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www.diploweb.com présente " Quelle France dans le monde au XXI e siècle ? ", par Pierre Verluise

Conclusion - Ouvrir les yeux

 

Introduction - 1. Comment les Français voient-ils le monde ? - 2. Quelles sont les images de la France à l'étranger ? - 3. Quels sont les outils disponibles ? - 4. Quelle politique étrangère ? - 5. Quelle mondialisation construire ? - Postface de Gérard Chaliand : Stratégie d'influence
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L'histoire enseigne que tout est possible. Au début des années 1980, qui aurait parié sur la chute du rideau de fer séparant l'Europe de l'Est de l'Europe de l'Ouest ? Que l'étude des trois dernières décennies oblige à relever des incohérences dans la politique étrangère de la France ne la condamne pas inéluctablement et définitivement. Si les pays vaincus au terme de la Seconde Guerre mondiale - le Japon et l'Allemagne - sont aujourd'hui des puissances dans leur aire régionale respective, pourquoi la France ne serait-elle pas capable de s'inscrire de manière dynamique en Europe et dans le monde de demain ?

Un exemple ?

Depuis 1997, la réforme de sa politique africaine témoigne d'une capacité d'évolution. Ministre plénipotentiaire, Jean-François Lionnet en présente les postulats : "Alors que les gouvernements français ont fait la même politique africaine de 1960 à 1997, Lionel Jospin, Hubert Vedrine et Jean-Charles Josselin, en accord avec le président de la République, l'adaptent à la nouvelle situation du continent. Désormais, la politique africaine de la France considère l'Afrique dans sa globalité et envisage la France dans toutes ses composantes. Pour établir entre l'une et l'autre une relation rajeunie et rééquilibrée, la France remodèle les institutions et les modes d'intervention civils et militaires de la coopération. Cette réforme prend en compte la fin de la rivalité Est-Ouest et la volonté des Africains de régler eux-mêmes les affaires de leur continent. Près de quarante ans après les indépendances, elle incarne une deuxième et, cette fois, plus réelle décolonisation. La fidélité de la France à l'Afrique demeure, mais désormais sans exclusive ni compromission, libérée de pesanteurs archaïques, de routines paralysantes et d'à priori réducteurs".

La planète ne se limite pas au continent africain. Pour jouer au mieux ses cartes dans le monde du XXI e siècle, la France doit ouvrir les yeux et les oreilles, définir une stratégie cohérente, lever l'ambiguïté européenne, dépasser l'anti-américanisme primaire et mieux appréhender l'Asie.

Comprendre le monde

Chaque jour, le monde change. Le voir, l'écouter et mieux encore le comprendre constitue un défi intellectuel majeur. Il devient vital de devenir vraiment disponible aux représentations de la France dans le monde, autant pour identifier des points d'appui que pour remédier aux déficits majeurs. Il est dynamisant de devenir plus ouvert à la diversité des analyses, françaises ou étrangères. La société française doit admettre la nécessité du pluralisme des informations, et analyses, seul moyen de les évaluer. Sinon, la pratique du discours unique ouvre la porte aux manipulations de tous bords, y compris les plus inattendus. A se trahir elle-même, la démocratie se dévalue et se met en danger. Un exemple : il faut toute la décennie 1990 pour que les médias français admettent ce que les experts n'arrivaient pas à faire entendre : la Russie est devenue un pays mafieux, y compris dans les sphères de l'Etat. Pourtant, dès 1998, Xavier de Villepin, Président de la Commission des Affaires Etrangères du Sénat s'interroge :"Que deviendra la Russie après Boris Eltsine ? Il n'est pas éternel et l'avenir peut nous réserver bien des surprises. Il faudrait faire des hypothèses prévisionnelles sur l'après Eltsine, mais elles ne sont pas faites. Il importe d'encourager l'analyse et l'étude d'hypothèses pour espérer concevoir une politique étrangère en lien avec la réalité émergente".

Définir une stratégie cohérente

Une fois l'analyse consolidée, il devient possible et nécessaire de définir une stratégie cohérente, quitte à l'adapter en fonction des circonstances. L'ambassadeur de France Gabriel Robin situe l'enjeu. "L'idée fausse par excellence est que seuls nous ne pouvons plus rien. Il s'agit de la perversion d'une idée juste : dans 95 % des cas, il ne semble plus concevable d'intervenir autrement que de façon collective. Parce que les intérêts à défendre sont collectifs. Pour autant, agir de manière collective ne signifie pas que l'on cesse d'exister. Cela veut dire qu'éventuellement c'est à nous de réunir cette collectivité, de l'animer, de l'orienter. Certes, cela modifie la nature de l'action mais cela ne la réduit pas à rien du tout. A condition de savoir ce qu'elle veut, la France peut donc continuer à exister en agissant avec d'autres. De surcroît, que l'on doive agir avec d'autres n'implique nullement que l'on doive toujours agir avec les mêmes".

A cette espérance, l'ambassadeur de France Bernard Dorin ajoute : "La France doit avoir toute sa place, mais ne plus s'imaginer qu'elle peut obtenir plus que sa place. Les Français doivent faire de grands efforts pour se faire admettre par les autres pays, en renonçant à toute arrogance. Ce qui n'empêche pas de défendre fermement l'intérêt national. A ce sujet, les Français doivent apprendre à tenir véritablement une position préalablement réfléchie et définie, à l'image des Britanniques. Trop souvent, les Français se piègent eux-mêmes en voulant paraître brillants. A force d'avancer leurs arguments, ils finissent par se piéger ou se faire piéger et se prennent "les pieds dans le tapis". Alors que les Britanniques disent : "It's our policy". Ce qui revient à dire : "c'est notre politique, nous n'en démordrons pas". Dix fois, cent fois, ils vous diront ainsi : "c'est à prendre ou à laisser". Ils finissent généralement par l'emporter, grâce à leur persévérance à ne pas expliquer pourquoi ils tiennent cette position et pas une autre" (1). Ce qui n'empêche nullement les Français d'apprendre à se dégager en cas d'erreur, en sachant reconnaître leurs torts, au lieu de se crisper en feignant d'ignorer la réalité.

Assumer sa participation à l'Union européenne

Il devient particulièrement urgent, par ailleurs, de lever l'ambiguïté européenne. La manière dont le projet a été "géré" en France, pour ne pas dire instrumentalisé, s'avère contre-productive, tant à l'égard de l'opinion que du rang de la France en Europe, voire dans le monde. Soit les Français décident de se libérer de contraintes qu'ils jugent insupportables, soit ils assument. Dans ce cas, il reste à inscrire la population et le territoire dans la construction européenne, non plus de manière contrainte mais dynamique. Il s'agit là d'un défi majeur pour les partisans du processus communautaire.

Selon l'ambassadeur de France Jacques Leprette "l'enjeu est de savoir comment la France peut, discrètement, contribuer à faire évoluer l'Union européenne dans le bon sens. D'une manière à la fois astucieuse et cohérente, il faut créer des situations pour que les partenaires se disent, éventuellement un an après :"Ah, voilà ce que voulaient les Français !" Pourtant, la France n'a pas fait de grandes déclarations, n'a vexé personne mais elle a opéré, manœuvré, modifié des résolutions dans lesquelles seuls les spécialistes chevronnés peuvent se retrouver. Il suffit que Paris mette aux postes clés des hommes compétents - avec des consignes claires - pour valoriser aussitôt ses atouts. Que les gens en nous voyant passer se disent :"Quand même, ces Français ont su tirer les leçons du passé, ils sont devenus fréquentables".

Car nous avons mauvaise réputation, même dans le club européen. Avant de prendre une décision, il faut consulter les personnes compétentes et éviter de taper du poing sur la table. C'est du travail, mais Paris dispose de fonctionnaires pour le faire. Par conséquent, il faut introduire un peu de clarté dans l'esprit de nos dirigeants à propos de l'Europe. Quelle que soit leur place dans le spectre politique, ils marchent à l'aveuglette, en se disant :"ça sera bon pour les prochaines élections". Ce qui conduit régulièrement à frôler la catastrophe. Si nous prenions conscience de tous les acquis accumulés au cours des tensions et des crises - qui ont renforcé l'Europe - nous pourrions nous dire : "Il faut que dans ce groupe il y ait une voix que l'on écoute. Nous ne revendiquons rien. Nous sommes à notre place. Nous respectons la Présidence, mais il faut que par notre comportement nous conduisions nos partenaires à se tourner vers la délégation française". C'est à cela qu'on voit qui est vraiment compétent".

Que ceux qui doivent donner l'exemple ...

Un tel chemin passe, notamment, par une meilleure connaissance des institutions communautaires, dans toutes les sphères de la société. Au cours des années 1990, l'apparition à Bruxelles de bureaux français destinés à défendre les intérêts des régions, des entreprises, des syndicats et des professions s'est faite de manière excessivement individualiste, voire anarchique. Ainsi, la prise en compte de la nécessité d'agir se fait - de façon significative - à la fois avec retard et de manière contre-productive.

Il est vrai que l'exemple vient de haut, puisque la quasi-totalité des ministères possèdent non pas un mais plusieurs services pour suivre les affaires communautaires. Pourtant, celles-ci exigent une excellente coordination pour gagner en efficacité et limiter les contentieux liés à l'application du droit de l'Union. Maître des Requêtes au Conseil d'Etat, Jean-Luc Sauron, fait cependant le constat suivant, quatre décennies après la signature du traité de Rome :"la structure des ministères n'a pas été repensée en fonction des contraintes du travail communautaire, mais, semble-t-il, essentiellement pour sauvegarder des équilibres administratifs internes entre les (anciennes) directions de l'administration centrale. Il n'est pas sûr que la France puisse continuer à faire l'économie d'une profonde mutation de ses structures administratives pour les articuler au mieux avec le rythme et les contraintes du travail communautaire. Si la France souhaite peser davantage sur le travail communautaire, il conviendrait de tenir compte des priorités communautaires pour renforcer, en parallèle, les structures nationales dans les domaines en pointe à Bruxelles" (2).

Mieux connaître nos partenaires

Au-delà de la dimension institutionnelle, il semble urgent de renforcer la connaissance approfondie de tous les pays membres. Un haut fonctionnaire européen confie : "Les Français restent tellement provinciaux qu'ils s'adressent à leurs interlocuteurs étrangers comme s'ils parlaient à un Français ayant fait la même grande école. Ils fabriquent donc un cadre de pensée, une argumentation et un exposé propres à satisfaire un camarade de promotion mais ils passent complètement à côté des sensibilités et des préoccupations de leur interlocuteur étranger". Si les Français s'étaient montrés meilleurs connaisseurs de tous les pays partenaires, il leur aurait souvent été possible de sortir d'un tête-à-tête de plus en plus inégalitaire avec l'Allemagne, en concrétisant des points d'appui potentiels auprès des représentants italiens et belges, voire hollandais et britanniques. Parce qu'ils sont à la fois très concrets et dans une relation généralement positive avec les Etats-Unis, les Britanniques auraient été de solides alliés en bien des occasions. A condition que la France sache vraiment ce qu'elle veut et refuse.

Les relations franco-allemandes

Des quinze pays de l'Union européenne, il en est un que les Français se doivent d'apprendre à mieux connaître compte tenu de sa position dominante : l'Allemagne. Edouard Husson déplore une méconnaissance encore trop répandue de l'outre-Rhin. "Le gros défaut des élites françaises est de ne pas avoir une diplomatie adaptée à chaque pays. Face aux Allemands, il faudrait avoir une diplomatie "allemande" : Cela veut dire que tout se joue au début de la négociation. Rien ne peut être provisoirement accepté, en pensant que l'on reviendra dessus, plus tard. Il faut tout de suite exprimer ses propres exigences; et ne pas avoir peur si les Allemands commencent par dire non. "Vous ne voulez pas de notre projet ? Eh bien, nous aussi, c'est non ! On s'en va". Il faut avoir les nerfs solides, mais après quelque temps, les Allemands reviennent à de meilleures dispositions. Faute de savoir agir de manière adaptée à leurs interlocuteurs, les Français ne sont pas pris au sérieux outre-Rhin.

En effet, il faut jouer franc jeu avec les Allemands. Contrairement à d'autres traditions diplomatiques, la négociation à l'allemande n'a rien de machiavélique. Bismarck se permettait d'être extrêmement cynique, parce qu'il savait qu'on ne le croirait pas. En règle générale, les objectifs recherchés sont toujours immédiatement annoncés. Quand un Allemand veut faire un mauvais tour dans une négociation, un bon connaisseur de leurs comportements le voit très vite. Il ne faut donc pas biaiser avec un Allemand, ce qui condamne la prétendue débrouillardise française. Avec un Britannique ou un Italien, c'est un autre type de négociation qui est demandé.

Chaque nation européenne a ses traditions diplomatiques qui remontent au Moyen Age. Par méconnaissance, nombre de Français se font, en outre, piéger par les bons sentiments affichés par les Allemands, mais il faut savoir qu'ils sont constitués de sincérités juxtaposées et successives. Lisez le récit que M. Gorbatchev a publié de ses négociations avec H. Kohl. Il montre combien l'ancien chancelier allemand était capable de prendre des initiatives sur lesquelles il n'avait pas informé ses partenaires et qui les mettaient en difficulté, quelques jours ou quelques semaines après une rencontre au sommet où H. Kohl avait prononcé des tirades émues sur la confiance entre Européens. Le partenaire ne doit pas tergiverser : s'il est en désaccord, il doit le dire immédiatement. Les Français doivent donc apprendre à dire d'emblée ce qui leur semble important. Après, c'est trop tard, les Allemands considèrent que leur avis a été accepté et que nul ne peut revenir dessus. Sauf eux, parce qu'ils s'autorisent à changer d'avis.

Savoir dire non

Les Français doivent avoir, à temps, le courage de dire non. Si nous avions respecté cette règle de la négociation avec les Allemands, nous aurions évité de souscrire aux conditions draconiennes de l'Union économique et monétaire, dont il a été, ensuite, impossible d'adoucir les termes, contrairement à ce que certains imaginaient. Dans le même mouvement, la France aurait intérêt à retrouver une certaine indépendance de pensée et d'action. A terme, les Allemands se rapprocheraient peut-être des positions de Paris. Parce que les avancées de la politique allemande sont le plus souvent des reculs de la diplomatie française. D'une certaine façon, la France a donné aux Allemands les moyens de construire une suprématie durable. Ce qui ne leur rend, finalement, pas plus service qu'aux Français, compte tenu de leur rapport complexe à la puissance".

Cela concerne aussi bien l'Union européenne que les pays d'Europe de l'Est, pratiquement abandonnés à Berlin durant les années 1990. Sous réserve de reconnaître les crimes des régimes communistes à l'égard desquels nombre de Français ont fait longtemps la preuve d'une coupable indulgence, la France pourrait trouver là un espace d'expression, à condition de développer l'étude de ces sociétés post-soviétiques et la diffusion des connaissances acquises.

Moderniser la relation avec les Etats-Unis

Non sans rapport avec la manière de gérer les relations avec les pays d'Europe de l'Est et la Russie, le défi le plus épidermique pour les Français est probablement d'arriver à dépasser leur anti-américanisme primaire. Ne serait-ce que parce qu'il fait le jeu d'une Russie redevenue autoritaire, officiellement gouvernée par les services secrets en la personne de son Président. Compte tenu du déclin du rang de la France, tant en Europe que dans le monde, il est plus que temps de laisser à d'autres le rôle de l'adolescent perturbé et perturbateur.

Cette posture, plaisante par certains côtés, a valu à Paris sa marginalisation et ne lui a rien rapporté, excepté une réputation peu flatteuse auprès des opinions des pays de l'Est. En outre, le mélange amour/haine/mépris contribue à une méconnaissance aussi générale que contre-productive des Etats-Unis. Face à une Russie clairement aux mains des services secrets, l'équilibre européen ne passe-t-il pas par un certain contrepoids anglo-saxon ? Des liens féconds avec les Anglo-saxons seraient probablement nécessaires, sans pour autant se plier à leurs éventuelles injonctions. Alliance ne signifie pas forcément inféodation.

Une telle démarche implique, pour commencer, de reconnaître nos dettes à l'égard des Etats-Unis, à commencer par les sacrifices humains consentis pour libérer le territoire français durant les deux Guerres Mondiales et le reconstruire par l'aide du plan Marshall (1947). Il importe, ensuite, de sortir de la diabolisation pour développer une connaissance des Etats-Unis. Celle-ci doit être à la fois approfondie, pluraliste et élargie au plus grand nombre. Dans ce contexte, il devient possible de dépasser les rancunes séculaires avec le Royaume-Uni - qui par deux fois a lui aussi contribué à libérer le territoire au prix de lourdes pertes humaines. Pays relais des Etats-Unis en Europe, le Royaume-Uni peut permettre de sortir d'un face à face de plus en plus défavorable avec l'Allemagne.

Enfin, vu les médiocres résultats du traditionnel jeu de bascule Est / Ouest pratiqué par Paris, il devient urgent de s'interroger sur les soubassements de la politique française à l'égard du Kremlin, afin d'éviter de se faire instrumentaliser.

Cesser d'oublier un homme sur deux

Comment conclure ce propos sans mentionner la moitié asiatique de l'humanité ? Compte tenu du dynamisme démographique et économique de cette immense région, il devient vital de développer l'étude de la puissance régionale - le Japon - afin de réduire la dissymétrie des connaissances, pour comprendre, échanger et coopérer avec cette zone émergente. Ce qui implique, à l'évidence, de renforcer l'enseignement des langues orientales dans le secondaire et d'adapter leur enseignement universitaire aux besoins concrets des acteurs économiques. Il importe, en outre, de multiplier en Asie des "capteurs" pour recueillir, analyser et diffuser l'information concernant ces pays d'avenir. Alors il sera possible de définir une véritable stratégie en Asie.

Enfin, parce que l'avenir reste à la fois ouvert et à construire, il semble impératif et urgent, comme l'explique ci-après Gérard Chaliand, de mettre en œuvre une véritable stratégie d'influence. Partie suivante>

Pierre Verluise

Notes:

(1) Lire à ce sujet l'article de Anand Menon : "Triomphant malgré lui ? Le Royaume-Uni et l'émergence d'une Europe anglo-saxonne" in le n° 93 de la revue Pouvoirs, éd. Seuil avril 2000.

(2) Jean-Luc Sauron, "L'application du droit de l'Union européenne en France", éd. La documentation Française, 2 e édition, mars 2000, pp. 53-54.

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Mise en ligne 2001
     
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