l’Est toujours effrayés par la puissance russe. Bruxelles cherche l’apaisement, l’Union est très dépendante énergétiquement de son partenaire russe et les membres de l’Europe communautaire ne souhaitent pas tous l’adhésion de l’Ukraine. L’Union espère être prise pour un interlocuteur à part entière par le Kremlin, ce qui n’est toujours pas le cas. La position européenne est d’autant plus délicate que l’on constate que Washington et Moscou préfèrent négocier à deux, par-dessus les Européens pourtant membres de l’OTAN et directement concernés par les conséquences des décisions. La souveraineté européenne est ici réellement écornée. Vladimir Poutine annonce que ses soldats regagnent leur caserne.
C’est dans ce contexte de tensions à l’Est que l’Union européenne organise en décembre 2021 une entrevue dans le cadre de sa politique de partenariat oriental avec les représentants d’Ukraine, de Moldavie et des républiques du Caucase (Arménie, Azerbaïdjan et Géorgie). Bruxelles accorde des aides économiques contre des mesures améliorant l’État de droit. La question de fond est de définir les objectifs in fine de cette politique communautaire. Est-ce une promesse d’une future adhésion à l’Union européenne de ces anciennes républiques soviétiques ?
. Jean-Robert Raviot, C’était quoi l’URSS ?
. Kevin Limonier, Pourquoi les données numériques sont-elles géopolitiques ?
. Pierre Verluise, Quels sont les fondamentaux de la puissance ?
La Pologne est visée par une procédure d’infraction par Bruxelles après que Varsovie refuse d’appliquer des mesures prises par Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) les estimant contraires à sa Constitution. La Pologne risque de ne pas pouvoir toucher les fonds communautaire (politique agricole commune, politique de cohésion…). Le récent scandale de corruption et de détournement d’argent public concernant des membres de la CJUE incite Varsovie à camper sur ses positions. La situation s’envenime, Jaroslaw Kacynski, vice-président polonais, accuse l’Allemagne de vouloir constituer un « IVème Reich » fédéraliste, dénonçant l’influence allemande sur les institutions européennes.
À Buenos Aires, les Argentins sont descendus sur la Plazza de Mayo. Ils manifestent face au FMI qui doit renégocier la dette du pays, or la population a gardé un très cuisant souvenir de la précédente renégociation de la dette argentine par cette institution de Bretton Woods.
Le 25 décembre 1991, Mikhail Gorbatchev annonçait sa démission. Il signe ainsi la fin de l’URSS, ce que Vladimir Poutine considère comme la « pire catastrophe géopolitique du XXème siècle » ; un anti-modèle absolu pour Pékin. Les Russes ont ensuite traversé une décennie épouvantable, faite de misère, une transition chaotique vers des formes étranges de libéralisme et le capitalisme. Gorbatchev est un dirigeant honni en Russie, peu nombreux sont ceux qui lui pardonnent la fin de l’URSS et l’humiliation de la Russie du temps de Boris Eltsine. Le niveau de vie des Russes s’est aujourd’hui amélioré, grâce à la rente énergétique. La Russie retrouve depuis peu un rôle important sur la scène internationale, les Russes sont attachés à la puissance de leur pays. Cependant, rares sont ceux qui regrettent la dictature soviétique.
Le dictateur Kim Jong-Un fête sa première décennie à la tête de son pays. Il est désormais, comme son grand-père Kim il-Sung, « Suryeong », chef suprême. À l’image de son homologue et voisin chinois, il a su affermir son pouvoir sur le pays. Il bénéficie lui aussi d’un culte de la personnalité dans la plus pure tradition communiste. Il est le dirigeant nord-coréen qui a su installer la Corée du Nord sur la scène internationale du fait des rencontres diplomatiques voulues par l’ancien président américain Donald Trump. Avec la fermeture du pays pour éviter la pandémie du coronavirus, la population déjà affaiblie par une disette structurelle doit faire face à de nouvelles pénuries. Kim souhaite que son pays soit reconnu comme une puissance nucléaire et espère une levée des sanctions internationales.
La Lituanie subit en décembre 2021 la colère de Pékin après sa décision d’ouvrir un bureau de représentation de Taiwan. La Lituanie est défendue formellement par Bruxelles, mais le patronat allemand demande à Vilnius de faire en sorte que les filiales allemandes ne soient pas lésées par la crise dans les relations sino-lituaniennes. L’exemple démocratique de Taiwan irrite au plus haut point car Pékin explique que la Chine ne peut pas être démocratique. La reprise en main de Hong Kong par la Chine communiste continue, comme le montre le déboulonnage d’une statue en hommage aux victimes de la place Tienanmen
La province Nord-Est de l’Union indienne, le Nagaland qui défie New Delhi depuis l’indépendance connait des heurts violents en décembre 2021. Cette province au Nord du Bangladesh et proche de la Birmanie connait des tensions consécutives à une opération militaire qui a fait une quinzaine de morts. Un soulèvement est possible. Les Nagas ont déjà bénéficié, après la rupture sino-soviétique, d’un soutien chinois. Les autorités indiennes mesurent tout ce qu’elles auraient à perdre en cas d’une nouvelle aide chinoise aux Nagas, alors que les tensions frontalières entre ces deux géants asiatiques restent une réalité.
Sans surprise, l’Afghanistan continue à plonger dans le chaos. Les taliban [1] multiplient des violences dénoncées par les ONG. De nombreuses familles vendent leurs petites filles pour se nourrir. Aujourd’hui, l’Afghanistan est en proie à la famine. La catastrophe humanitaire est déjà présente. Les taliban réclament une aide des Occidentaux. L’ONU a voté une aide humanitaire pour une période d’un mois. Comment faire pour que l’argent occidental bénéficie à la population afghane sans asseoir le pouvoir des taliban ?
La Birmanie a condamné Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix et ancienne dirigeante du pays, à une peine de deux ans pour incitation aux troubles publics. Elle attend un autre jugement dans un procès en cascade. L’ONU demande une enquête à la suite de la découverte d’un massacre d’une trentaine de personnes. Il s’agit de villageois probablement des Karenni qui se seraient retrouvés pris à parti par l’armée en butte à une rébellion armée régionale.
Le djihadisme s’est enraciné au Sahel et les attaques sont nombreuses tant au Mali qu’au Burkina Faso ou au Niger. L’opération Barkhane n’est pas parvenue à l’éradiquer.
Au Mozambique, les quelques réussites militaires depuis le printemps 2021 ne peuvent pas masquer l’enracinement des djihadistes. Ils bénéficient de tensions interethniques entre les Makonde et les Mwani. La découverte de richesses gazières n’a fait qu’accroitre les tensions dont savent jouer les djihadistes.
Au Mali, malgré les démentis de Bamako, l’influence russe se déploie comme le montre en décembre 2021 les nombreux avions russes qui désormais s’y posent. Après la Libye et la Centrafrique, la compagnie de mercenaires russes Wagner y installe ses hommes, pour lutter contre le djihadisme. Français, Britanniques et plus largement Européens ont fait savoir que cette évolution est inconciliable avec ce qu’ils ont entrepris depuis 2013. La junte au pouvoir depuis le dernier coup d’État semble peu sensible à ces arguments.
Des sources américaines révèlent en décembre 2021 un projet chinois d’établir une base militaire en Afrique de l’Ouest, en sus de celle qu’ils occupent déjà en Afrique de l’Est, à Djibouti. Pékin aurait jeté son dévolu sur la Guinée équatoriale. La Chine dispose déjà d’un poste idéal au débouché de la mer Rouge, non loin du détroit d’Ormuz et de l’océan Indien. Avec cette nouvelle base, la Chine aurait un point d’ancrage sur l’océan Atlantique, ce qui lui manque jusqu’ici.
Au Darfour, province orientale du Soudan, des affrontements inter-ethniques ont fait plus de deux cents morts en décembre 2021.
En Éthiopie, les rebelles tigréens se sont repliés sur leur région septentrionale. Ce retrait est un préalable à de possibles pourparlers.
Emmanuel Macron a rencontré en décembre 2021 plusieurs dirigeants de la péninsule arabique, fournissant des contrats d’armement à l’Arabie saoudite mais aussi aux Émirats arabes unis. Il s’agit aussi et surtout de trouver une médiation sur le dossier libanais qui inquiète Paris. Le pays du Cèdre est encore fin 2021 au bord de l’explosion et la France cherche des solutions diplomatiques et économiques pour prévenir ce risque de déflagration.
La Turquie d’Erdogan s’enfonce dans une crise monétaire qui provoque une flambée de l’inflation qui ruine le niveau de vie des Turcs. Le pays qui a opéré un virage très autoritaire depuis 2016 n’attire plus les investisseurs extérieurs comme avant. La Turquie pâtit aussi de l’effondrement de la manne touristique du fait de la pandémie du coronavirus. La politique monétaire voulue par Erdogan a amplifié l’inflation. Les produits de première nécessité sont déjà devenus hors de prix, certains médicaments manquent …
Nous commençons à mesurer l’impact du coronavirus sur la démographie. Le bilan sera difficile à dresser, probablement déjà plus de cinq millions de morts d’après l’OMS. Les États-Unis, l’Inde et le Brésil seraient les pays les plus endeuillés. Le surcroit de mortalité à l’échelle mondiale laisse présager des chiffres bien plus élevés car de nombreuses régions du monde ne font pas remonter des chiffres fiables.
La natalité a chuté dans certains pays. L’indice de fécondité en Inde serait, pour la période 2019-2021 seulement de deux enfants par femme et donc inférieur au seuil de renouvellement des générations. En France, le taux de fécondité continue à s’effriter depuis la modification de la politique familiale sous le mandat de François Hollande pour s’établir à 1,83 en 2020 contre 1,86 l’année précédente. La situation démographique de l’Italie est encore plus inquiétante avec une fécondité de seulement 1,24 enfants par femme. La pandémie accélère une évolution démographique en cours, la population occidentale vieillit, en Europe comme en Amérique du Nord, ce qui n’est pas sans conséquences géopolitiques. En effet, la population est un des fondamentaux de la puissance.
Aux États-Unis, la croissance de la population est la plus faible enregistrée depuis 1900. Les raisons en sont multiples : hausse de la mortalité (opiacés, coronavirus…), baisse de la natalité, moindre solde migratoire. Sur le plan intérieur, la pandémie provoque un déplacement de population depuis les grandes métropoles vers les régions où l’immobilier est moins dense, en tout cas moins onéreux. Cette évolution se fait au détriment d’États comme ceux de l’Illinois, de la côte Nord-Est des États-Unis ou de la Californie au profit d’États plus ruraux comme l’Idaho ou le Montana ou plus attractifs comme les États du Sud. Cette bascule peut avoir des conséquences géopolitiques car la représentativité politique des États dépend en partie de leur population, or la baisse de population concerne davantage des États plutôt démocrates, alors que des États plus volontiers républicains accueillent ces flux migratoires.
Desmond Tutu est avec Frederik de Klerk et Nelson Mandela l’incarnation de la fin de l’apartheid en Afrique du Sud. Cet ecclésiastique, archevêque de l’Église anglicane, a reçu en 1984 le prix Nobel de la paix pour son action. Il est l’un des grands apôtres de la réconciliation, celui qui nommait l’Afrique du Sud la « nation arc-en-ciel ». Autorité morale incontestable dans son pays, il est le dernier de ces trois grands géants à disparaitre et laisse l’Afrique du Sud orpheline.
La Russie resserre ses liens avec l’Inde en signant près de trente accords, qu’ils concernent le commerce ou la défense. C’est une réponse au Quad tissé entre l‘Inde et les Etats-Unis qui a froissé Moscou. Les dossiers géopolitiques de l’Afghanistan et de l’Indo-Pacifique où la Chine progresse de façon inquiétante pour ses voisins rapprochent les deux pays.
La Nouvelle-Calédonie, où un troisième referendum s’est tenu en décembre 2021 la maintenant dans le giron de Paris, est, elle aussi, devenue une vigie face à la progression des pions chinois dans l’Indo-Pacifique. La Grande Terre est l’une des plus importantes iles du Pacifique, ce qui n’a pas échappé à Pékin déjà très bien implantée dans tout son environnement. L’influence chinoise a progressé avec ses investissements en Nouvelle-Papouasie, dans les iles Kiribati, Samoa et ils sont de plus en nombreux en Nouvelle Calédonie, riche aussi de son nickel. A Paris de bien saisir les enjeux stratégiques de cette île qui fait d’elle une puissance du Pacifique. Reste à savoir comment dépasser les passifs historiques entre les diverses composantes de la Nouvelle-Calédonie.
Le 1er janvier 2022, la France succède à la Slovénie à la Présidence (du Conseil des ministres) de l’Union européenne (PFUE) pour une durée de six mois. Elle prépare activement cette présidence qu’elle analyse comme cruciale et qu’elle met sous le signe du « relance, puissance et appartenance ». Une relance face à une crise multiforme à laquelle l’Union est confrontée. Une puissance grâce à une autonomie stratégique assumée au nom d’une souveraineté européenne chère au président français. Une appartenance à l’édifice européen aujourd’hui bien moins forte que par le passé tant l’euroscepticisme progresse, nourri par des décennies d’impuissance européenne.
En Espagne, la basilique Sagrada Familia de Gaudi inaugure en décembre 2021 une nouvelle tour, une première depuis 1977. A Barcelone cette inauguration a lieu en grand, elle s’est ouverte largement au public.
Je vous présente mes meilleurs pour 2022, vous souhaitant à tous la meilleure année possible ainsi que beaucoup de réussite à tous ceux qui préparent des concours. A. Degans
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Plus pour réussir
Extraits du catalogue des livres géopolitiques publiés par Diploweb pour la réussite aux concours.
. Patrice Gourdin, "Manuel de géopolitique, éd. Diploweb via Amazon"
Docteure en Géopolitique de l’Université de Reims Champagne-Ardenne. Agrégée d’histoire, Professeure de chaire supérieure au lycée Faidherbe (Lille) où elle enseigne la géopolitique en classes préparatoires économiques et commerciales. Auteure de nombreux ouvrages.
[1] NDLR Taliban est le pluriel de « taleb » (instruit, dans le sens coranique) et ne prend donc jamais de « s ».
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Date de publication / Date of publication : 1er janvier 2022
Titre de l'article / Article title : Synthèse de l’actualité internationale de décembre 2021
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