Géopolitique du Honduras. Revue de presse d’articles en français, anglais, allemand, espagnol et italien.
Manuel Zelaya, le président du Honduras déchu le 28 juin 2009 par un coup d’Etat militaire et exilé au Nicaragua voisin, est rentré secrètement dans son pays et s’est réfugié à l’ambassade du Brésil à Tegucigalpa afin d’éviter une arrestation. Manuel Zelaya a déclaré être revenu au Honduras afin d’entamer un dialogue avec le gouvernement de Roberto Micheletti, l’ex-président du Congrès désormais à la tête de l’Etat. Le gouvernement de ce dernier a cependant réagi autoritairement en apprenant ce retour : fermeture des aéroports du pays, instauration d’un couvre-feu national et assaut militaire pour chasser les quelque 4 000 partisans du président qui avaient passé la nuit devant l’ambassade du Brésil. L’ensemble de la communauté internationale estime que ce retour surprise offre une chance de résoudre la crise politique qui sévit dans ce pays d’Amérique centrale. L’Union européenne a réitéré son soutien à l’OEA (Organisation des Etats Américains) dans ses efforts pour trouver une solution négociée à la crise hondurienne. Quant au gouvernement militaire en place, il reste persuadé que Manuel Zelaya cherche à perturber les préparatifs des élections présidentielles prévues le 29 novembre 2009.
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Date de publication / Date of publication : 24 septembre 2009
Titre de l'article / Article title : Honduras : retour surprise du président déchu Manuel Zelaya
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Géopolitique du Honduras. Revue de presse d’articles en français, anglais, allemand, espagnol et italien.
Manuel Zelaya, le président du Honduras déchu le 28 juin 2009 par un coup d’Etat militaire et exilé au Nicaragua voisin, est rentré secrètement dans son pays et s’est réfugié à l’ambassade du Brésil à Tegucigalpa afin d’éviter une arrestation. Manuel Zelaya a déclaré être revenu au Honduras afin d’entamer un dialogue avec le gouvernement de Roberto Micheletti, l’ex-président du Congrès désormais à la tête de l’Etat. Le gouvernement de ce dernier a cependant réagi autoritairement en apprenant ce retour : fermeture des aéroports du pays, instauration d’un couvre-feu national et assaut militaire pour chasser les quelque 4 000 partisans du président qui avaient passé la nuit devant l’ambassade du Brésil. L’ensemble de la communauté internationale estime que ce retour surprise offre une chance de résoudre la crise politique qui sévit dans ce pays d’Amérique centrale. L’Union européenne a réitéré son soutien à l’OEA (Organisation des Etats Américains) dans ses efforts pour trouver une solution négociée à la crise hondurienne. Quant au gouvernement militaire en place, il reste persuadé que Manuel Zelaya cherche à perturber les préparatifs des élections présidentielles prévues le 29 novembre 2009.
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