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Synthèse de l’actualité internationale de mai 2018

Par Axelle DEGANS*, le 1er juin 2018.

Voici une synthèse de l’actualité internationale de mai 2018 qui sera fort utile à tous ceux qui veulent disposer d’un point de l’actualité géopolitique, voire passent les oraux d’un concours. Pour ne rien manquer, et recevoir nos alertes sur des documents importants, le plus simple est de s’abonner gratuitement à notre Lettre d’information hebdomadaire ou au compte twitter de veille géopolitique @diploweb (11 000 followers)

Le sort des urnes

EN ARMENIE, le nouveau premier ministre, Nikol Pachinian a été élu en mai 2018 par le parlement avec une courte majorité. Cela clôt la crise ouverte qui durait depuis plusieurs semaines.

En Malaisie, Mahathir Mohamad (92 ans) redevient premier ministre après avoir été à la tête de son pays entre 1981 et 2003. Il retrouve le pouvoir dans un contexte de scandale politico-financier qui éclabousse l’ancien premier ministre Najib Raazak accusé de corruption.

Un referendum au Burundi – l’Afrique des grands lacs – s’est tenu en mai 2018 pour la révision de la constitution afin d’élargir les pouvoirs présidentiels, en l’occurrence Pierre Nkurunziza. Il pourra se maintenir au pouvoir jusqu’en 2034.

Vladimir Poutine commence en mai 2018 son quatrième mandat présidentiel à quelques semaines de l’organisation du mondial de football en terre russe.

En Égypte, le maréchal Al-Sissi, commence son second mandat.

Les nouvelles orientations de la politique américaine

Le président Donald Trump change régulièrement ses collaborateurs. Il vient de nommer à la tête de l’agence fédérale de la CIA Gina Haspel pour remplacer Mike Pompeo nouveau secrétaire d’État. Elle est la première femme nommée à ce poste.

Le président américain annonce en mai 2018 le retrait des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, ce qui signifie que la levée des sanctions pesant sur l’Iran n’est pas renouvelée. Téhéran bénéficiait de cette levée partielle et lente après l’accord de Vienne (2015) contre une limitation de l’enrichissement de l’uranium militaire. Le chef de la diplomatie américaine – Mike Pompeo – est partisan d’une ligne dure vis-à-vis de Téhéran. Cela signe l’échec de la stratégie portée par l’UE.

Après avoir choisi de retirer son pays des accords commerciaux transpacifiques négociés par son prédécesseur, Donald Trump décide d’infléchir la politique commerciale des États-Unis. Il veut ainsi lutter contre l’ampleur du déficit commercial de son pays (810 milliards de dollars pour 2017) et inciter à maintenir voire à relancer les emplois en adoptant une attitude moins en faveur du libre-échange. Cette politique passe par l’actuelle renégociation - dans un sens plus protectionniste - des accords de l’ALENA (entrés en vigueur sous les mandats du démocrate Bill Clinton) avec le Canada et le Mexique. Elle se traduit aussi par la volonté de relever les taxes douanières sur certains produits importés au États-Unis comme l’acier ou l’aluminium et même les voitures au grand dam de l’Allemagne. Un accord – a minima - se dessine entre Washington et Pékin.

La rencontre entre Donald Trump et le leader nord-coréen Kim a été repoussée. Ce dernier a multiplié les exigences et rodomontades mais Washington a préféré prendre du recul ... ce qui a circonvenu Pyongyang. La rencontre n’est pas annulée.

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Toujours la violence...

A l’occasion des 70 ans d’existence d’Israël, Washington a transféré en mai 2018 son ambassade à Jérusalem, la cérémonie a été boudée par les ambassadeurs européens dans leur grande majorité. Des heurts violents ont de nouveau endeuillé la frontière de la bande de Gaza provoquant la mort d’une soixantaine de Palestiniens et des milliers de blessés. Le Hamas est à l’origine des manifestations qui ont rassemblé plus de 30 000 personnes, dans une région où le chômage et pauvreté sont de vrais fléaux.

Les attentats islamistes continuent à ensanglanter régulièrement l’Afghanistan où la page de la guerre n’est pas tournée. En Indonésie, une famille de kamikazes s’est fait exploser, l’utilisation d’enfants ne fait que renforcer l’horreur du geste.

En Europe, la Belgique et la France sont de nouveau frappées par des attentats islamistes.

Au Nicaragua, le président Daniel Ortega est de plus en plus contesté par des manifestations de rue réprimées dans le sang. Elles se déroulent dans un climat délétère de corruption, alors que la population dénonce les réformes de retraites qui vont encore diminuer un pourvoir d’achat largement déjà écorné.

Les interrogations au cœur de l’Union européenne

Les chantiers de l’Europe communautaire sont nombreux. L’un des plus emblématiques est celui de la gouvernance de la zone euro. La place à réserver à la PAC est une question importante du budget européen. La PAC, première politique commune, a vu son enveloppe diminuer au fil du temps au grand dam de la France qui en a longtemps été l’une des grandes bénéficiaires. La Commission européenne souhaite lui attribuer 365 milliards d’euros pour le budget 2021-2027 contre 408 milliards pour le budget précédent, une baisse sensible que veut atténuer Paris. La PAC évolue vers une forme de renationalisation partielle de la politique agricole. La Commission souhaite faire évoluer les dépenses vers la défense et la sécurité ainsi que la gestion des flux migratoires (enveloppe prévue multipliée par 2,5). Le contexte des attentats sur le sol européen et la crise migratoire expliquent cette inflexion voulue dans le budget européen.

Le sommet de Sofia laisse entrevoir aux pays des Balkans occidentaux (Albanie, Bosnie-Herzégovine, Kosovo, Macédoine, Monténégro et Serbie) qu’ils sont sur le chemin de l’adhésion à l’Union européenne (d’où les aides pour les infrastructures) mais que celle-ci ne se fera pas dans un avenir proche en raison de leur retard sur les autres pays d’Europe orientale. La corruption reste un mal endémique et les démocraties à consolider. Une fatigue de l’élargissement existe en outre en Europe de l’Ouest.

La montée des mouvements eurosceptiques s’impose. Les défis ne manquent pas grâce à notre allié américain qui pourrait relégitimer une construction européenne qui a perdu grâce aux yeux de ses concitoyens ... ou être son fossoyeur. Nous saurons d’ici quelques années si nous avons été capables de rebondir.

L’Europe communautaire doit convaincre... les Européens de son utilité, et même de son caractère indispensable à l’approche du Brexit, alors que la montée des mouvements eurosceptiques s’impose. Les défis ne manquent pas grâce à notre allié américain qui pourrait relégitimer une construction européenne qui a perdu grâce aux yeux de ses concitoyens ... ou être son fossoyeur. A Bruxelles de trouver des parades – communes - dans le cadre de la guerre commerciale qui nous oppose à Washington et dans celui du retour très probable des sanctions pesant sur les entreprises faisant des affaires avec Téhéran. La volonté d’apaisement est néanmoins le trait caractéristique et dominant au niveau fédéral avec Washington. Les États-Unis demeurent notre principal allié à long terme, mais l’accord passé avec Pékin laisse craindre que les Européens soient les grands perdants de ce nouveau « deal » commercial. Les États-Unis décident le 31 mai 2018 de taxer l’acier et l’aluminium européens respectivement à 25% et à 10 %, la Commission réfléchit à intenter une action à l’OMC. La crise politique en Italie et la montée de l’euroscepticisme renvoient aussi à notre monnaie, l’euro, et à son fonctionnement. Le président français se fait le porte-parole des pays méditerranéens en réclamant un budget de la zone euro – ce qui correspond à un approfondissement vers davantage de fédéralisme – face aux pays du Nord (Allemagne, Autriche, Pays-Bas ...) qui ne veulent pas entendre parler de transferts financiers. Les questions sont celles de la solidarité au sein de la zone euro où toute dévaluation est désormais impossible, mais aussi du financement et donc d’un budget (financé par l’impôt ?) commun de plusieurs centaines de milliards d’euros pour la France, mais de quelques dizaines pour Berlin. A. Merkel propose un Fonds monétaire européen qui proposerait des aides ponctuelles en cas de danger pour la zone euro

L’Union européenne a ouvert en mai 2018 des négociations avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande – après la signature des accords du CETA avec le Canada – en vue d’accords de libre-échange. Elle contribue donc au recul du multilatéralisme – qu’elle défend pourtant officiellement – au profit du bilatéralisme. En outre, l’Union européenne pourra désormais se passer des l’accord des États membres, et de leur parlement, pour éviter qu’une région ne s’y oppose comme la Wallonie pour le CETA.

Le revirement des États-Unis sur le dossier du nucléaire iranien et donc la fin de la levée partielle des sanctions pesant sur ce pays est un véritable handicap pour les entreprises... européennes. C’est par contre, à l’évidence, une aubaine pour les entreprises chinoises qui font fi de la législation américaine – car l’économie américaine a besoin d’elles – et qui se sont déjà bien implantées sur le marché iranien. Il est fort à parier que le probable départ des entreprises européennes – et donc françaises – de ce marché des plus prometteurs est perçu comme une excellente nouvelle à Pékin.

L’UE s’est dotée d’une protection des données personnelles qui font la fortune des GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft) et le scandale récent de Cambridge Analytica ne fait que souligner la vulnérabilité des utilisateurs face à ces grandes firmes. Elles devront – comme toute entreprise – faire preuve de transparence quand à l’utilisation des données personnelles qu’elles collectent.

Une lente tectonique des plaques à l’Est

Vladimir Poutine a inauguré en mai 2018 un pont de 19 km reliant la Russie à la Crimée, occupée en dépit du droit international depuis mars 2014.

Emmanuel Macron à Saint-Petersbourg (Russie) 25 mai 2018
Copyright : Elysée, vidéo de la conférence de presse.
Elysée

V. Poutine accueille le 25 mai 2018 le couple présidentiel français pour une visite d’État. C’est une réponse à l’accueil que lui avait réservé la France l’année passée, mais c’est aussi pour la France la deuxième distinction diplomatique après la visite d’État aux États-Unis. Cela témoigne bien sûr d’un retour de la France sur la scène diplomatique internationale, elle est de nouveau considérée comme un acteur important, et force de proposition. L’évolution récente des relations internationales pourrait amener à un rapprochement entre Paris et Moscou, notamment sur le dossier iranien. Un nouveau grand jeu entre Moscou, Washington, Pékin... et Paris ? Avec quels résultats ?

Un Venezuela dans la tourmente

Au Venezuela la situation reste critique. L’inflation galopante – elle est estimée à plus de 13 000 % sur une année - et l’absence d’horizon politique poussent des milliers des personnes à fuir leur pays pour se réfugier en Colombie ou au Chili. Nicolas Maduro ne trouve plus beaucoup de soutien en Amérique du Sud, si ce n’est en Bolivie. Le pays est dans une impasse globale politique, sociale (les enfants sont désormais déscolarisés ce qui ne peut que nuire à long terme) et économique, la population consacre désormais la quasi-totalité de son budget à se nourrir, et mal.

Nicolas Maduro a convoqué des élections anticipées pour affermir un pouvoir de plus en plus contesté par la population. Il vise un plébiscite qui lui permet de se maintenir malgré une pratique de plus en plus autoritaire tant au niveau purement politique qu’à l’endroit de la population. Ses principaux opposants politiques sont en prison et appellent à bouder l’élection présidentielle. Les Vénézuéliens en exil, et leur nombre s’accroit au fil du temps, sont privés d’élection car moins d’un sur quinze est inscrit sur les listes électorales. L’inconnue ne réside pas dans l’issue du scrutin, que tout le monde connait à l’avance, mais sur les taux de participation et le score final. Le président Maduro a versé une nouvelle prime – pour les mamans – juste avant les élections... Il a été réélu avec environ les deux-tiers des suffrages exprimés mais, et les chiffres prêtent à polémique, avec une participation faible de moins d’un tiers pour l’opposition et de près de la moitié selon le pouvoir. Heureux d’avoir été réélu, Nicolas Maduro peut rester au pouvoir jusqu’en 2025. Les réactions internationales à ce scrutin sont unanimes : les États-Unis évoquent une « farce », les Européens pendront des sanctions quand les pays d’Amérique du Sud choisissent d’isoler encore davantage le régime de Maduro. Seuls Cuba le Salvador et la Russie ont félicité le nouveau président.

Les incertitudes politiques en Europe

L’Allemagne avait eu de la peine à constituer un nouveau gouvernement à l’issue d’élections législatives qui n’avaient pas donné une vraie majorité au parti d’Angela Merkel. L’Italie connait en mai 2018 une situation presque similaire. Elle peine d’autant plus à se doter d’un gouvernement que ce sont deux parti populistes – opposés sur de nombreux dossiers – et peu europhiles qui doivent former le gouvernement : la Ligue du Nord et le mouvement cinq étoiles (M5S). Au niveau européen, ces longues tractations sont suivies avec inquiétude ; Guiseppe Conte (proche du M5S) a proposé un gouvernement au président de la République Sergio Mattarella. Le programme – qui rompt avec la précédente politique d’austérité mise en place en raison du déficit public italien – inquiète Bruxelles, comme le président Mattarella. Paolo Savona devait devenir ministre de l’Économie alors qu’il a qualifié l’euro de « prison allemande ». Le président italien pose son veto au nouveau gouvernement italien, et plusieurs responsables européens ont désavoué publiquement et fermement le choix de G. Conte. S. Materrella a d’abord proposé que Carlo Cottarelli, qui a travaillé au FMI, compose un gouvernement intérimaire dans l’attente de nouvelles élections. Cette décision est prise par une partie de la population, tant en Italie que dans le reste de l‘Europe, comme un déni de démocratie. G. Conte forme finalement un nouveau gouvernement, avec Giovanni Tria comme ministre de l’Économie, un choix plus conforme aux attentes européennes, comme à celle des marchés financiers.

L’Espagne traverse elle aussi des difficultés politiques. Après la crise-passion autour de la volonté sécessionniste catalane, le premier ministre Mariano Rajoy a été contraint de démissionner fin mai 2018, emporté par un scandale de corruption qui touche son parti (le parti populaire). Les socialistes de Pedro Sanchez prennent le pouvoir avec seulement 85 députés sur les 350 du Parlement.

Géopolitique des continents : quelques données de base pour les caractériser.

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Bonnes nouvelles

Les Européens publient en ligne une version mise à jour d’une carte, en 3D de notre galaxie qui permet de mieux voir à quoi ressemble notre voie lactée.

On observe en mai 2018 une détente des relations sino-indiennes traditionnellement mauvaises. Narenda Modi a été reçu en Chine par Xi Jinping, au menu : un apaisement aux frontières de ces deux géants qui réunissent 40 % de la population et 18% des richesses mondiales. Les relations plus tendues avec Washington depuis l’élection de Donald Trump incitent Pékin à se tourner vers New Delhi qui n’apprécie pas la « nouvelle route de la soie » voulue par la Chine d’autant que celle-ci fait du Pakistan – frère ennemi de l’Inde – un véritable corridor économique. Le port de Gwadar est aménagé avec les capitaux chinois et pour les besoins de Pékin.

L’organisation terroriste basque ETA annonce la fin de ses actions qui ont coûté la vie à plus de 800 personnes en plus de la politique d’extorsion mise en œuvre. Une bonne nouvelle qui ne retire rien aux crimes passés.

La République démocratique du Congo (RDC) où sévit une nouvelle épidémie du virus Ebola procède à une vaccination pour endiguer le phénomène. Le pays déplore déjà une vingtaine de morts mais le vaccin pourrait circonscrire de façon efficace cette épidémie.

Copyright Juin 2018-Degans-Diploweb.com


Plus pour réussir

Extraits du catalogue des livres géopolitiques publiés par Diploweb pour la réussite aux concours.

. Pierre Verluise (dir.), "Histoire, Géographie et Géopolitique de la RUSSIE et de ses frontières" , éd. Diploweb via Amazon

. P. Verluise (dir.), "Histoire, Géographie et Géopolitique de l’Union européenne. A l’heure du Brexit".

. P. Verluise (dir.), "Histoire, Géographie et Géopolitique de l’Asie. Les dessous des cartes, enjeux et rapports de force".

. P. Verluise (dir.), "Histoire, Géographie et Géopolitique du Proche et du Moyen-Orient. Les dessous des cartes, enjeux et rapport de force"

. A. Degans, "Réussite aux concours 2018 ! La synthèse de l’actualité internationale 2017"

. P. Verluise (dir.), "Histoire, Géographie et Géopolitique de la mondialisation contemporaine. Les dessous des cartes, enjeux et rapports de force"

. S. Schmit, "Histoire, Géographie et Géopolitique de l’Amérique latine : Un sous-continent en pleine transition politique, énergétique et commerciale. Dossiers et fiches pays"

. L. Chamontin, "Ukraine et Russie : pour comprendre"

. L. Bloch, "L’Internet, vecteur de puissance des États-Unis ? : Géopolitique du cyberespace, nouvel espace stratégique"

. G-F Dumont, P. Verluise, "The Geopolitics of Europe : From the Atlantic to the Urals"


Bonus vidéo pour les oraux des concours

Vidéo. B. Hautecouverture (FRS) Un retour de l’arme nucléaire dans les relations internationales ?

QUESTIONS

. Quelles sont les idées fausses concernant la place de l’arme nucléaire dans les relations internationales ?
. Quelles sont les idées fortes à retenir au sujet de l’arme nucléaire dans les relations internationales ?

*

Vidéo. N. Mazzucchi (FRS) L’énergie, mythes et réalités géopolitiques et stratégiques

QUESTIONS

. Quelles sont les idées fausses sur l’énergie ?
. Quelles sont les notions incontournables à connaitre sur "l’énergie" ?
. Quels sont les sujets à suivre sur les questions énergétiques ?

*

Professeure de chaire supérieure au lycée Faidherbe (Lille) où elle enseigne la géopolitique en classes préparatoires économiques et commerciales. Membre du laboratoire HABITER (EA 2076) de l’Université Reims Champagne-Ardenne. Auteure de « Réussite aux concours 2018 ! La synthèse de l’actualité internationale 2017 », éd. Diploweb via Amazon, 2018. Elle est aussi co-auteure chez Ellipses de "Les 50 cartes à connaître", Coll. Atout concours, Paris, 2016.


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Citation / Quotation

Auteur / Author : Axelle DEGANS

Date de publication / Date of publication : 1er juin 2018

Titre de l'article / Article title : Synthèse de l’actualité internationale de mai 2018

Chapeau / Header : 

Voici une synthèse de l’actualité internationale de mai 2018 qui sera fort utile à tous ceux qui veulent disposer d’un point de l’actualité géopolitique, voire passent les oraux d’un concours. Pour ne rien manquer, et recevoir nos alertes sur des documents importants, le plus simple est de s’abonner gratuitement à notre Lettre d’information hebdomadaire ou au compte twitter de veille géopolitique @diploweb (11 000 followers)

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